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GOOL Gomphonema olivaceum var. olivaceoides (Hustedt) Lange-Bertalot Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 T.88 f. 5-9 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 8 - 45 µm largeur: 3,5 - 13 µm 9 - 16 stries / 10 µm Ecologie: Espèce ubiquiste et diffuse. Espèce plus sensible que Gomphonema olivaceum var. olivaceum.
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Acheter un microscope.
Dominique Voisin a répondu à un(e) sujet de Maxime H dans QUESTIONS POSEES PAR LES VISITEURS A MIKOSCOPIA
Bonsoir Maxime, Première chose, va voir ici http://www.microscopies.com/ et surtout les articles sur la pelure d'oignon Après on pourra aller plus loin dans tes questions Cordialement Dominique -
Dans le milieu aquatique, le développement des diatomées est étroitement lié à la température, à l’intensité lumineuse, aux caractéristiques hydrauliques et physico-chimiques et par conséquent, aux variations saisonnières et annuelle du milieu. 3.1. Mode de vie en milieu aquatique 3.1.1. Diatomées planctoniques Les diatomées planctoniques vivent libres dans l’eau et sont représentées surtout par des Centriques isolées (Stephanodiscus, Cyclotella, Thalasiosira) ou associées en chaînes (Aulascoseira, Skeletonema) parmi les quelques formes Pennées du phytoplancton, se trouvent des colonies rubanées (Fragilaria) ou étoilées (Asterionella, Nitzschia). Les diatomées typiquement planctoniques sont souvent absentes dans la partie supérieure des cours d’eau où leur présence est souvent liée à des apports extérieurs provenant de retenues ou étangs situés en amont. Elles deviennent prédominantes dans les parties moyenne et inférieure des rivières et dans les canaux. 3.1.2 Diatomées périphytiques Les types de substrats déterminent des communauté diatomiques souvent très différentes. On distingue ainsi : - L’épipélon et l’endopeélon constitués d’espèces libres vivant à la surface et dans le sédiment - L’épipsammon qui désigne les espèces qui vivent à la surface des grains de sable - L’épilithon qui rassemble les espèces vivant sur les substrats durs et inertes de type pierres, blocs, galets… - L’épiphyton qui désigne au sens le plus large toutes les espèces fixées sur des objets immergés ou déposés à leur périphérie immédiate. Pour les calculs de l’IBD, ce sont les diatomées du périphyton et plus particulièrement de l’épilithon qui sont utilisées. 3.2. Température L’influence de la température de l’eau sur le peuplement diatomique est difficile à mettre en évidence par le simple fait que ce facteur n’est pas indépendant des autres paramètres environnementaux. Un changement de température modifie à la fois l’oxygénation, la viscosité de l’eau, la solubilité et la diffusion des éléments chimiques, ce paramètre agit donc, plus ou moins indirectement sur le métabolisme des diatomées. 3.3. Vitesse du courant La distribution en zone de courant (faciès lotique) est directement liée à l’efficacité de leur mode de fixation au substrat. On qualifie les espèces qui se rencontrent en eaux plutôt calmes de limnophiles alors que les rhéophiles sont davantage présentes dans les eaux courantes 3.4. PH Ce paramètre est déterminant pour la distribution des diatomées par ses effets induits sur la solubilité des différentes substances et sur la disponibilité du carbone. On distingue ainsi les espèces acidophiles, neutrophiles et alcaliphiles. 3.5. Salinité Seules les espèces présentant un pouvoir osmorégulateur important (diatomées dites euryalines) pourront être rencontrées à la fois dans les eaux complètement douce et les eaux saumâtres (Craticula halophila, Fragilaria pulchella). Les autres diatomées ne supportent pas de fortes variations de salinité (diatomées dites sténohalines) et leur distribution est étroitement liée à la concentration de sel du milieu. 3.6. Matière organique L’affinité pour les matières organique étant différentes d’une espèce à l’autre, différentes classe de tolérance aux charges organiques ont pu être mises en évidence : ainsi les espèces dites polysaprobes, supportant la décomposition des matières organiques et une oxygénation très faible voire nulle (Nitzshia umbonata, Nitzshia capitellata) s’opposent aux espèces dites oligosaprobes ne tolérant que des eaux pauvres en matières organiques (Achnantes minutissima). 3.7. Nutriments L’azote et surtout le phosphore, facteur le plus souvent limitant en eaux douces, interviennent dans la définition du statut trophique des milieux lacustres et lotiques. Une classification basée sur la richesse en nutriments permet d’opposer les diatomées dites hypereutrophes, abondantes dans les eaux où les nutiments sont en excès, (Cyclotella meneghiniana, Cyclotella atomus), des espèces oligotrophes que l’on trouve dans des eaux pauvres en nutriments (Diatoma mesodon, Nitzshia hantzschiana) 3.8. Teneur en silice Le besoin de silice varie d’une espèce à l’autre mais également au sein d’une même espèce, selon son stade de développement. Certaines espèce faiblement silicifiées, se développent normalement en présence de faibles quantités de silice. D’autres plus fortement silicifiées ont besoin de concentrations en silice plus importantes et peuvent présenter des formes anormales si la silice devient un élément limitant.
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Le squelette siliceux protège la structure interne composée : · d’un noyau pouvant contenir plusieurs nucléoles ; · de plastes dont la couleur peu varier du jaune très pale au brun et qui renferment des chlorophylles a et c , masqués par une quantité importante de carotenoïdes. La cellule élabore de nombreuses substances mucilagineuses qui jouent un rôle important dans la constitution et la protection des colonies, la locomotion, la flottaison et la reproduction. Deux types de reproduction sont distingués : multiplication végétative et reproduction sexuée. La multiplication végétative se fait par bipartition après une mitose. Chaque cellule fille conserve une valve de la cellule mère et en secrète une deuxième plus petite que la première : une réduction de taille progressive est ainsi observée au fil des générations. La reproduction sexuée intervient lorsque la taille minimale des valves est atteinte et permet de restituer des individus de grande taille. Les modalités de cette reproduction sexuée varie chez les Centriques et chez les Pennées. L’auxosporulation ou production d’auxospores est la forme la plus fréquente observée
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1 - Généralités sur les diatomées
Dominique Voisin a posté un sujet dans Indice Biologique Diatomique (IBD)
Les diatomées ou bacillariophycées sont des algues brunes, microscopiques et unicellulaires appartenant à l’embranchement des Chromophytes. Leur taille varie de quelques micromètres (µm) à plus de 500 µm. Apparues il y a environ 200 millions d’années après le Jurassique, le nombre d’espèces actuellement connu est proche de 11 000. Deux ordres sont distingués : Les Centriques, à symétrie radiale, rassemblant les espèces rondes et cylindriques Les Pennées à symétrie bilatérale, regroupant les autres espèces Leur faible besoin en lumière et en humidité pour se développer les prédisposent à occuper les milieux aussi différents que l’eau (douces, salées, saumâtres, courantes et stagnantes, suintantes et intermittentes…), l’air (aérosols) et le sol (sols humides, parois de cavernes…). Bien qu’unicellulaire, certaines espèces constituent des colonies aux formes très variables : En chaînettes (centriques), en ruban (Fragillariales) ou en étoiles (Asterionella) D’autres espèces à cellules libres, sont douées de mouvement autonome (Navicula, Nitzschia…) facilitant ainsi la colonisation de nouveaux substrats. Les diatomées ont la particularité de posséder un squelette externe siliceux, le frustule. Celui-ci se compose de deux valves s’assemblant comme le fond et le couvercle d’une boite. Les bords de ces valves (manteau) sont réunis l’un à l’autre par un nombre variable de bandes intercalaires. Manteau et bandes intercalaires forment la zone connective. L’ornementation des deux valves se caractérise par la présence de stries, côtes, cloisons, ponctuations, soies ou autres protubérances. Associées à la forme générale de l’individu, ces structures aident à la détermination des espèces. -
Bricoler un anneau de phase pour un objectif donné
Dominique Voisin a posté un sujet dans Testé pour vous
Bonjour à tous, Puisqu'on reparle des bricolage des anneaux de phase, voici une méthode largement inspirée d'un ancien article paru dans micscape La base du bricolage se fait avec des fichiers Word, une imprimante, du film dit « transparent de rétro projection » une paire de ciseau de la « patafix » pour maintenir les éléments de la peinture noire pour améliorer l’opacité du film si besoin. Le bricolage ci dessous est fait à partir d'un ancien condenseur Nikon pour contraste de phase pour lequel j'ai fabriqué un nouvel anneau pour utiliser un vieil objectif BBT Kraus x20 PH Le but du jeu est de placé au futur endroit de l'anneau une sorte de "cible" qui permet avec une lunette de centrage de mesurer le plus précisément possible la taille du futur anneau qui va bien Voici l'élément de base du bricolage : la cible une fois la cible imprimée à la bonne taille, je l'ai placée sur un support qui va correctement dans un des trous vide de mon condenseur La cible et son support le condenseur prèt à la mesure voici l'image de ce qu'on peut observer dans la lunette de centrage une fois le condenseur et l'objectif en place, mise au point faite sur une lame quelconque En comptant les secteurs de la cible il nous faut donc un anneau transparent entre les traits N° 4 à 6 Il n’y a plus qu’à fabriquer notre anneau en reprenant notre fichier Word qui a servi à faire les cibles Et l'anneau correspondant réalisé Le résultat brut sur une diatomée Je vous joins aussi le fichier Word avec des cibles et des anneaux tous fait, YAPUKA modifier pour votre usage particulier Anneaux_de_phase.doc Voilà, voilà... à vos imprimantes, pinceaux et autres paire de ciseaux Amitiés Dominique -
SSMI Stauroneis smithii Grunow Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.244 f.89: 16 - 23 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 12 -55 µm largeur: 4 - 9 µm Ecologie: Espèce ubiquiste.
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SPUP Sellaphora pupula (Kützing) Mereschkowksy Synonyme : Navicula pupula (NPUP) Taxon apparié : Sellaphora nyassensis (SNYA) Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.189 f.68: 1 - 21 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 10 - 90 µm largeur: 4,2 - 21 µm 16 - 26 stries / 10 µm Ecologie: Espèce polluorésistante. En eau douce et saumâtre.
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SPHO Stauroneis phoenicenteron (Nitzsch) Ehrenberg Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.239 f.6: 7, 8 ; f.8: 3 ; f.15: 2 ; f.18: 6 ; f.84: 1 - 3 ; f.85: 1 - 6 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 70 - 360 µm largeur: 16 - 53 µm 12 - 20 stries / 10 µm Ecologie: Espèce fréquente dans les eaux acides.
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SOVI Surirella ovalis Brébisson Références: Krammer & Lange-Bertalot 1988 p.178 f.125: 1 - 7 ; f.126: 1 Famille: Surirellacées Caractéristiques: longueur: 16 - 120 µm largeur: 12 - 45 µm Ecologie: espèce des eaux douces à légèrement saumâtres.
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SLHE Surirella linearis W. M. Smith var. helvetica (Brun) Meister Références: Krammer & Lange-Bertalot 1988 p.199 f.151: 2 - 4 Famille: Surirellacées Caractéristiques: longueur: 20 - 120 µm largeur: 9 - 25 µm Ecologie: Espèce ubiquiste, aussi fréquente en montagne qu'en plaine.
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NCTE Navicula cryptotenella Lange-Bertalot Taxons appariés: Navicula crytotenelloides (NCTO) Navicula radiosafallax (NRFA) Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.106 f.33: 9 - 11 et 13 - 17 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur:14 - 40 µm largeur: 5 - 7 µm (12) 14 - 16 (18?) stries / 10 µm Ecologie: Espèce ubiquiste, largement répandue.
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GPAR Gomphonema parvulum Kützing var. parvulum f. parvulum Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.358 f.154: 1 - 25 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 10 - 36 µm largeur: 4 - 8 µm 7 - 20 stries / 10 µm Ecologie: Espèce ubiquiste mais saprophile.
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ABIA Achnanthes biasolettiana Grunow var. biasolettiana Grunow in Cleve & Grunow Synonyme : Achnanthes linearis (ALIN) Taxon apparié : Achnanthes biasolettiana var. subatomus (ABSU) Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.63 f.36: 1 - 18 Famille: Monoraphidées Caractéristiques: longueur: 6 - 35 µm largeur: 3 - 6 µm 15 - 40 stries / 10 µm
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microphotography
Dominique Voisin a répondu à un sujet dans QUESTIONS POSEES PAR LES VISITEURS A MIKOSCOPIA
Bonjour, Le meilleur outil, c'est l'homme et son expèrience, on ne demande pas à Leonard de Vinci la marque de son pinceau !!! Penser qu'avec des outils on peut faire de bonnes images, révèle votre méconnaissance de notre pratique, mais nous sommes tout près à partager et à vous faire comprendre le long chemin qui mène de A à Z, venez nous rejoindre, on est finalement assez gentil Cordialement Dominique -
quels outils?
Dominique Voisin a répondu à un sujet dans QUESTIONS POSEES PAR LES VISITEURS A MIKOSCOPIA
Bonjour, Microscope inversé équipé en contraste interférentiel, micromanipulateur et surtout l'opérateur expèrimenté, mais ça ça ne s'achète pas.... :lol: Pour la partie matos, compter 20 000 €uros au bas mot... pour l'opérateur, son labo, etc compter 1 000 000... bon j'arrete de rigoler Le simple fait de poser la question montre que vous êtes très loin de pouvoir y arriver... Cordialement Dominique -
Microscope pour enfant de 9 ans.
Dominique Voisin a répondu à un sujet dans QUESTIONS POSEES PAR LES VISITEURS A MIKOSCOPIA
Bonjour Bastien, La loupe sans hésiter... c'est plus direct, pas de longues et délicates préparations, et c'est l'ouverture vers le tout petit monde, même si après, la passion grandie et qu'il soit utile de passer au vrai microscope, la loupe sera toujours utile pour un tas de chose.. Cordialement Dominique -
SKPO Skeletonema potamos (Weber) Hasle Synonymie : Microsiphonia potamos Références : Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.82 f.85:4-8 Famille : Centrophycidées Ecologie : En eaux saumâtres. Espèce planctonique.
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SIDE Simonsenia delognei Lange-Bertalot Références: Krammer & Lange-Bertalot 1988 p.135 f.84: 13 - 19 Famille: Nitzschiacées Caractéristiques: longueur: 7 - 15 µm largeur: 1,5 - 2 µm 16 - 22 fibules / 10 µm Ecologie: Espèce requérant une oxygénation élevée de l'eau.
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SHAN (SHTE) Stephanodiscus hantzschii Grunow in Cleve & Grunow 1880 Synonymie : Stephanodiscus tenuis (STTU) Références : Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.73 f.75 : 4 - 11 ; f.76 : 1 - 3 Famille : Centrophycidées Caractéristiques : Diamètre : 5 - 30 µm Stries finement ponctuées et radiantes. Epines marginales apparentes Ecologie : Espèce planctonique ubiquiste, affectionnant les milieux eutrophes.
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SEBA Sellaphora bacillum (Ehrenberg) D.G. Mann Synonyme : Navicula bacillum (NBAC) Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.187 f.67: 2 - 4 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: (25) 30 - 90 µm largeur: 10 - 20 µm 12 - 14 (16) stries / 10 µm Ecologie: Espèce ubiquiste et diffuse.
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SCRU Surirella crumena Brébisson ex Kützing Références: Krammer & Lange-Bertalot 1988 p.182 f.129: 1 - 5 Famille: Surirellacées Caractéristiques: longueur: 8 - 70 µm largeur: 8 - 30 µm Ecologie: Espèce des eaux saumâtres.
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SBRE Surirella brebissonii Krammer & Lange-Bertalot var. brebissonii Taxon apparié: Surirella minuta (SUMI) Références: Krammer & Lange-Bertalot 1988 p.179 f.123: 4, 5 ; f.125: 2 - 11 Famille: Surirellacées Caractéristiques: longueur: 60 - 70 µm largeur: 25 - 30 µm Ecologie: Espèce ubiquiste, en eaux douces et saumâtres.
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RSIN Reimeria sinuata (Gregory) Kociolek & Stoermer Synonyme : Cymbella sinuata (CSIN) Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.341 f.148: 10 - 17 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 9 - 40 µm largeur: 3,5 - 9 µm 8 - 14 stries dorsales au centre / 10 µm Ecologie: Vraisemblablement ubiquiste, généralement diffuse.
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SANG Surirella angusta Kützing Références: Krammer & Lange-Bertalot 1988 p.187 f.133: 6 - 13 ; f.134: 1, 6 - 10 Famille: Surirellacées Caractéristiques: longueur: 18 - 70 µm largeur: 6 - 15 µm Ecologie: Fréquente dans les eaux fortement eutrophes.