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Jean-Marc Babalian

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Messages posté(e)s par Jean-Marc Babalian

  1. Dudulle,

     

    Il y a des 10aine de photos et sujets consacrés à la résolution des objectifs, il suffit de chercher un peu !

    Un microscope conventionnel résoudra sans problème 300nm.

    Le micron est facilement résolu avec un objectif 40x

    Les meilleurs microscopes avec des éclairages conventionnels en lumière visible résolvent sous 200 nm

     

    JM

  2.  

     

    tu as raison sur le fond, mais je crois que la plupart des gens verront néanmoins le H en bosse sur la photo 1 et en creux sur les autres...

    D'ailleurs, il faut quand même se poser la question : dans la " réalité vraie ", ce H, est-il en creux, ou en bosse ? Si  j'en crois ce qu'on en dit ici page 6 : https://www.kmae-jou...ae198830901.pdf , "le nodule central est un  épaississement siliceux entre les pores centraux du raphée... Ce nodule, et donc  le centre de notre "H", doit  être en bosse et non en creux. Reste à savoir, effectivement, comment  l'on pourrait préciser cela à coup sur sur une photographie en 2D ? Peut-être faudrait-il indiquer d'ou provient la source lumineuse (virtuelle) qui éclaire la diatomée. Exemple ici sur la photo 1: si la source lumineuse vient du nord est, on en déduit, à cause des ombres portées, que le H est nécessairement en bosse ...

     

    Le problème avec le DIC c'est que l'interprétation d'un image est ambigue et ne reflète pas forcément la réalité. Le DIC n'est qu'une impression de fausse ombre qui permet de réhausser les images manquants de contraste ou de réfringence. La lumière ne vient pas plus d'un coté que de l'autre. La confirmation se fera plutôt grâce à un MEB par exemple.

     

    A+

  3. Bonjour,

     

    Le "H" en bosse ou en creux n'est juste qu'une interprétation du cerveaux par rapport à l'orientation de l'image. C'est identique à voir les cratères de la lune en bosse.

    Pour ma part je vois tous les "H" en bosse. Cela dépend des gens et de comment on se concentre sur la photo.

     

    A+

     

    JM

  4. Le cycle de Krebs n'est présent que chez les organismes aérobies, les procaryotes et les eucaryotes, pas chez les végétaux.

    Pour les végétaux, les protistes, les mycètes, c'est le cycle du glyoxylate (très proche de Krebs).

     

    Bien que ce que tu observes puisse être de l'acide succinique, pourquoi pas, la simple observation microscopique en polarisation ne suffit pas, couleur et forme. Je pourrais faire des photos avec les mêmes caractéristiques visuelles sur un tas d'autres éléments.

     

    Pour l'identification, il y a beaucoup de possibilités :

    cependant pour moi le plus simple, sans être sûr à 100%, il faut travailler avec un produit pur, ce qui n'est déjà pas simple.

    - Banc de Kofler, le produit est identifié ou plutôt confirmé, grâce à son point de fusion (185°). Bien que cela soit assez précis, on pourrait se tromper avec un autre produit ?

    - Ph métrie : permet déjà d'identifier que l'on a bien à faire avec un diacide faible. On fonction de la courbe on peut calculer les différents paramètres (pka, pkb...) qui peuvent être caractéristiques de l'acide.

    - Détermination de sa masse molaire (pas facile)

     

    Il y a évidemment des moyens bien plus techniques, complexes et affirmatifs, mais qui sont hors de nos portées, à moins de travailler dans un laboratoire bien équipé.

     

    A+

     

    JM

  5. Bonjour,

     

    Après les CD, DVD et blu-ray comme test en épiscopie,  j'ai trouvé cette lame préparée avec une partie de composant électronique. Je pense que cette partie doit servir à tester ou vérifier la qualité de la gravure. 

    Ce n'est pas une plaque test de Richardson, mais ce n'est pas le même prix non plus.

     

    Cependant, s'il n'y a rien de gravé en dessous de 100nm comme sur les lames test de très haute qualité, celle ci montre des détails pour les plus fin entre 300 et 400nm, ce qui est déjà pas mal.

     

    Je pars d'un plan large pour vous montrer la plaque, pour vous montrer les plus fins détails que j'y ai trouvé. Il y a peut-être d'autres détails fins, la plaque est assez grande si on veut l'explorer avec un objectif fort à sec.

     

    Pour les détails les plus fins, ils sont réalisés avec un objectif à immersion, la lame ne craignant pas grand chose si on la lave ensuite avec un dégraissant, type liquide vaisselle.

     

    post-88-0-80883700-1500969831_thumb.jpg

     

     

    Image prise au 100 à immersion, les points difficilement visibles au niveau du "7" font environ 350nm 

     

    post-88-0-83728200-1500969930_thumb.jpg


    Sur la série de lignes en angle droit que l'on voit, celles les plus à gauche font 0,4µm d'épaisseur.(calibré par le fournisseur de la lame)

     

    post-88-0-72149900-1500970076_thumb.jpg

     

     

    Si quelqu'un souhaite que je lui envois la lame pour tester son épiscopie, envoyez moi un MP.

     

    JM

  6. Bonjour à tous,

     

    Je poursuis le fil de ce message sur Navicula oblonga, comme diatomée test, commencé par Pierre.

     

    Comme je l'avais indiqué au-dessus, NO est une diatomée assez bien contrastée qui se révèle bien plus facile que A.pellucida et Pinnularia major ou nobilis.

     

    Elle reste un bon test pour un microscope équipé avec un bon objectif 100/1,30 et un condenseur à immersion. Là, comme souvent sur les diatomées tests, un condenseur avec une ON < 1,20 est nécessaire.

    L'utilisation de la polarisation se montre également d'un avantage non négligeable.

     

    Le contraste interférentiel ne permet pas de résoudre cette diatomée.

     

    La diatomée fait environ 140µm, et la période des stries est d'environ 250-260nm, soit environ 38-40str/10µm

     

    post-88-0-77460500-1499779383_thumb.jpg

     

    post-88-0-05908900-1499779421_thumb.jpg

     

    D'autres tests à venir...

     

    JM

  7. Bonjour Pierre,

     

    Je pense comme Claude, que les traitements et stacking doivent effacer une bonne partie des détails au profit de l'esthétique.

    Quand on agrandit les images sur l'écran, il y a plein de vide.

    Certains sites indiquent Navicula oblonga comme le test ultime, il reste difficile mais pas le plus dur.

     

    J'ai pris Navicula radiosa, je ne pense pas avoir d'oblonga.

    Elle est plus petite, et les stries (trous) sont espacés d'environ 0,20µm. 

    En comparaison, et c'est pour cela que j'ai pris cette photo, il y a des Amphipleura pellucida présentent avec les stries séparées (pas les perles cette fois). Là aussi les stries (trous) sont séparées par un espace de 0,17-0,18µm. Mais à la différence de Navicula radiosa, les trous sur AP sont plus petits, 90-100nm contre 120nm pour radiosa.

    La largeur des trous d'AP est plus comparable a celle de N.oblonga (100nm)

     

    Par contre la résolution grâce au contraste de la diatomée est bien plus aisée sur Navicula que sur AP, du fait de la géométrie de la surface des diatomées et de la surface des trous.

     

    De ce fait on a :

    pour AP, une période de 250-280nm  soit 38-42 stries/10µm (communément admis)

    pour NR, une période de 320nm, soit 30-32 stries/10µm

    pour NO, une période de 230-250nm soit 40-44 stries/10µm

     

    post-88-0-25769200-1494926877_thumb.jpg

     

    JM

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