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solito de solis

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Messages posté(e)s par solito de solis

  1. réponse:

    tout cerveau à le droit d'organiser ses informations comme il l'entend au moment où il organise ses données en évaluation et jugement

    et il peut prendre le droit de le clamer ou de le taire, de procrastiner ou d'en construire d'autres produits.

    Il n'empêche qu'il sera un cerveau d'abruti s'il copie sans "penser par lui-même"

     

     

    Le limonène et le terpinéol n'ont absolument pas la même structure organqiue

    Le limonène s'enflamme plus rapidement que le terpinéol mais il est moins toxique et peut-être même un produit 'alimentaire",

    on peut l'acheter sur Amazon

    le terpinéol est considéré comme toxique

  2. Si je peux me permettre, Dominique, où donc jetez-vous vos solvants organiques insolubles dans l'eau ? 

    Quels conseils dont donc prodigués sur ce forum pour l'utilisation "écologique" des solvants ou autres produits chimiques dont la preuve d'allergénie, d'oncogénie ne sont plus à prouver ?

    Certains dont vous ne faits sûrement pas partie jouent avec un microscope, puis achètent des produits divers en drogueries, en magasins spécialisés ou sur internet et ils manipulent sans le savoir

    leur santé et celles des autres, ne portent pas de lunettes, ni de masque lors de l'utilisation de dérivés aromatiques (les plus simples sont les plus dangereux et le nez sur le microscope est

    la cheminée d'aspiration adéquate) parce qu'ils n'ont pas lu correctement les étiquettes ou encore, parce qu'ils se prennent pour des héros à qui aucun dam ne surviendra...

    Qui pense dans l'excitation de l'expérience, ouvrir les fenêtres pour aérer lorsqu'il fait moins 5 ° Cs au dehors ? Ou lorsqu'il fait 25 ° Cs au dedans ?

    peu importe, je pense plus aux eaux d'évacuation et de vidanges que de la santé de pareils abrutis.(je ne parle d'aucun d'entre vous)

     

    Le limonène est une bonne alternative (très orangée)

     

    Ces produits aromatiques de la série dite "benzénique" sont basés sur une molécule de benzène (schéma ci-dessous) dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène sont remplacés par un autre atome ou ensemble d'atomes, formant des sous-séries. Par exemple, le phénol est une molécule de benzène dans laquelle un hydroxyle est substitué à un atome d'hydrogène et donne lieu à une série de corps chimiques, "les phénols". Dans le cas du toluène, c'est un méthyle qui prend la place d'un hydrogène alors que deux méthyles prennent la place de deux hydrogènes dans le cas du xylène.

    http://online-dotapea-archive.e-monsite.com/medias/files/benzene.jpg

    Sommaire

    Incertitudes dans les données toxicologiques et épidémiologiques

    Toluène

    Xylène

    Benzène

    Styrène (article du glossaire)

    Essence de mirbane ou nitrobenzène (article sur les essences)

    Aniline (article du glossaire)

    Produits benzéniques "furtifs"

    La rumeur veut que plus la molécule est complexe, plus sa toxicité est amoindrie, mais la mesure de cet amoindrissement est toute relative dans la mesure où un produit peu régresser, en particulier sous l'effet d'un réchauffement excessif (ex. : le polystyrène expansé).

    Les hydrocarbures benzéniques les plus élémentaires sont effectivement très dangereux : tantôt cancérigènes, tantôt mutagènes et toujours toxiques non seulement par ingestion ou inhalation, mais aussi, dans la plupart des cas, par contact cutané. Ils sont souvent très inflammables, parfois aussi extrêmement instables (styrène). Ils rendent nécessaires d'importantes précautions de stockage et des protections adéquates : gants et masque équipé d'une cartouche antisolvants et bien souvent, combinaison de protection intégrale.

    On peut les classer en deux catégories : les variétés très fluides, abordées ci-dessous et les variétés d'aspect huileux, traitées dans d'autres articles (voir styrènenitrobenzène et aniline).

    Leurs dérivés sont parfois d'une complexité inouïe et sont assez présents dans la nature. Ils ne présentent pas systématiquement de tels caractères de dangerosité, mais il faut garder à l'esprit que brûler du bois produit du xylène, c'est-à-dire que des phénomènes naturels ou très banals ont une toxicité potentielle dès lors qu'il y a régression.

    Dans les parfums on trouve du nitrobenzène et l'humanité s'est très longtemps chauffée au bois. On décrira donc ici les produits purs, sans polémiquer mais en invitant à la prudence.

     

     

    Les liquides benzéniques (benzène, toluène, xylène) sont transparents, incolores et odoriférants. Leur inflammabilité et leur explosivité, même sous forme diluée, paraissent terrifiantes lorsque l'on pense qu'ils sont bien souvent présents dans les ateliers et les magasins d'arts plastiques (gare aux fuites  !). Dans ce domaine, seules les résines de moulage impliquent des dangers comparables. L'extinction des hydrocarbures benzéniques ne peut être effectuée qu'à l'aide de mousse carbonique, de mousse d'alcool, de poudre chimique sèche, et sous certaines conditions, d'eau pulvérisée (brouillard). Le jet d'eau direct est fortement déconseillé.

    Incorporés au système sanguin, ils deviendraient particulièrement néfastes (surtout le benzène). Ils peuvent traverser la peau d'autant plus qu'ils ne sont pas tellement volatils (à l'instar de l'eau) et demeurent donc bien plus longtemps en contact cutané que par exemple l'acétone ou l'alcool courant.

    Justement parce qu'ils ne sont pas très volatils, ils peuvent servir de solvants et d'émulsifiants pour diverses peintures comme l'acrylique par exemple. Pour cette raison, il y a toujours lieu de s'inquiéter de la composition réelle des produits synthétiques, notamment ceux qui sont proposés comme solvants pour des peintures d'usage plus ou moins courant.

     

    Incertitudes dans les données toxicologiques et épidémiologiques

     

    Si de nombreux ouvrages mentionnent des dangers "présumés" et font état de manques de preuves scientifiques, ce qui est admissible étant donné les difficultés soulevées par ce type d'enquêtes, il est plus troublant de constater que les études présentent de singulières imprécisions y compris dans les dix dernières années : paramètres non cités, méconnaissance de la pureté des produits, omission de l'analyse des pré-sensibilisations, etc.

    Pire : certains dérivés simples comme la toluidine et la xylidine ne semblent avoir fait l'objet d'aucune enquête - ou du moins, aucun résultat n'est disponible. Il semble régner, à première vue, une sorte de silence radio concernant particulièrement les familles toluénique et xylénique, qui connaissent beaucoup d'emplois, ce qui est peut-être dommage, soit dit sans a priori.

    L'inscription du toluène, du xylène ou de benzène et de leurs dérivés les plus simples dans telle ou telle catégorie de dangerosité est liée à ces incertitudes. Par ailleurs, le principe de précaution n'est guère appliqué dans le monde des arts plastiques alors que l'industrie a déjà pris une longueur d'avance...

     

    la suite: http://online-dotapea-archive.e-monsite.com/medias/files/benzene.html

  3. @Conversation d'un lézard

    Pourquoi ne pas ajouter une certaine quantité de glycérine (le glycerol est soluble dans l'eau et dans l'alcool)

    dans l'alcool qui baigne le lézard, le laisser tremper quelque peu

    puis lui raconter une histoire avant qu'il sorte un peu moins déshydraté?

     

     

    nb: évitons de jouer à l'excès avec le toluène (méthyl-benzène)  et autres aromatiques benzéniques, cancérigènes.

  4. @une précision ?

    Peu importe comment le dard est enlevé du lieu de la piqûre car celui-ci poursuit son action dans le temps.

    Les barbules du dard avec les mouvements superficiels de la peau ou de l'épiderme de l'endroit atteint, continuent en effet de pénétrer.

    Le plus rapide est mieux et peu importe comment extirper le dard.

    Ce que dit Dominique au niveau de la thermolabilité du venin est très exact, bien sûr.

     

    Par contre, il est bon de se souvenir comme Pierre le dit tacitement, que les ouvrières ne se reproduisent pas et donc qu'elles n'ont aucun intérêt autre que celui de la ruche

    de la reine etc... L'autotomie des abeilles déclenche après la piqûre d'un mammifère et émanant de leur système endocrinien des phéromones qui se propagent dans l'air et

    stimulent les systèmes perceptifs des autres abeilles si elles sont proches, excitant leurs glandes à venins, préparant leurs dards afin de piquer tout ce qui bouge autour de la ruche.

     

    cdlt

    SDS

  5. merci et

    magnifique alors... si quella Surirella spiralis (verzione italiana) possède cette caractéristique

    Quel est le nom de cette variante ? 

    Surirella spiralis Kützing ?

    On dirait un métissage de S. ovata ovalis et S. spiralis

     

    J'ai vu sur le web une image au microscope électronique qui offre une vue similaire à celle que tu as composée

     

    post-1605-0-80250000-1520762549.jpg

     

    Mais sincèrement ton image montre une telle symétrie selon  centrale qu'il m'est difficile

    d'assimiler cette diatomée à celles qui sont disponibles visuellement sur le web

    Cela doit être une autre sans doute, inconnue ou encore perdue dans des manuels pour experts.

    Il est vrai en outre que les tourbières ici regorgent de cette diatomée Surirella, mais elle n'a pas ces caractéristiques.

    (post-1605-0-74690800-1520764070.jpg )

    Cela n'enlève rien à ton art.

    cdlt et bonne journée

    SDS

  6. @Pablo

    me permets-tu d'être critique, malgré le travail que tu as offert en partage et le résultat qui est impressionnant ?

     

    J'ai souvent croisé cette diatomée et je l'ai filmée quelque fois pendant qu'elle se meut dans l'espace disponible avec la difficulté que tu connais et qu'Helicon essaie de résoudre

    c'est à dire qu'il est impossible de la voir dans son entièreté d'aussi près, avec autant de détails parce que les profondeurs de champ varient en permanence avec le dessin du volume

    de cette Surirella , quelque peu ruban de Môbius

    Sur la photo que tu présentes, il y a au moins deux endroits qui sont insupportables = la rupture presqu'à 90 ° du pourtour des frustules

    Tu peux regarder se mouvoir cette diatomée, tu ne verras jamais cet angle et encore moins la rupture que l'on aperçoit

    J'ai entouré ces points, avec respect sur une reproduction de ta photo.

    Cela sans doute est impossible à résoudre, sinon en jouant avec Toshop...

    Désolé pour cette intervention qui ne modifie pas l'admiration que j'ai pour l'engouement que tu peux avoir pour tes photographies.

     

    post-1605-0-07371200-1520716099.jpg

     

    cdlt

    SDS

     

  7. @Tryphon

    Tu as raison, aujourd'hui dans le domaine médicale, tout échantillon est barcodé et est suivi à la trace sans difficulté.

     

    Etuve ?

    Feuilles de chauffage Thermo Scientific™ PolarHeat™ Ce produit innovant chauffe la paraffine au micro-onde, élimine le pré-chauffage et distribue les micro-ondes de manière égale dans la paraffine

    Qté Référence de commande 50/pq B35610001 100/pq B35610002 200/pq B35610003

    ( Chez Thermo Scientific)

     

    On peut dans la modernité trouver des petits trucs que l'on peut ramener au domaine plus manuel ou artisanal (et éviter la cravate)

     

    cdlt

    SDS

  8. @Dom

    Ce ne sont pas les techniques de fixation ou de coloration qui sont compliquées et qui ne demandent ni une étuve ni un tablier blanc (tous ces tabliers blancs me donnent la nausée surtout lorsqu'il y a une chemise et une cravate très virile qui décorent l'encolure) 

    Les réactifs ne sont même plus à préparer soi-même. (La vente de formol est interdite en Belgique par exemple). Tout est vendu prêt à l'emploi.

    Mais ce sont nécessairement la coupe et le microtome utilisé pour cette coupe qui me semble-t-il sont de première importance.

    cdlt

    SDS

  9. dans ta présentation du sujet, tu ne parlais pas de cette structure interne, j'ai donc pensé d'abord cingulum, puis j'ai compris que c'était juste une erreur typographique...

     

     

    présenter une photo externe, puis une de la structure externe.
  10. @Buteo

    Qui sait quelles sont les vraies limites des amibes à tests ? Les fossiles que l'on observe dans les carottes de tourbes (environ 5000 ans) ont beaucoup servi à créer les "standards" et quelque part on peut se demander

    si leur évolution n'est pas par les temps qui courent, très influençant leur morphogénétique.

    Le pH des eaux des tourbières (sphaignes) de la Haute Fagne varie de 3.8 à 5.7

    Merci pour ce retour, je passe de temps à autre près d'Ambazac et une logeuse m'a parlé de ces tourbières, mais je n'ai pu encore prendre le temps

    d'y faire quelques prélèvements.

    Ce que je ne manquerai pas d'accomplir lorsque je redescendrai prochainement vers les mares acides des mines de fer de l'Alentejo pour y observer les euglénides.

    salut cordial

    SDS

  11.  @Buteo

    Les photos de ton organisme datent du mois d'octobre.

    Connais-tu par hasard, le pH et la hauteur d'eau qui correspondent à cet échantillonnage ?

    Est-ce près de la Pierre tremblante dans les Monts d'Ambazac ?

     

     

    D'après ce site qui est un référence !!! http://www.nies.go.jp/chiiki1/protoz/morpho/testacea/pyxidicu.htm

    les dimensions de Pyxidicula sont de 50-90 µ

    Ton organisme fait plus de 125 µ

    C'est peut-être une de ces variations saisonnières ou la hauteur d'eau... qui sait ?

     

    merci pour ces infos

    SDS

     

    Pyxidicula, il y a une grosse faute dans le titre du sujet.

  12. @But

    Selon ma vue, on pourrait imaginer une Pyxidula cymbalum surtout par sa taille.

    Je te confie quelques planches d'Arcella, au départ des observations des eaux acides des tourbières réalisées à la Station scientifique Mont Rigi par un de mes collègues retraités

    Cela pourra te servir. Tu remarqueras que des Arcella peuvent être très grandes (A.Megastoma) et dans l'état où se trouve l'organisme que tu tentes d'identifier...

    on ne peut dire avec certitude... à moins que d'en trouver d'autres qu'il s'agit de Pyxidula

    Si tu lis bien la description qu'en fait le site Arcella.nl, on parle de deux franges assez proches l'une de l'autre et beaucoup moins espacées que la carène que l'on voit sur ta photo.

     

    De surcroît, ne penses tu pas que dire que parce que l'on trouve un organisme dans un autre... qu'il aurait été ingéré ne tient pas compte que ce dernier aurai pu simplement visiter le premier, en ses restes ?

     

    post-1605-0-52947400-1519898616_thumb.jpg


    post-1605-0-79145100-1519898829_thumb.jpg


    post-1605-0-74026500-1519898886_thumb.jpg

  13. @Pablo

    Il existe certainement des ouvrages en langue russe (l'Oural est quelque part par là et les russes sont de très bon diatomistes)

    qui renseignent cette forme pentagonale

     

     post-1605-0-46017700-1517770119.jpg

     

    mais il faut pouvoir lire le russe et dans celui-là il n'y a pas de reproduction de cette variante pentagonale et sur le net peu de choses 

    Comme les taxons sont en latin où que ce soit sur la terre, ce n'est pas le cyrillique qui dérange... mais sans doute la rareté de cet organisme

    Cet extrait est tiré d'un livre de paléophytologie.

    cordialement

    sds

  14. @Buteo

    La solution d'hypochlorite de Soude NaClO ou eau de Javel vendue dans le commerce comme produite d'entretien est suffisante pour

    dégénérer de faon aisée les tissus organiques non chitinisés.

    Je l'utilise généralement telle quelle, je dispose la pièce à dés-organiser dans une mini-cuvette et je dépose quelques gouttes de la solution pour l'immerger

    jusqu'à ce que et c'est une question d'appréciation personnelle, il ne reste que les tissus coriaces ou chitinisés ou les sclérites ou les crochets des pattes etc...

    Par exemple pour déterminer précisément les larves de diptères, la morphologie du mentum ou de la ligule ou des "dents" pour être plus simple est très caractéristique de chaque espèce

    Faire fondre les tissus musculaires et graisseux qui entoure l'appareil buccal est ainsi aisé avec l'immersion dans l'eau de Javel.

    J'utilise une mini-cuvette en plastique pour ne pas perdre quoi que ce soit... car pour certaines pièces, elles se détachent d'autres auxquelles elles étaient liées et il s'agir de les retrouver.

    Le temps d'attente est fonction de l'organisme.(souvent une demi-heure suffit)

    Si le temps est excessif, il est possible que la décoloration atteigne certains détails qui étaient sombres et qu'il ne reste que la silhouette incolore

    Peut-être d'autres ont-ils l'expérience pour donner plus de détails.

    Cdlt

    SDS

     

    une image toute fraîche d'une capsule céphalique de larve de Tipula vue de dessous.

    Les tissus transparents étaient sombres à l'origine et le tout enveloppé par des chairs claires mais opaques

    On voit mieux au centre la dent (hypostomium) caractéristique pointant vers le haut et l'enveloppe de la capsule céphalique devenue transparente dont on aperçoit le contour

    Les bulles apparaissent avec la lyse des tissus... parfois il faut rincer abondamment la pièce observée pour éliminer les bulles et de toute façon éliminer l'eau de Javel superflue

    est évidente pour éviter d'en respirer les vapeurs ultimes, la lame chauffée par la lumière du condeuseur

     

    post-1605-0-14150400-1516559897.jpg

  15. @Sorde

    "je suis obligé de descendre la platine "

    je comprends bien mais si le contact a déjà eu lieu et qu'il faut descendre pour rendre nette la plaque anale, alors

    c'est que ce sont sans doute bien des extrémités de sensillae ou quelque chose comme cela (des fanions de supporter de foot ?).

    Si j'étais à ta place et avec tout le respect que je peux avoir pour tout animal aussi petit soit-il, je le tremperais quelques minutes dans l'eau de javel

    afin de ne conserver que les plaques chitineuses et l'exosquelette... ce qui faciliterait sans doute beaucoup plus, l'observation des détails critiques pour une éventuelle détermination

    Et je conçois que tu y aies sans aucun doute déjà pensé.

    Cdlt

    SDS

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