solito de solis
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@JM
Evidememnt, au premier abord on peut sentir la différence entre l'eau d'une flaque, d'une mare ou d'un petit lac face à la mer ou aux océans...
mais je ne vois pas trop de différence malgré tout, car les facteurs qui influencent la flaque qui en réalité est continue avec l'humidité ambiante dans l'air, dans la terre et qui n'est pas plus discontinue que le littoral marin ou les abysses
sont tout aussi multiples et inconnus.
On peut par exemple évaluer la présence des rotifères dans les mousses d'un arbre, à son pied, puis au milieu de sa hauteur puis plus haut et se rendre compte qu'il y a des gradients, tout comme dans un même bosquet, il y aura des gradients de distribution de l'orée à l'intérieur du bosquet, selon les arbres et leur âge etc...
JE pense que l'écologie doit "penser" à deux niveaux... au niveau très local, ponctuel, restreint, microscopique et au niveau plus global... simultanément... tout en sachant que les deux resteront très flous mais qu'ils se connaissent et s'influencent.
Sans pour autant que nous puissions connaître, en tant qu'intelligence humaine, tous les tenants et les aboutissants de ces continuités
Nous ne faisons qu'interpréter des moments.
cordialement
SDS
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Merci beaucoup, j'ai demandé à l'auteur (décédé) via une institution, une copie pdf du document
L'image concernant un extrait de la bibliographie renseigne à la lecture beaucoup d' auteurs concernés par l'Irlande, les îles Britanniques, le Nord de l'Europe,
Il nous manque énormément de manuels "locaux"
A la limite je pourrais même dire qu'il serait bon pour une écologie "saine" d'établir un atlas ou un manuel par région dans le temps, voire même par point d'eau, toujours avec le temps en considération (sur une année modèle par exemple)
Et dans la mesure où les populations d'insectes disparaissent... il est peut-être temps
Il suffit d'observer la variation de l'image d'une Daphnie en un point d'eau en fonction de la température de l'eau (de la saison) et des variations biochimiques de l'eau pour se rendre compte combien les
patterns et les références ne sont valides que par moments et souvent "à l'à peu près" bien que d'une manière générale, on peut avoir une très bonne idée de ce que l'on observe.
Par exemple, les cours d'eau de Haute Ardenne, en certains endroits sont très riches en hydroxydes ferriques qui colorent les spécimens et modifient grandement leurs couleurs, les rougissent et les noircissent parfois même
Ce qui est alors typiquement "local" et peu représenté dans les manuels de vulgarisation.
L'écologie bien qu'elle se doit d'être globale commence sans aucun doute par une écologie locale, très locale même... jusqu'à la mare dans le jardin.cordialement
SDS
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@JM
récupérer les vieilles batteries au plomb et laisser le H2SO4 évaporer son humidité partiellement à l'air au soleil...on passera de 35 % à un peu plus concentré, avec bien sûr une limite certaine qui ne sera pas
du H2SO4 concentré, évidemment puisque cet acide est aussi Hygrosocpique, avide d'eau...
Mais quelles sont les concentrations usuellement nécessaires pour la microscopie ?
SDS
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On peut indépendamment des techniques connues pour les coupes et préparations artisanales, congélation etc...
lire
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02311480/document
cet article super intéressant, mais inaccessible sans doute à l'amateur que nous sommes
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2820375/
etc...
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Cela mérite d'être publié dans un beau recueil d'histologie
J'aime bien cette précision concernant les cellules gliales comme étant les "nourrices essentielles" des neurones.
SDS
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Oui, on peut se servir d'un microscope comme si c'était un stéréomicroscope... et obtenir selon l'éclairage
des images qui valent bien la loupe.
Ce ver qui a déjà été observé bien des fois et notamment sur ce forum m'est très sympathique
C'est un Naididae et il est le seul ver segmenté oligochète qui possède un proboscis aussi long
On ne peut le confondre quasi avec aucun autre.
Il a des yeux très enjôleurs et il vit dans les eaux douces stagnantes
Ceux-ci ont été observés dans l'eau d'une fontaine publique, parmi les déchets végétaux et d'autres organismes divers
J'utilise souvent le négatif dans mes videos, car cela met bien en évidence après quelques réglages, les structures pileuses
des organismes qui sinon, se fondent souvent sur les fonds clairs.
On peut voir aisément le péristaltisme de ses voies digestives qui se propagent comme se propage nos propres intestins ou certaines partiesde notre oesophage. On peut aussi voir aisément vu qu'il est filmé dans un environnement non comprimé par un porte-objet les soies dorsales
et les crochets ventraux.
SDS
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La couleur naturelle du Sulfate de Cuivre Cu SO4 est bleue parce qu'il est hydraté CUSO4.5H2O (pentahydrate). Il n'est pas en soi combustible, mais le fait de le porter au rouge élimine les molécules d'eau
temporairement et donne un CUSO4 blanc. Il est lui aussi incombustible. La calcination n'est pas nécessairement une combustion mais une élévation thermique.
SDS
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@Horuse
L'acétone est effectivement aussi irritant que l'isopropanol pour les voies respiratoires surtout lorsque après avoir fixé un specimen on l'observe au binoculaire, le nez dessus(comme pour les préparations formol/éthanol/eau d'ailleurs)
mais en microbiologie benthique son inconvénient vient de la décoloration des tissus, ce qui est gênant pour la détermination de certains individus dont les caractéristiques colorées sont spécifiques.
SDS -
Pour illustrer ce post de mon ami Francisco chez qui je ne suis pas encore allé manger une Paella à Valencia...
une amibe de la famille, une cousine lointaine, observée dans une flaque d'eau résiduelle suite à l'assèchement d'un cours d'eau
d'ordinaire rapide et tourmenté. En voyant cette flaque je me suis demandé si je trouverais dans l'eau des animalcules et autres organismes propres
aux eaux lentiques. La rivière est habituellement lotique, c'est à dire qu'elle présente un fort écoulement et on y trouve peu ou difficilement des protozoaires.
Je me demande souvent d'où ils proviennent tant le passage d'un système à l'autre est vite significatif par la faune et la flore qui s'y développent.
Cette flaque contient pas mal d'amibes mais aussi des protozoaires divers dont des rotifères, des Nassula, et beaucoup de diatomées propres aux "eaux sales" ou eutrophes.
(Gomphonema pseudoaugur > pour un autre post)
On peut notre l'extrême souplesse de cette amibe et la diversité des formes qu'elle peut présenter ainsi que sa célérité.
SDS
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Hey
Effectivement, CaO est violent thermiquement lorsqu'il est ajouté à H2O sans précaution (entre 270 et 470 ° CS en fonction de la pureté de l'oxyde)Mais nous ne sommes pas des néophytes n'est-ce pas, même en chimie basique
Je me demande seulement qui a besoin d'éthanol aussi pur et aussi anhydre dans le cadre de la microscopie amateur qui nous passionne ?
En ce qui me concerne, je fixe mes prélèvements d'invertébrés à l'aide d'un mélange (30%-70%) d'une solution de formaline HCOH et de CH3CH(OH)-CH3 pur à 99.8%
Ce qui me permet de conserver mes petites bêtes sans trop les décolorer ou les gonfler...L'isopropanol n'est-il pas aussi efficace que C2H5OH pour la fixation des lames d'histologie ?
SDS -
Bonjour
Et il faut être bien équipé pour détenir du CaO nécessaire à l'opération (explosif)
SDS
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@Dominique
intéressante approche de ce "kefir" d'eau
En réalité cette boisson ne devrait pas porter ce nom, car le kefir est le résultat la fermentation du lactose
Cependant, en Russie, j'en ai souvent bu au lieu de la vodka ou après la vodka et il était préparé au départ de raisins et de pommes séchésLe "kéfir" d'eau est riche d'environ une quinzaine de probiotiques tandis que le kefir à base de lait est riche de plus de cinquante probiotiques.
Les grains de Kéfir que tu mentionnes sont des polymérisations synthétisées d'acide acétique et de zooglée : masses bactériennes dans une polymérisation de polysaccharides et de composés d'azote protéique .On appelle cela en russe le "riz de la mer indienne" CE n'est pas du riz bien sûr... mais l'aspect est celui du riz gluant pas trop cuit.
C'est un champignon dont la composition est acide citrique, alcool, protéase, acide lactique, acide pyruvique, caféine, amylase,
calcium, tanins, vitamine C, vitamine D, coenzyme q10, glucosides, acide foliqueIl y a des effets secondaires qu'il ne faut pas négliger
Interdit aux diabétiques insulinodépendants
Permis aux diabétiques "sucrés"
déconseillé à ceux qui ont ulcères à l'estomacdéconseillé à ceux qui ont des pathologies duodénales
déconseillé à ceux qui souffrent d'insuffisance rénale chroniquecordialement
SDS
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Ah... il y en a qui aiment les Cladocères... cela se voit...
et pas que ceux qui les utilisent pour nourrir les poissons de leurs aquariums...
mais aussi parce que les Daphnia ont révélé un code génétique de plus de 30000 gènes alors que l'humain n'en possède que 23000
ce qui les rend "sujet d'étude" très intéressant.
Ce cladocère Daphnia similis a été observé avec des milliers d'autres de ses cousines dans une mare publique d'un quartier délabré de la ville, soumis à l'éclairage
nocturne intempestif ce qui dérègle pas mal la biofaune de cette mare et le comportement de ces petits crustacés.Daphnia similis a une taille qui peut varier pour les femelles de 300 µ à 3 mm dans sa plus grande longueur épine comprise
La video présente toutes les caractéristiques utiles à la détermination de ce cladocère, notamment une vue de face, ce qui est assez difficile à réaliser
Mais cela permet de voir la forme de son "chapeau" qui est un critère de détermination.( cette illustration est extraite de https://www.biotaxa.org/Zootaxa/article/view/zootaxa.4161.1.1 )
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Toujours étonnant ce que présente Dominique, préparant secrètement ses sujets, il nous les offre ensuite avec élégance et belle documentation
Je me demandais à quel point cet événement qui a lieu au niveau de l'attachement des feuilles à l'arbre et à leur détachement se traduit au niveau des racines
par des comportements parallèles et si on pouvait imaginer les illustrer. Que se passe-t-il au niveau des radicelles et de la relation avec les mycorhizes
lorsque les feuilles de l'arbre ne fonctionnent plus en tant que machines à photosynthèse ?
cordialement, merci pour l'instruction
SDS
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@Micromonde aimant les Euglenes
Il existe plus de 800 espèces et ce n'est pas fini de les dénombrer
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@Pablito
Je ne suis pas certain que tu aies mis en évidence de la silice, tu serais très fort car il faut d'autres techniques microscopiques pour y parvenir et ils ne sont pas nombreux ceux qui s'y sont collés
Néanmoins, je reste esbaudi devant tes photos et si tu veux un peu de doc sur la silicification chez Equisetum (la prêle) voici un lienavec des explications sur les trichomes, les papilles et le Callose indispensable pour catalyser les réactions.
https://royalsocietypublishing.org/doi/full/10.1098/rsbl.2018.0338
cordialement
SDS
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Bonjour Pablito
Je suis très étonné de voir d'aussi belles photos, mais pas étonnantes émanant de toi, d'un organisme tel que la prêle
qui jadis servait aussi à nettoyer les fonds de casserole enfumés.
Il y a une grande différence entre la silice du quartz et des grains de sable par exemple, qui est une cristallisation SiO2/ SiO4
alors que le Silicium qui se trouve dans la prêle s'est adjointe du carbone pour être hydrosoluble.
La silice organique n'est donc pas dans la prêle sous forme de cristaux ! Je suis donc étonné aussi du résultat de la polarisation que tu montres sur tes belles photos.
SI la silice organique est soluble, elle est certainement plus malléable dans des circuits qui la conduisent éventuellement autour des stomates, que des cristaux de quartz
Donc la comparaison avec les diatomées me semble juste car dans les frustules on trouve le Silicium sous forme hydratée Si (OH)4
Mais ta comparaison de la polarisation de la silice cristallisée dans le quartz et celle des prêles ou des diatomées est je pense un peu audacieusen'est-ce pas ?
Cordialement
SDS
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C'est comme tu voudras.
SDS
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Voici par exemple une image du siphon de Aedes
etc...
Si tu souhaitais beaucoup plus de documentation, je peux faire un pack compressé avec tout ce que je possède sur les larves de diptères du genre Culicinae
et par Wetransfer te les faire parvenir
Culex:
Aedes
Tu peux aussi en augmentant la magnification observer les "spicules" ou dents qui sont sur le siphon
Elles aident aussi à la détermination pointue (lol)
Les déterminations exactes de larves de moustiques ne sont pas toujours aisées et comme pour d'autres diptères, il faut parfois suivre la ponte, la larve, la pupe et l'insecte adulte
pour être totalement et scientifiquement adéquat. Mais en général on ne pousse pas le bouchon aussi loin.
Il y a aussi les distributions géographiques qui jouent dans l'orientation de la recherche.
cordialement
SDS
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@Philippe
Je me permets de ne pas être en accord avec ton interprétation, mais ce n'est pas grave
Ce que l'on doit observer pour différencier Aedes de Culex qui sont tous deux des
c'est la proportion entre la longeur du siphon et la largeur de sa base, on appelle cela en anglais le Siphone index
Par exemple dans le cas de Culex pipiens ou Culex territans, il atteint une valeur de 5 à 6
Dans le cas des Culex, le rapport longueur/largeur est plus important que dans le cas des Aedes
Ton schéma de siphon est typique des Aedes et non des Culex qui est pour ce dernier plus long et moins trapu
L'index frôle le 4
Mais en attendant que je te fournisse plus de détails avec des images, laissons le doute planer.
cordialement
SDS
ps: Sur le siphon des Culex on voit bien plus marquées, les dents du pecten et la distribution des soies sur le siphon n'est pas comme celle de ta photo
Cette distribution des soies est un critère utile pour la détermination
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Une belle page documentée
L'organisme est si je ne me trompe et bien que l'on ne voit pas tout (je suis un gros voyeur) estune larve de moustique domestique
Aedes fuscus ou Aedes albopictusLa tête de la larve de Aedes aegypti est plus rondelette
cordialement
SDS
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Voici encore quelques détails émanant d'un texte anglais que je me suis empressé de traduire (il était assez simple)
Super intéressant, mais merci à Dominique pour le travail de présentaiton
La femelle du calmar du marché a une structure spéciale de ponte de capsule d'œuf adjacente à ses ovaires.
Tandis que les calmars plus océaniques, comme les calmars géants, font des blobs amorphes flottant dans l’océan, les calmars côtiers comme ceux-ci constituent une capsule plus consistante.
Parce qu’ils sont produits dans des eaux peu profondes où il y a des vagues et des vagues, ils ont probablement ce revêtement protecteur qui les empêche de se faire écraser.
Les pontes encapsulées contiennent aussi potentiellement des bactéries que la maman produit, fournissant une sorte de défense anti-prédateur et anti-microbienne.Les scientifiques ont constaté que dans les espèces atlantiques, la présence dans les feuillets de la capsule, des substances chimiques activant sexuellement les phéromones de ces espèces.
Lorsque les capsules sont au fond de la mer, les autres calmars qui n’ont pas encore commencé à s’accoupler frottent leur corps contre eux, ce qui les incitera à commencer à pondre des œufs.
Au cours de l’évolution, c’est probablement un bon indicateur du fait que ces œufs se portent bien car ils stimulent la reproduction de l’espèce.
Un autre fait intéressant est que vous pouvez avoir plusieurs paternités dans une seule gaine d’oeufs.
Les calmars femelles peuvent pondre des œufs de plusieurs mâles?
Les plus gros mâles, appelés gardiens, vont déposer un paquet de spermatozoïdes dans la cavité du manteau des femelles près de l'endroit où se forment les capsules. Les petits mâles seront agressivement repoussés s’ils se comportent de la même façon, mais ils se faufileront de face.
Maman a également une poche sous son bec et à l'intérieur de sa couronne de bras pour que les mâles faufileurs puissent venir y déposer leurs spermatophores. Une femelle pond environ 50 à 300 œufs et nous pensons qu'une femelle peut pondre environ 20 capsules au total.
Galle pointue du Hêtre
dans [VEGETAUX]
Posté(e)
@Dominique
J'adore vos présentations toujours bien documentées et illustrées en abondance avec ces coupes dont vous avez la maîtrise
Votre hêtre est donc un hêtre commun ou Fagus sylvatica, hôte de prédilection de ce diptère Mikiola fagi
cordialement
SDS