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Dominique.

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Messages posté(e)s par Dominique.

  1.        Lignification     Topinambour    Tige  évolution   au cours de l’année

     

     

    Le topinambour  ( Helianthus  tuberosus) est  une plante  de la famille des  asteraceae  bien  connue  Ces fleurs  sont décoratives   et ses  tubercules sont comestibles  et toujours présents  sur les étals des marchés

    post-1079-0-41906300-1698093088.jpg

     

    Sa croissance est  rapide  au printemps   la  tige  est très souple  -Cette  tige  depasse  les 2 métres  en  automne   et  devient particuliement   rigide    -

    Comment  expliquer  cette rigidification ?

     

     Coupe  faite le   12  Mai  - (la tige   atteint  les   15 cm  de haut )

    post-1079-0-40871800-1698093098.jpg

     

     

    A--Epiderme

    B –Parenchyme cortical

    C –Cylindre central

    D –Phloème

    E --Cambium

    F –Xylème

    G –Rayons médullaires

    H –Parenchyme medullaire

     

     

    Coupe  faite le 16 juin

    post-1079-0-94330600-1698093107.jpg

    Zone  corticale

    A—Epiderme  sur lequel  sont apparus  des trichomes  (A’)

    B –Parenchyme cortical : son épaisseur  a  déjà  beaucoup diminué.

    C –Cylindre  central. Il  se situe  de plus en plus   vers la périphérie au dépend de la zone corticale

     

    Axe vasculaire

    D –Phloème

    E –Cambium qui assure la croissance  en centrifuge du Phloème  et en centripète  du Xylème

     

    Zone médullaire

    F –Rayons médullaires

    G –Parenchyme médullaire

     

    Coupe  faite le  6 septembre

    post-1079-0-40261400-1698093118.jpg

    post-1079-0-39429500-1698093128.jpg

    A--Epiderme

    B –Parenchyme cortical :

     

    Axe vasculaire

    C –Phloème qui  se lignifie

    D –Cambium

    E --Xylème

    F –On note la disparition  progressive des rayons médullaires  cellulosiques  qui  sont remplacés  par l’apparition de  faisceaux collatéraux   lignifiés   ce qui  augmente la rigidité de la tige .On noter aussi le début  de lignification des rayons medullaires  qui restent ( couleur rosé )

    F –Xylème

    Zone médullaire

    G   –Parenchyme médullaire qui  tend  à disparaitre  dans son centre

     

    Coupe  faite le  5 Octobre (la tige atteint 1,90m)


    post-1079-0-07165500-1698093373.jpg

     

    Zone  corticale

    A—Epiderme   Il s’est épaissi.

    B –Parenchyme cortical : Il a  quasiment disparu.

    C –Cylindre  central.  Touche désormais  l’écorce.

     

    Axe vasculaire

    D –Phloème   .Il est totalement   lignifié.

    E –Cambium   Il  s’est  aussi  lignifié (le diamètre de la tige  est désormais  fixé    et cette lignification  augmente la résistance de cette tige.)

     

    Zone médullaire

    F –On note la disparition  des rayons médullaires  cellulosiques  qui  sont remplacés  par des  faisceaux collatéraux   lignifiés   ).

     

    Conclusion

    La rigidité  de la tige  est liée   au développement progressif de la lignification    Ce processus  de lignification   débute  très tôt dans l’année  avec les  vaisseaux  de Xylème    et s’ étend  au Phloème   puis aux cambiums  .

    Par ailleurs   en même  temps que le parenchyme cortical se raréfiait   sont apparus  au cours  de développement  des  faisceaux  collatéraux  qui  se  sont  aussi lignifiés  ( ces  faisceaux collatéraux se  sont développés  au dépend  des rayons médullaires  cellulosiques  qui sont   de moindre  résistance ).

    La lignification est donc un processus  évolutif tout  au long du cycle de développement  de la  tige  du topinambour.

     

    Definition de Wikipedia

    La lignine (du latin lignum qui signifie bois) est une biomolécule, plus précisément une famille de macromolécules polyphénoliques, qui est un des principaux composants du bois avec la cellulose et les hémicelluloses. Ce biopolymère est présent principalement dans les plantes vasculaires et dans quelques algues rouges coralligènes, ce qui suggère une convergence évolutive de la biosynthèse des lignines entre ces algues et les trachéophytes. Ses principales fonctions sont de conférer de la rigidité et de la résistance mécanique aux parois cellulaires, ainsi que d'apporter une imperméabilité à l'eau et une résistance à la décomposition.

                                                        ****************************

    Remarque  technique  sur cette observation :

    Le protocole de coloration  a toujours  été le même  mais les résultats ne sont pas stables   Pour les 4 préparations  on a procédé  de la manière suivante et pourtant les colorations obtenues  sont vraiment  différentes.

     

     Coupe autour de 120 µm

     Bain dans un mélange  alcool/ acide acétique / formol  10 minutes ‘(AFA).

     Rinçage  puis Eau de Javel    du commerce   durée  jusqu’ au blanchiment  des échantillons.

    Rinçage  coloration avec un mélange  (solution de safranine 3 gtt + eau 6 gtt +  Solution d’Acridine 2 gtt )   3 minutes

    Rinçage       puis  bain dans une  solution d’Alun de Potasse  7 %  3 minutes

    Rinçage      coloration avec le mélange  (Astra Bleu 2 gtt + 6 gtt  d’eau + Bleu Alcian 2 gtt )    2 minutes

    Déshydratation  avec  un mélange  Alcool 95 +  Fotonal   1%       (pour éviter les bulles d’air)

    Xylène   quelques gouttes sur la lame  (pour éviter les  bulles d’air)

    Montage  Euparal

     

    Explication   possible  un manque de rigueur  dans les temps de manipulation  des échantillons lors des  différentes étapes   (  et peut-être 1 goutte de plus  ou de moins par mélange  - mais  la manipulation de la pipette Pasteur  ‘n’est  pas aussi évidente qu’ il   y paraît ) .

     

    Dominique.

     

              

     

     

  2. Film biologique    Chilomonas

     

       Dans  le jardin   il y a    un  seau  qui me sert à transporter les mauvaises herbes – la chaux    - les   fruits avariés  et toutes  sortes  de choses    Ce seau  est  resté  sans emploi  durant un certain temps   - se remplissant  doucement  de  l’ eau de pluie  - ( mais pas  depuis 15 jours  car  dans ce coin de Normandie  la sécheresse  s’ est installée  )

    Il y a  quelques  jours  est  apparu  un film   orange  à sa surface.

    post-1079-0-36047400-1697145084.jpg

     

    Ce milieu   turpide    révèle  un Ph  à 8,5   soit     basique

     La face   d’ ‘ une lame est posée sur la surface.  Celle-ci est  examinée   au X 100

    post-1079-0-91102300-1697145099.jpg

     

    Sur cette photo  on constate la présence  de  deux  types d éléments dominants

    --A -la présence  de protistes      qui  sont extrémement  mobiles

    --B-- la présence de microbes

                                                                                            Le protiste

    Examen  au X 600    - ( le problème  est   que pour les  forts  grossissements  tout  ce petit monde  bouge beaucoup ).

    post-1079-0-88016600-1697145110.jpg

         Taille 32µm de long

    A - Ce protiste  est porteur de deux flagelles  à situation apicale

    B - A la base  de ces flagelles   il existe  une dépression   le cytopharynx

    C - Le noyau  est situé  dans la partie postérieure

    D   Le cytoplasme  est bourré de grains ( d’ amidon ?)

    E   Il  existe   une vacuole contractile

                           Cette description  peut correspond  au genre Chilomonas

     

    Dans le précis de Protistologie  on  peut  lire  «  les  plastes  sont pariétaux  de couleur souvent vert olive  mais parfois  brune  ,  rouge  ou même bleue »  ce  qui explique  la coloration   brune  orangée  du film  ( l’eau en dessous  du film  est  transparente ) .

     

    post-1079-0-03520700-1697145133.jpg

    Classification:

    Empire:       Eukaryota

    Kingdom:    Chromista

    Subkingdom:Hacrobia

    Phylum        Cryptista

    Subphylum: Rollomonadia

    Class:         Cryptophyceae

    Order         :Cryptomonadales

    Family:       Cryptomonadaceae

    Genus        :Chilomonas

     

    Les microbes

     

    Il est réalisé une coloration de Gram   : technique violet de Gentiane 30 secondes  - rincer  - Lugol 20 secondes   - rincer  - Alcool 95  pour décolorer  5 à 10 secondes –Fuscine  30 secondes  -

    Séchage à 40 °C   Examen X 900


    post-1079-0-46204500-1697145556.jpg

     

     

    On  obtient    un résultat  Gram  négatif   pour un  microbe  de  type coccus   associés par 2(  Diplocoque   ) .

     

     

    Conclusion :

        Les films  biologiques  sont en fait des  milieux  complexes  - dans  celui-ci  il y a  deux espèces dominantes    Un diplocoque  gram négatif  et  un protiste  du genre Chilomonas . Il   y a probablement  d’ autres  espèces  mais elles ne sont pas facilement  identifiables  en raison  du surpeuplement   par la population de  cocci  et  de protistes

     

    . Une autre observation avait déjà été faite de ce phénomène  de film  biologique   avec pour  peuplement dominant  une algue   https://forum.MikrOscOpia.com/topic/13864-algue-sur-une-mare/?hl=%2Bfilm+%2Bbiologique

     

    Références:

    https://eol.org/pages/49278345

    Précis de protistologie de Pierre de Puytorac  et coll    edition Boubée 1997 – ( on prend conscience  de  la puissance des études  qui ont été  faite  au 20éme  siècle  sur les protistes    ( surtout en microscopie électronique ) – mais pour un amateur ce livre est illisible

     

     Dominique.

    dd

  3. Bonsoir  Jean -Marie   et Tryphon

     

      

       Tryphon ton  hypothèse   est  , en effet, correcte  mais  n' est pas  acceptable   si on se réfère  au site suivant 

     

      https://player.slideplayer.com/15/4736248/#

                                                         il faut cliquer sur l'image  pour les faire défiler

     

       Merci  Jean - Marie  pour l 'information .    D'aprés cette publication on pourrait  le classer parmi l' espéce Diphtherophora lata

             Amicalement

                            Dominique

  4. Bonsoir Jean - Marie

     

      Connais  tu  un site  pour la reconnaissance  des vers  ?  Je sais  que l' image du pharynx  est  un élément  important  pour la  détermination  ( en agrandissant  l' image  on  pourrait  y trouver  les indices   nécessaires    ) .

     

       Amicalement

                    Dominique.

  5. post-1079-0-09961500-1696454983.jpg

    Les hyphes sont septés  ( c’est  à dire cloisonnés entre  deux cellules  fongiques ).

    post-1079-0-52593000-1696454999.jpg

    On constate des cellules conidogénes ( production de spores directemement  d  'une cellule d' hyphe .

     

    Ces aspects    sont   compatibles avec  une moisissure  du  genre  Microdochium .

    Cette  moisissure  est bien  connue des cultivateurs  puisqu’ elle  fait  partie  des agents responsables  de la Furasiose    .Il  s’agit d’ une maladie  cryptogamique  du blé  .  La fusariose des épis   est provoquée par plusieurs  espéces  de  fungus  appartenant  aux  genres Microdochium  et Fusarium

    L’infection entraîne souvent le blanchiment de tout ou partie de l’épi  .  La fusariose qui affecte l’épi peut entraîner des pertes de rendement pouvant aller de 30 à 70 %. Ces pertes sont dues à la nécrose précoce des épis et à des grains mal remplis et déformés;

    Une diminution de la qualité boulangère et du taux de germination.     Les fusarioses sont à l’origine des mycotoxines.  

     

     

    Prélèvement  dans la partie  profonde

    Ce prélèvement    met  en évidence  la présence d’une grande  quantité  de vers

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    Il existe  un vers plat   de plus grande  taille qui   se déplace  sur la  lame     - il y en a très peu .

    post-1079-0-46981100-1696455229.jpg

    sur la petite  photo de droite  on met en évidence  la différence de taille  entre les deux espèce   -

    il y a  une erreur   sur le photo  de droite :  le vers plat   fait  0,950 mm  (soit  une longueur un peu plus longue que le vers rond )

     

    Je ‘n’ ai pas trouvé le nom de ces  deux espèces  .

     

    Les autres moisissures qui se sont développées  sur  le milieu de culture .

     

     

     

     

     

     


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    A  gauche  -    Sporange  et Sporangiophore   de Rhizopus (  en bas à gauche  examen  en episcopie )

    A droite  - Pénicillium

     

    Après  15  jours  d’ évolution  l’aspect  de la pêche  a changé  - la couche  de moisissures   a  disparu   ou  s’ est  considérablement atténuée  - par contre    il existe une couverture  grise  feutrée   dont  on  fait le prélèvement .

    post-1079-0-85734100-1696455397.jpg

     

    Il  s’agit  d’  une colonie de Levures   dont le développement  a été permis  par les modifications  des  tissus  de la pomme sous l’effet  de la moisissure  et des bactéries .

     

     

     Enfin  on constate    comme à chaque   fois  qu’un fruit  est laissé à pourrir   au grand  air  le développement de drosophiles    avec la présence  à la base  de  la pêche   d’un grand  nombre   de pupes

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/18780-trompe-mouche-drosophile/?hl=drosophile

    post-1079-0-37618400-1696455389.jpg

     

     

     

    La pourriture  d’un  fruit   devient un   microcosme  pour les saprophytes  qui trouvent leur carbone  dans la matière organique  morte  Ce monde est surtout  dominé  par  les moisissures   et les bactéries - J’ ai  laissé le milieu  évoluer -    Après  15 jours   le Penicillium   et le Rizopus  se  sont  installés  en maîtres . puis  ont quasi disparu  pour  être  remplacés  par une vaste colonie  de levures  - Après  15 jours les  drosophiles sont  toujours là.

     

    Ref

    Czapek  https://fr.sperohope.com/agar-czapek-fundamento

    Fusariose  du blé

    https://mycolab.pp.nchu.edu.tw/rice_fungi/species_info.php?species_name=Microdochium%20poae

    htt W. Microdochium trichocladiopsis (ex-type CBS 623.77). Scale bars: H = 100 μm; G = 50 μm; others = 10 μm.ps://plantpathogen.org/homepage/38-microdochium

    https://www.gene.affrc.go.jp/databases-micro_images_detail_en.php?id=30774

     

       Dominique .

     

  6. Pourrissement : le cas  d’une pêche - les agents responsables

     

    Dans  un coin du garage   une pêche  n’  a pas été emportée à la  cuisine  - Elle   a subi  son processus de dégradation  habituel

    Mais  quels  sont les  agents responsables  de cette dégradation  en dehors   de l’inévitable  prolifération  bactérienne .

     

    Prélèvement   de la couche  superficielle :

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    Le premier  aperçu  est  celui   d’une prolifération   de  moisissures   - Les colonies bleutées  sont  habituelles  sur les   fruits en cours de pourrissement   .Ce sont  des colonies de Penicillium     -mais   quel  est le  nom de la colonie marron  et noire ?  .

    Un prélèvement local  ne donne  souvent  pas de solution  exploitable    ( images microscopiques  trop  confuses  ) d’où la nécessité de  faire une  culture   .Un milieu de Czapek  est fabriqué

    Les  boîtes de Petri  ensemencées avec un milieu  dilué  au 100   ( prélèvement   d’un fragment  mis  dans  un flacon de 10cc   -prélèvement de 1 c dans 10 c  -   2 fois  de suite ) Étalement par gouttes  sur le milieu  et  mise   à l’ étuve à 25 °c   :résultat  48 heures  après

    post-1079-0-36046900-1696453782.jpg

     

    Dans chaque  goutte   on constate  le développement   de colonies  noires    -A noter  en haut à gauche  une  colonie de Rhizopus  de croissance  extrêmement  rapide .et envahissante . 

    Examen  à la  binoculaire   de ces colonies noires :

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    Prélèvement  d’une  colonie   et  étalement  sur  un lame  - on fait une  coloration   au Rouge Congo Ammoniaqué.

    post-1079-0-99796200-1696453806.jpg

    Le  schéma  initial  résume  les  différents aspects  que l’on  va  rencontrer  en examinant la lame

     Sur la photo de droite   il est mis en évidence ce qui ressemble  à des  sporodochies  ( ce sont   des regroupements  d'un agrégat de filaments et de conidiophores le tout ayant une forme de coussin.

    post-1079-0-93309900-1696453821.jpg

    Les cellules sont  souvent  groupées  en stromas     qui  forment  des masses irrégulières de filaments végétatifs.

     

     

     

     

     

     

  7. Polypore 

                                                     Genre    Trichaptum

     

    Du fait de la sécheresse  le sol de la forêt n’ est pas très riche en champignons  - Les polypores  par contre  ne sont  pas difficiles à trouver .Dans la rue  du jardin  botanique  le tronc  d’un vieux charme mort   est toujours  en  place  - Dessus existent   plusieurs  colonies de polypores . Ces colonies se développent depuis plusieurs années.

    Habituellement l'apparition des sporophores  des  champignons est intermittente du fait des variations climatiques et leur durée de vie est souvent très courte (quelques jours) ; mais le vie de certains  sporophores   peur dépasser quinze ans chez les polypores coriaces comme  c’est le cas  pour le genre Trichaptum

    Cette  longue   survie   implique  une  structure qui puisse  résister  aux intempéries.

    post-1079-0-43444900-1695324149.jpg

     

    Exploration de la structure  de ce Basodiomycéte .

      Coupe d’une langue de ce polypore

    post-1079-0-48978100-1695324166.jpg

    La coupe    met donc en évidence 3 zones

    Une  zone d’ attache  au  tronc  - d’où partent les hyphes  qui  vont coloniser le  bois  en  cours de décomposition   -

    Une  zone   épaisse   qui assure  la rigidité  et  la fixation

    Une  zone  fertile    périphérique ,  située  en position inferieure,  où  vont  se développer le sporocystes                       

     

    Une  zone d’ attache  au  tronc  - d’où partent les hyphes  qui  vont coloniser le  bois  en  cours de décomposition   -

    post-1079-0-40121000-1695324185.jpg

    Une  zone   épaisse   qui assure  la rigidité  et  la fixation  ( X100 ).

                                 Partie  superieure :

    Cette zone  de coupe est située  près  de sa fixation sur l’ arbre – il est  constaté que les hyphes semblent morts  et qu’ils forment un amas compact   du moins dans sa partie supérieure.

    Coupe   en dessous  de la  zone  ci-dessus  qui est la zone de circulation entre les hyphes  qui  pénètrent le  bois  et le sporophore

    post-1079-0-17215200-1695324200.jpg

     

     

     

     


    post-1079-0-68022900-1695324553.jpg

    La structure   est formée  d’un emmêlement  d’un  grand nombre d’ hyphes.

     La zone génératrice :Les lamelles sont  situées  sur la partie  inferieure   du sporophore :

    post-1079-0-89545800-1695324565.jpg

    Vue de la face inferieure   sur un sujet plus  jeune  que  celui  utilisé  pour  les coupes précédentes.

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    Coupe d’une lamelle  X 100

    post-1079-0-76383400-1695324592.jpg

    Les zone fertiles sont donc situées  de part et d’autre  de la lamelle  qui   est formée  par un compactage d’ hyphes :

    Images  précisant  le développement  reproducteur  et la zone  inter lamellaire  dans sa partie  distale .

    post-1079-0-80352100-1695324740.jpg

    Les spores :

        L’examen  des  coupes  met  aussi  en évidence   trois   types  de spores :

    Les conidies  ( ou spore asexuées

     

     

     

     


    post-1079-0-21604400-1695324888.jpg

     

    Le  plan profond  est formé par de très nombreux  hyphes    - Le plan  superficiel  est lui  formé  de structures  cellulaires rondes /ovalaires  plus ou  moins régulièrement  empilées . devant  correspondre à des  empilements de conidies (Une conidie (ou conidiospore) est une spore assurant la multiplication asexuée des champignons-).

     

    Les chlamydospores  ( spore asexuée de résistance ).

    post-1079-0-80750700-1695324895.jpg

     

    Les chlamydospores sont des spores asexuées de forme sphérique ou ellipsoïde, produites par certains champignons basidomycètes. Elles sont généralement plus grandes que les spores sexuelles (basidiospores) et sont entourées d'une paroi épaisse et résistante.

    Les chlamydospores sont produites dans diverses conditions, notamment en réponse à des conditions défavorables, telles que la sécheresse, le froid ou la malnutrition. Elles permettent au champignon de survivre à ces conditions et de se propager lorsque les conditions redeviennent favorables.

    Les basidiospores . 

       Dans  cette observation malgré  un nombre  important  de coupes  il  a été très difficile de mettre  en évidence   des basides   et encore moins des basides  correctes surmontées  par son image  bien connue  avec  ses 4 spores  .Cette forme sexuée   de reproduction n’ est  donc  pas la forme  dominante .

    post-1079-0-89024000-1695324909.jpg

       Ces spores  sont  en effet  la forme  sexuée de la propagation du champignon .

    post-1079-0-30433700-1695324917.jpg

     

    Ces spores  sont  en effet  la forme  sexuée de la propagation du champignon .

    La baside sur la droite  de la  photo    est  de qualité  plus que modeste , elle   est porteuse  d’une  seule  basidiospore  et le stèrigmate  qui la  lie à la baside  n’est pas visible .

     

    Les basidiospores sont formés  par  l’union  des deux noyaux haploïdes ( n chromosomes )  des cellules d'hyphes de polarités différentes  ( on ne parle pas de sexe ) qui convergent deux à deux, ces  deux noyaux  coexistent d’abord sans caryogamie puis  s’unissant forment  un Zygote  à 2n chromosomes 

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    Ce zygote va subir une méiose  qui  va  donner   naissance  à  2 noyaux   haploïdes  ( n chromosomes  )  En fonction  du nombre de mitoses  qui vont suivre  on va obtenir  2  ou 8 spores  - ( mais beaucoup  ne se développeront   pas  ).

     

    Kingdom:      Fungi

    Division:        Basidiomycota

    Class:            Agaricomycetes

    Order:             Hymenochaetales

    Family:           Incertae sedis

    Genus:          Trichaptum

    Murrill (1904)

     

    Référence :

    Les champignons    mycologie fondamentale  et appliquée    de P Boucher  et col     editeur Masson

     

           Dominique

     

     

     

     

  8. Bonsoir Jean -Luc  ,  Jean-Marie  ,    tous.

     

        Les coupes  ont été  faites  après  avoir placé  l' élytre  sans préparation  dans un moule où j' ai coulé  de la paraffine   - le bloc a été coupé  au Microtome  de Minot 70 µm  d' épaisseur-

       Le mécanisme  d' ouverture  des élytres   est musculaire  seul l' aile  s 'ouvre par pression hydraulique ( hemolymphatique ).

     

        Amicalement

                     Dominique.

  9. Coléoptère  élytres  ailes

     

    Lors d’une  marche  dans la forêt de Balleroy    ( 14 ) , on  découvre   , gisant  sur le sol   une lucane cerf-volant femelle   - avec  une élytre entre ouverte .

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      Les coléoptères  ont  deux paires  d’ ailes   - 2 ailes  du plan supérieur  ou élytres   -  et   2 ailes  du plan inférieur  membraneuses .

       Au toucher l’élytre   est   rigide  - franchement   dur  - non pliable   .Une coupe  de cette élite  est réalisée :

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    La  résistance de  cet organe  tient   à sa structure   - Il est  constitué  de plaques     comme  sont réalisées  les poutres en lamellé-collé  dont la résistance  est telle qu’ elles   permettent des portées  de 45 mètres ;

    Image  en lumière  polarisée .

     

     

     

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    L’aspect  est celui d’un  empilement  cellulaire   qui  s’organisent  par plaques .

    Les  élytres  sont constituées   - comme le reste  du squelette  externe  des insectes de chitine  - Cette  protéine est renforcée  par la présence de  calcium  et de phosphore

    L'élytre des coléoptères est constituée  de trois couches cellulaires principales :

       --  L'épicuticule est la couche externe de l'élytre. Elle est composée de chitine et de lipides. Elle est imperméable à l'eau et à l'air.

        --L'endocuticule est la couche intermédiaire de l'élytre. Elle est composée de chitine et de protéines. Elle est plus flexible que l'épicuticule.

        --L'hypoderme est la couche interne de l'élytre. Elle est composée de cellules vivantes. Ces cellules produisent la chitine et les autres substances qui constituent l'élytre.

    En plus de ces trois couches cellulaires principales, l'élytre contient également des poils, des glandes et des cellules sensorielles

    Les glandes sont présentes dans l'hypoderme. Elles produisent des substances telles que de la cire, des phéromones et des toxines.

     

    Les élytres  protègent  deux ailes  membraneuses :   Ces  ailes membraneuses  ont  2 positions :

       Repliées :

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    Ouvertes :

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     Comment  ces deux  ailes pliées  peuvent elles  se déployer ? ( elles  le  font   avec une très  grande rapidité  comme on peut  facilement le  constater  quand on assiste à  l‘ envol d’une coccinelle ).

    L’aile  est pourvue de  deux  articulations :  

      Articulation   sur le bord  d’attaque  ( X 40 + recadrage).

     

     

     

     

     

     


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    Articulation   au milieu de l’ aile  sur  une  grosse  nervure  ( X 40 +recadrage )

     

     

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    Par quelle   mécanisme   ce  déploiement des ailes  peut-il  se faire   Puisque  il n’est pas possible de mettre en  évidence   la  présence   ni de muscle , ni de tendon ?

    En réalité  l’examen  bord  des nervures  semble  apporter la solution :

    Articulation   antérieure : photo prise le long du bord  d’attaque :

     

     

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    Articulation du milieu de l’ aile le long  d’une nervure :

     

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    Sur ces  deux photos  au X 100  il est  mis en évidence  la présence d’un  système  vasculaire  - Le moteur  du mouvement  des ailes   est  donc  de  type  hydraulique    à l’ image   des bras  des  gros instruments  de travaux   publiques   - L’ hémolymphe  comprimé  par les muscles  thoraciques  va  conduire  à une modification  de la forme  des articulations   dont la conséquence  sera  l’ ouverture de l’ aile  ( ce qui  explique  que les articulations  ne sont pas  comme  celle  de  notre  fémur  avec le bassin   ou de notre  humérus avec l’ omoplate qui pour  fonctionner   nécessité la traction de tendons  ) Ici   c’est  la déformation des surfaces articulaires qui  va créer le mouvement .

    Le mouvement  des  élytres  par contre  se déplie  pas  activité  des  muscles et des tendons thoraciques .

     

    Régne                                Animalia

    Embranchement                Arthropoda

    Sous-embr.                        Hexapoda

    Classe                                Insecta

    Sous classe                        Pterygota

    Infra classe                         Neoptera

    Super ordre                        Endopterygota

    Ordre                                  Coleoptera

    Sous-ordre                          Polyphaga

    Infra-ordre                           Scarabeiformia

    Famille                                Lucanidae

    Genre                                  Lucanus

    Espéce                                Lucanus cervus

     

    Quasi menacé

     

                                           Dominique

     

  10. Bonjour Jean-Marie

     

          Je pense que l’ on peut placer  ces  plantes  dans un jardin public  à condition de les enlever  dès que  les   fruits  sont mûres  .Cela nécessite  donc  une surveillance   Je vais  faire attention à l’ évolution de  ces plants  -( sinon  je  signalerai à la municipalité  le risque  et la nécessité  de  les  enlever  dès la fin aout  - période  ou les   graines ne sont pas encore expulsées )  -  - Ces plants  ont-ils  une toxicité moindre ?    - il faudra  se renseigner .

     

          Amicalement

                       Dominique

  11. Ricin commun            

     Ricinus communis

     

    Cette année  la municipalité  a décidé  de placer des plants de Ricin  sur les massifs du parc public-le résultat  est très  agréable :cette plante par  son feuillage  et  l’ aspect  inhabituel  de ses feuilles  donne  une impression  d’ exotisme  dans  ce petit port normand

     

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    Les fleurs sont regroupées ( Formant des cyathes  - caracteristiques  des euphorbiacés  dont   fait partie  le Ricin commun

    Les fleurs  mâles et les fleurs  femelles   sont portées  par la même  plante  ( La plante  est dite monoïque).

    Elle  fleurit   avec le début de l’ été .

    Je propose   de regarder cette plante au travers  du microscope

    La  feuille      

    La tige

    La fleur mâle

    La  fleur femelle   - la graine

     

     

    La feuille

    Les feuilles sont palmées (avec 5 à 7 lobes pointus), dentelées, vertes avec des nervures plus ou moins rouges. Elles sont reliées à la tige principale par de longs pétioles (30 centimètres).

     

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    Coupe  de la feuille  à hauteur d’une nervure

     

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    A – Epiderme

    B – Periderme    (Phelloderme -phellogène)

    C – Zone  qui  contient  de la  périphérie  vers le  centre : les cellules de collenchyme – les cellules parenchymateuses  - le cellules de sclérenchyme

    D – Xyléme primaire

    D – Xyléme secondaire

    E – Cambium

     

    Coupe  d’une  feuille  à hauteur  du limbe

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    A –Cuticule

    B --Cellules  palissadiques

    C –Cellules  du mésophile

    D –Lacunes aériennes  (  contenant  l’ oxygène produit par le processus de photosynthèse  et le CO2 d’origine  extérieur  )

    E –Epiderme  inferieur

     

    La tige  principale

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    A – Epiderme

    B – Periderme  (assise subéro-phellodermique ou cambium subéro-phellodermique, est un méristème secondaire cortical  )

    C –,Endoderme correspond à l’extrémité du cylindre central d’un faisceau libéro-ligneux– Phloeme secondaire

    D – Cambium périphérique

    F – Xyléme 

    G –Cellules  médullaires     

                                                      

    La tige  porte  des fleurs  mâles et femelles


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    A—  Fleur mâle ouverte avec son bouquet d’étamines.

    B --   La fleur  femelle   a ici laissé  la place   aux fruits en cours de développement.

     

    Les fleurs  mâles   sont  groupées  le long de la tige :

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    L’ efflorescence  des petites  fleurs mâles  ,  (Cyathe de fleurs mâles )- Par contre  dès leur  ouverture  elle développent  des  bouquets blancs

    Ces étamines ont la particularité  de former  des  arborescences  par division dichotomique des filets ; L’anthère est fixée à  chaque fin de division dufilet de l'étamine par le « connectif »,

     

    Elle est composée de deux thèques possédant chacun deux sacs polliniques avant maturité, nombre constant chez les Angiospermes. Ceux-ci fusionnent à maturité pour donner deux loges (anthère biloculaire),. Elles s'ouvrent, généralement par déhiscence, pour répandre les grains de pollen à l'extérieur.

     

     

    L’organisation des étamines:

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    Les anthères:

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    La dispersion  se fait  par le vent .

     

     

    Le pollen:

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    Taille des  pollens  autour de 50 µm .

     

    Les fleurs femelles

     

    Elles possèdent  5 tépales

    Elles  forment des  inflorescences  très  rouges.

    La fleur du ricin commun a 3 carpelles. Fusionnés qui forment  le Gynécée.

    L’ensemble des carpelles forme le pistil central  surmonté de  3 stigmates qui  sont  bifides

    L'ovaire contient   3 ovules,

     

    Photo  des  3 stigmates :

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    Les fruits

    Ce sont  des capsules  tricoques :  

    Ces fruits   sont l’un des éléments les plus spectaculaires   de la plante .Leur péricarpe  rouge  est très ornementé  de longues  pointes .

     

     

     

     

     


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    La coupe   d’une  graine :

     

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    Ces graines  ont  des propriétés toxiques, La toxine  : la ricine  est  capable d’inhiber la synthèse des protéines en attaquant l'ARN des ribosomes,

    entraînant la mort cellulaire.

    Elle est présente à une concentration variant de 1 à 10 % dans la graine de ricin.

     

     

    Il est réalisé  une coupe  du péricarpe  qui enveloppe la graine :

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    A --   Téguments  de la graine.

    B --   L'endocarpe est la couche la plus interne du péricarpe. Il est généralement mince et adhère à la graine

    C –   Le mésocarpe est la couche intermédiaire du péricarpe. Il est généralement plus épais que l'épicarpe

    D –   L'épicarpe est la couche la plus externe du péricarpe. C’est  cette  couche  qui  donne cet aspect spectaculaire   à ce fruit  grâce au développement  d’ importantes ornementations  .

     

    La graine :

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    Les  graines  seront évacuées  par des déhiscences  latérales  qui  au mois d’ Aout ne  sont pas  encore  visibles  -

     

     

    Classification classique

    Règne           Plantae

    Classe           Magnoliopsida

    Ordre            Euphorbiales

    Famille          Euphorbiaceae

    Genre            Ricinus

    Nom binominal

    Ricinus communis

    L., 1753

     

     

    Pour en savoir plus :

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ricin_commun

     

    La totalité de la plante semble toxique en raison de la présence d'une lectine glycoprotéique : la ricine. La concentration en ricine est maximale dans les graines qui renferment par ailleurs des protéines, de l'eau et des lipides. Ces graines sont riches en une huile qui doit ses propriétés purgatives à la présence de l'acide ricinoléique. qui altère la muqueuse intestinale et provoque des pertes importantes en eau et en électrolytes (sels minéraux), d'où son action purgative intense et irritante. La ricine, protéine présente dans la plante et les graines, est une toxine .  . Le passage à l'autoclave de la farine pendant 15 minutes à 125 °C détruit la ricine.

     

    On considère que trois graines peuvent être fatales à un enfant, quatre graines peuvent déterminer une intoxication sérieuse chez l'adulte et six à huit graines pourront lui être fatales. Les pigeons ramiers sont également sensibles aux graines de ricin et de nombreux cas d'intoxication ont été constatés dans les villes qui en utilisaient comme plante ornementale.

     

    La production   des graines  de ricin  dépasse  les 100 millions de tonnes  par  an   ( Production surtout en Inde  - en Chine  et au Brésil )

    On l'utilise depuis peu comme source de biocarburant.   L'huile est également utilisée comme lubrifiant dans les moteurs de voitures de course et de modèles réduits.

    Il entre dans la composition d'une matière plastique (non-biodégradable) nommée Rilsan.

         Dominique.

  12. Samare 

     

     

    A cette période de l’ année   certains arbres  de nos  forêts   se couvrent   de   gros bouquets de  formations  ailées  -   Il s’agit  de la période de fructification –Les samares  sont   un moyen  utilisé   par certains  arbres   afin de disséminer  leurs graines   - Les Erables  - les Frênes sont  les plus fréquents de la région   - (Les Ormes  ont disparu il y a  quelques années ).

     

    Définition    :En botanique, la samare  est un fruit sec indéhiscent, c'est-à-dire un akène (contenant une seule graine), muni d'une excroissance en forme d'aile membraneuse, formée par le péricarpe.

     

     

    L’ Érable  sycomore:

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               La samare double ou disamare (qui dérive d'un ovaire à deux carpelles) est le fruit des érables (Acéracées). Cette photo montre que le Gynécée  de la fleur  peut  parfois  être constitué de 3 carpelles    et  par conséquent  donner  naissance  à  une trisamare.

               La samare  est donc  constituée  de   deux parties   - une aile   qui  présente  un bord  d’ attaque   et  une asymétrie  entre les deux  faces  

                                                                                                        - un fruit arrondi  situé  à ‘extrémité  supérieure   de la samare    ( on verra plus  tard les raisons  aérodynamiques  de cette position )

     

     Coupe  d’une samare du sycomore:

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    Cette  coupe   met  en évidence  une  symétrie  de structure  des  faces  supérieure  et inférieure  de la Samare

     

        Le  fruit  du Sycomore  est porté   à l’ extrémité  de la samare.

        Ce fruit  est constitué   du péricarpe   et de la graine

     

        Le péricarpe :

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    Le péricarpe est divisé en trois couch,

        A –  L’ épicarpe    ( ou exocarpe )   qui est  une  couche mince  et durcie  ( non ligneuse) .

        B  -- Le mésocarpe     ( qui  est  chez beaucoup de fruits  la partie succulente  ici il existe simplement   plusieurs  couches  de cellules  avec  de nombreux  axes vasculaires.

        C – L’ endocarpe   de consistance  variable  suivant  les fruits  mais   qui  ici  est ligneuse.

     

      ------  L’ épicarpe (la peau)  est habituellement une mince couche durcie de couleur bien que généralement pas ligneuse; cette couche est encore nommée l'exocarpe;

      ------  Le mésocarpe (la chair)  est habituellement construit par de nombreuses grandes cellules et constitu une partie succulente du fruit;

      ------  L'endocarpe peut avoir une consistance similaire à celle de mésocarpe ou durcir beaucoup.

     

    Certains types de fruits ont leur péricarpe fusionné avec le tégument de la graine en une seule couche appelée caryopse (le grain). Les plantes concernées sont des herbacées, essentiellement des céréales comme : le blé, le maïs et le riz, et la plupart des céréales cultivées dans le monde.

     

    La  graine:   

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    La graine

    • A – Le Tégument :  ce tissu constitue le tissu protecteur  il  est constitué d’une couche  de plusieurs cellules  qui entoure  complétement l’ embryon et ses réserves  - .Il existe cependant  un petit orifice  le micropyle   , où a pénétré  le tube pollinique pour  la fécondation .Chez l’ Erable  sycomore  le tégument  n’ adhère pas  au péricarpe..  
    • B -- Albumen :  Dans cette  graine  il n’ y a pas  d’ albumen ; elle est dite Exalbuminée  ,dans  ce cas  les réserves  sont stockées   directement  dans les  cotylédons.

    .       . C – L’embryon : Dans  notre  observation  l’embryon n’est pas développé   et se limite à une masse  cellulaire  non différenciée.

              D – Les deux  cotylédons qui assureront la photosynthèse   dès  leur apparition  à la lumière  solaire.

     

     

    Histologiquement  existe -il   une différence d’organisation   entre l’ aile d’une samare  et  une feuille ?

    Il  est réalisé  une coupe  des  deux  éléments .

     

    La feuille :

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    On retrouve   chez  la  feuille  une asymétrie  entre les   faces  exposées  à la lumière  et les  faces  inferieures  exposées  à l’ ombre

     A – Cuticule

     B   -Couche  de  cellules palissadiques

     C  - Couche  dite  lacunaire    ( liée  aux échanges  gazeux   avec l’ extérieur  grâce aux stomates )

     D  - Axe vasculaire  contenu dans une  nervure      fait  de la reunion d’un grand  nombre  de vaisseaux

     

    La samare :

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     A – Couche  de cellules  épithéliales.

     B  - Parenchyme  médullaire.

     C -  Couches   de cellules  epitheliales    identiques  à celles de l’ autre  face  de la samare. 

                 Cette  organisation  s’explique   par le  fait  que l’ aile  d’une  samare  n’ est fait que  grâce à l’ extension    du  péricarpe   du fruit .

     D -   1 seul vaisseau au centre de la nervure  de la  samare.

     

     

    Le  frêne .

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                              A  -- Péricarpe.

                              B   – Cotylédons  .   .

                              C   --L’ embryon n’ est pas visible   la coupe  ayant été  endommagée lors de sa réalisation

     

    Le Charme

     

    Selon  le  site      https://www.zoom-nature.fr/identifier-les-arbres-a-samares/

    On peut regrouper les différentes essences à samares en groupes informels (G) selon la forme des samares.

    Samares en forme de grosses pièces avec une aile tout autour et la graine au milieu : G1) Ormes (Ulmus) et orme de Samarie (Ptelea). du tulipier de Virginie, de l'ailante ou de certaines Légumineuses (Tipuana tipu);

    Samares en forme de langue allongée : G2) Frênes (Fraxinus) et Ailante (Ailanthus)

    Samares disposées par deux : G3) Érables (Acer)

    Samares différentes : voir G4)  Le Charme   fait  partie  de  ces samares  moins caractéristiques  - le tilleul argenté aussi  -

     

     

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    Cette  samare  permet  de mettre en évidence   l’ origine de l’ aile :  

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    A   -  zone  d’ hypertrophie du  péricarpe   dont l’extension  va  conduire à la mise en place  des ailes

     

     

     

    Commentaire :

     

    Pour comprendre  comment  une  samare  vole il faut se reporter  à l’ article  suivant :  https://les-samares.webnode.fr/forces-et-portance/  ++++

    L’ étude  porte  sur la samare  de l’ Erable .

    Il y est analysé  pourquoi  l’ aile  de  la samare  est efficace  sans   avoir  toutes les caractéristiques de l’ aile  d’ avion  ou   de la pale  de l’ hélicoptère

    Ainsi, l'aile de la samare, de par sa forme qui lui permet de conserver sa vitesse semble avoir la possibilité de générer une force de portance.

    L'angle d'incidence élevé adopté par la samare lors de sa chute pourrait générer un différentiel de pression entre l'extrados et l'intrados, et donc générer une force de portance.

    Cet angle d'incidence élevé, ainsi que le profil de l'aile de la samare, plus plat que celui d'une aile classique ou d'une pale d'hélicoptère conduit à la formation d'un mini vortex sur l'extrados de l'aile.

     

    En conclusion

    https://fr.wikipedia.org/wiki/An%C3%A9mochorie

    L’anémochorie est la dispersion par le vent des diaspores. Il s'agit d'un des trois types de dissémination assurée par un agent extérieur (allochorie).

    L'anémogéochorie est une sous-catégorie d'anémochorie qui désigne les virevoltants dont la dispersion se fait près du sol, mais dont le vent reste l'agent dispersant.

     La  forme de l'aile, qui a pour fonction d'aider à la dissémination du fruit, est variable : allongée chez le frêne, dissymétrique chez l'érable, circulaire enveloppant l'akène chez l'orme en trois parties   chez le Charme .

     

        Dominique.

     

     

     

  13. Bonsoir Patrick

     

       Parmi  les éclaircissants   on trouve

     

    Pour les insectes :  Solution  de KOH 10%  24 h puis   2 heure  dans l’acide lactique à 25 % ( il est  conseillé  de surveiller le  niveau d’ éclaircissement ).

    Ou solution  aqueuse   acide lactique à 60%    en chauffant un peu  on réduit les temps d’éclaircissement ..

    L’eau  Oxygénée  à 30 volumes  décolore la mélanine en 24 à 48 h .

    Le permanganate de potasse  à 10%  est actif après 2 à 3 h

     

      Pour le phénol il est  utilisé comme désinfectant et antiseptique, ainsi que dans des préparations médicales telles que les bains de bouche et les bonbons pour maux de gorge.

     on l' utilise  dans l' industrie alimentaire   pour  désinfecter les tuyauteries  en inox  ( suivi d' un  bon rinçage )  tout  est une question de dosage .

     

     Amicalement

                        Dominique

  14. Bonsoir Jean- Marie

     

        Ton  travail  est tout à  faire remarquable   - pouvoir  le découvrir  est  un réel plaisir

     

                          Amicalement

                                          Dominique

  15.  Bonsoir  Jean -Claude 

     

     

      Ta proposition  est très agréable  ,mais  en dehors des professionnelles  , je ne sais  pas si quelqu'un   va avoir  assez  d' orties  dans sa propriété  pour   obtenir une quantité  tissable.

     

       Amicalement

                       Dominique

  16. Feuille de maïs  adaptation à la sécheresse

     

    En période de sécheresse  les feuilles  de certaines  plantes  vont se  déformer   et se ratatiner.

    C’est le cas de la feuille de maïs   dont la transformation  est bien visible   en période de manque d’eau.

     

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    Après une période de sécheresse :

     

     

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    Une  coupe  de la feuille explique ce phénomène de repliement :

    post-1079-0-41090600-1688241127.jpg

    A – Cellules  bulliformes ou motrices.

    B – Cellules  épidermiques.

    C—Parenchyme (ici il n’existe pas de parenchyme palissadique.)
    D—Nervure   (Axe vasculaire).
    E—Vaisseaux  du Xylème.
    F--  Trichome.

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    post-1079-0-78916800-1688241143.jpg

    A – Cellules  bulliformes

    B – Cellules épidermiques  couverte de la cuticule   ( melange de cutine et  de cires ).

    C – Nervilles  ( nervure de troisième  rang )

     

    post-1079-0-76048400-1688241151.jpg

    A -- Cellules bulliformes.

    B -- Xylème.

    C -- Phloème.

    D - -Sclérenchyme. ( qui assure la rigidité de la nervure )

     

     

     

    L’épiderme des graminées est composé de divers types  de cellules.

    La plupart des cellules  épidermiques sont étroites et allongées   - certaines cependant  sont particulièrement grandes : ce sont les cellules bulliformes ou cellules  motrices.

    Elles  sont disposées  en rangs  longitudinaux sur la face  inferieure  des feuilles de maïs.

    En perdant  leur  eau  elles pourraient  être responsables  du repliement   ou de l’ enroulement  ( dans la cas de la feuille de maïs) en relation avec  les modifications  du potentiel  hydrique .En cas de manque d’ eau  ces cellules deviennent  flasques et la feuille  se replie ( si les cellules bulliformes sont situées de part et d’autre de la nervure principale)  ou s’enroule  (si les  cellules bulliformes  sont reparties plus ou moins  régulièrement  sur la surface du limbe de la feuille ) - Inversement   si la  charge en eau  augmente  -

    Sur la préparation on constate  que  ces  groupes  cellulaires sont positionnés   très près  des nervures qui servent d’ axe de rotation .

     

     

    Référence

    Biologie végétale   Raven  Evert  Eichhorn    éditeur   deBoeck page 599

    https://www.arvalis.fr/infos-techniques/ensiler-ou-non-un-diagnostic-prealable-simpose

     

    Dominique.

  17. Feuille  le système  vasculaire

     

                                                                Feuille de Liriodendron tulipifera  ( Tulipier de Virginie )

    :

    Comment  s’organisent  les nervures  et comment  cela  fonctionne –t –il ?

    Pour essayer de comprendre le système   une  feuille de Tulipier  de virginie   va être  utilisée  - ( il y plusieurs  Tulipiers    dans le  jardin botanique  voisin   dont les feuilles se confondent  avec celle de l’ érable  sycomore ).

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    Si on place  cette feuille  dans  un bain d’eau  oxygénée  2 jours  suivi d’un bain dans l’ eau de javel  4 jours   le décoloration est totale  et le  système des nervures  devient  bien apparent.

    post-1079-0-33191700-1687636989.jpg

    La nervation de la feuille de tulipier  est dite réticulée ( pour les monocotylédones  on parle de nervures paralléles )

    1--nervure principale médiane.

    2--nervures principales  latérales.

    3-- nervures  de deuxième ordre. ou nervioles

    4—nervures de troisième ordre   ou  nervilles.

     

    La feuille  reçoit  ses nutriments  par le pétiole   qui aussi envoie  vers l’arbre  les molécules  fabriquées  par la photosynthése dans la feuille.

    Le pétiole:

    post-1079-0-00273600-1687637005.jpg

    A –Parenchyme  parietal.
    B – Axes vasculaires
    C –Parenchyme médullaire

    Quel est l’aspect   de chacune de ces nervures
    Nervure principale médiane :

    post-1079-0-84477300-1687637013.jpg

     

    A – Parenchyme pariétal.

    B -- Péricycle.

    C – Parenchyme médullaire.

    D --Axe vasculaire

     

    Nervure  de deuxième rang.ou nerviole.

    post-1079-0-66907800-1687637021.jpg

    Nervure  de troisième  rang  ou  nerville:

    post-1079-0-28154300-1687637036.jpg

     

     

    A  - Cellules  de la  gaine  fasciculaire    (voir plus loin).

    B  - Vaisseaux de Phloème

    C  - Vaisseaux de Xylème .

     

    Dans les feuilles le plus souvent  les vaisseaux de phloème  sont  proches  de la face supérieure    tandis que les vaisseaux  de Xylème   sont  plus proches  de la face inferieure

     

    Les petites  zones du mésophiles  (parenchyme chlorophyllien)  délimitées par ces nervures  ( sans chlorophylle ) de  troisième rang sont appelées  aréoles .

     

    Les aréoles :

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    A – la gaine  fasciculaire : située entre les vaisseaux et le parenchyme. (ces  cellules n’ont pas de chlorophylle).

    B – les trachéides

     

     Dans ces  aréoles    il est   mis en évidence des  lignes  sans  chlorophylle ; ce sont les trachéides  qui forment la  partie terminale  des vaisseaux  du Xylème  (apportent l’ eau à l’ épiderme ) . Il existe  aussi  des  fibres  de phloème  qui  vont drainer  les produits fabriqués pas les cellules  du mésophile. Ce transfert  se fait  toujours  à travers la gaine fasciculaire. (A).

     

    Aspect  de la partie terminale  du système  de nervation :

     


     


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    A-- Cellules de la gaine fasciculaire.

    B –Trachéides  situées  au centre de la gaine.

     

    Vue  longitudinale  externe  de l’organisation des trachéides :

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    A --Les trachéides sont des conduits permettant le transport de la sève brute (composée d'eau et de sels minéraux) chez les plantes vasculaires. Elles sont composées d'une suite de cellules de forme allongée. Lors de la formation des trachéides, ces cellules meurent, sont vidées de leur contenu et sont fusionnées

    verticalement pour former un conduit creux. ; Elles  possèdent aussi  un rôle dans le soutien global de la plante.

          B – cellules de la gaine fasciculaire.

     

    Conclusion :

    Ces images mettent en évidence la structure  terminale  des vaisseaux :

    Les  vaisseaux   ne sont  jamais en contact  direct  avec les cellules du mésophile  .Ces  vaisseaux    sont  toujours entourés  par une ou deux couches  cellulaires    la gaine fasciculaire qui  va  jusqu‘au  bout des tissus conducteurs ;donc mésophile  et tissus  conducteurs   ne sont   jamais en contact direct.

    Tout ce qui pénètre et sort de   ces tissus  passe  obligatoirement au travers  de cette gaine fasciculaire.

    Il ne faut pas oublier que les vaisseaux de lignine sont   perméables à l’’eau ( vaisseaux criblés par des pores ), donc les liquides peuvent  passer au travers de  la paroi des vaisseaux    puis  ensuite passer   au travers  de la  gaine ; tel est l’ organisation  du système d’ échanges   au sein de ce laboratoire  de chimie qu’ est une feuille .

     

    *********************************

    Aspect  d’une coupe de la feuille du Tulipier de Virginie

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    A – l’épiderme  et sa cuticule  d’une structure compacte qui augmente la résistance physique de la feuille.

    B – les cellules  palissadiques  - ces cellules  ne sont pas  aussi  bien rangées  que  dans les feuilles de plantes  annuelles  ( on reviendra  sur   cet aspect plus tard).

    C – parenchyme  spongieux    cette  zone  est  riche en espaces aériens qui s’ouvrent sur l’extérieur par les stomates.

    D  - stomate.

    E – espace intercellulaire.

     

    Référence

    Biologie végétale  de Raven – Evert –Eichhorn   éditeur   deBoeck   page 583 et suivantes

     

                     Dominique.

                                                                           ***************************************************

     

    Pour en savoir plus :  Déterminisme  des mouvements de la sève.

    La sève brute :

    La sève brute, qui contient de l'eau et des minéraux absorbés par les racines, est principalement transportée dans les vaisseaux conducteurs appelés xylème. Ces vaisseaux se trouvent dans les parties centrales de la plante, notamment dans les tiges et les racines.

    Le mouvement ascendant de la sève brute repose sur plusieurs mécanismes :

        Transpiration : Les plantes ont des ouvertures microscopiques appelées stomates, présentes principalement sur les feuilles. Lorsque les stomates s'ouvrent, l'eau s'évapore des cellules qui tapissent les espaces intercellulaires de la feuille et s'échappe dans l'atmosphère sous forme de vapeur d'eau. Ce processus est appelé transpiration.

        Cohésion : L'eau est une molécule polaire, ce qui signifie qu'elle est attirée par d'autres molécules d'eau grâce aux forces de cohésion. Ces forces de cohésion permettent à l'eau de former une colonne continue à l'intérieur des vaisseaux du xylème.

        Tension : Lorsque l'eau s'évapore des feuilles, cela crée une tension dans la colonne d'eau présente dans les vaisseaux du xylème. Cette tension tire l'eau vers le haut, contre la force de gravité, à travers les vaisseaux.

        Capillarité : Les vaisseaux du xylème sont étroits et minces, ce qui permet à l'eau de monter par capillarité. La capillarité est la tendance de l'eau à monter dans de petits espaces, tels que des tubes étroits, en raison des forces d'adhésion entre l'eau et les parois des vaisseaux.

    La sève élaborée :

    Le mouvement de la sève élaborée, qui contient principalement des sucres et autres substances organiques produites par la photosynthèse, est principalement dû à un processus appelé pression de turgescence ou pression osmotique. Ce processus repose sur la différence de concentration en solutés entre les cellules du phloème et les cellules environnantes.

    Lorsque la plante produit des substances organiques, telles que des sucres, dans les cellules du phloème, cela crée une concentration plus élevée de solutés à l'intérieur des cellules du phloème par rapport aux cellules environnantes. En conséquence, l'eau circule par osmose des cellules environnantes vers les cellules du phloème, créant une pression de turgescence.

    La pression de turgescence pousse la sève élaborée vers les régions de plus faible pression, ce qui permet à la sève de se déplacer dans les vaisseaux du phloème et d'être distribuée vers les parties de la plante qui en ont besoin, telles que les racines, les bourgeons, les fleurs et les fruits.

    De plus, la photosynthèse dans les feuilles crée une source supplémentaire de sucres, ce qui entraîne une augmentation de la pression osmotique dans les cellules du phloème à proximité. Cela contribue également à la poussée de la sève élaborée dans les vaisseaux du phloème.

    Il est important de noter que le mouvement de la sève élaborée dans le phloème est un processus actif qui nécessite l'énergie métabolique de la plante. Les cellules du phloème, appelées cellules compagnes, jouent un rôle crucial en utilisant de l'énergie pour transporter activement les substances organiques dans les vaisseaux du phloème et maintenir le mouvement de la sève élaborée.

     

     

  18. Chardon  évolution de la tige en fonction de  sa position.

     

    Dans  le jardin  il y a  toujours  eu des chardons  -  ce n’ est pas très ennuyeux  car  on peut les arracher facilement  - mais les graines produites  par un seul pied  sont si nombreuses   qu’ un seul pied est  capable de réensemencer tout le  jardin.

     Dans un  coin  un peu plus recule  j’ ai marché  sur une tige de chardon  sans le remarquer  Quelques  jours après  la tige en partie écrasée  à modifier son organisation  .

    La tige a  développé   plusieurs  nouvelles  pousses  et à la place d’ un seule tige  3 sont apparues  dans notre observation   - mais  pas  encore de racine  - il faut remarquer qu’en ce mois  de juin  il ne pleut plus en Normandie  ( ou si peu ) depuis plusieurs  semaines  ce qui rend la terre  extrêmement  dure .

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    Aspect d’une  tige normale  non  horizontalisée au  même  niveau que la tige précédente.

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    Coupe d’une tige  habituelle de chardon

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    Sur cette  photo  d’une coupe de la tige  du chardon le nombre d’axes  cribro-vasculaires  est très important   en comparaison  avec les  autres plantes.

    L’organisation  d’un axe normal.

    Par définition   Un faisceau cribro-vasculaire,( appelé aussi faisceau conducteur, vaisseau conducteur ou faisceau libéro-ligneux) est une partie du système circulatoire d'une plante vasculaire . l

    L’origine  de ce système est  le méristème latéral  ( 2 )  ( encore appelé méristème  secondaire  ou cambial ) ;

     Les cellules méristématiques indifférenciées  acquièrent  alors une structure et une fonction spécifique.

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    1 – Cuticule .

    2 – Epiderme.

    3 – Parenchyme cortical  et collenchyme  (ce dernier soutient et renforce ces régions en leur donnant une structure flexible. Il est responsable de la résistance mécanique des tissus végétaux, ) .

    4 – Phloéme .

    5 – Cambium  Les cellules cambiales sont généralement disposées en couches concentriques,( formant des anneaux de croissance). Lorsque les cellules cambiales se divisent, certaines d'entre elles se différencient en cellules xylémiques, qui sont responsables du transport de l'eau et des minéraux, tandis que d'autres se différencient en cellules phloémiques, qui assurent le transport des nutriments organiques. Ce processus de division et de différenciation des cellules cambiales permet l'expansion du xylème et du phloème, entraînant ainsi la croissance en épaisseur de la plante.

    6 – Xyléme.

    7 –Protoxyléme  (  proto :  formé  avant ) ( meta : formé aprés) et  gaine  sclerenchymateuse  (le sclérenchyme est un tissu végétal mort, composé de cellules avec des parois cellulaires épaissies et lignifiées, qui jouent  un rôle majeur dans le renforcement et le soutien structurel des plantes.)

     

    Or  c’est  le phénomène  de développement  de l’ activité  de  ces méristèmes  secondaires ,  non plus  dans  le sens  - centre  -périphérie  -   mais  dans un  sens perpendiculaire  qui   se met en marche dans  notre observation  et  qui  est  à l’ origine  des nouvelles  tiges  apparues   sur la tige  couchée  du chardon .

     

    Coupe  de la tige  au niveau de l’apparition des nouvelles tiges:


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     En A   la photo met en évidence  l’apparition  (dans un plan différent de celui  de la croissance normale de la  tige)  d’un tissu nouveau qui va combler l’ espace  entre deux axes vasculaires adjacents  et se poursuivre   à travers  les tissus corticaux  pour permettre  le développement  d’une  nouvelle   tige   non prévue dans le plan  initial  de la plante.

     Aspect à l’union  tige mère   et de la  nouvelle  tige

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    La ligne  jaune ( A )   marque la séparation entre les limites de la tige mère  et de la  nouvelle  tige .Le  système  cribro-vasculaire  est apparemment  désorganisé dans  sa  structure  mais il  peut  désormais assurer  son  rôle de nourrisseur , de drainage de la  nouvelle  structure  et de croissance en épaisseur .

     

    Conclusion :

    On constate  que  les méristèmes  latéraux responsables  de la  croissance des tiges  des plantes en  épaisseur   vont s’ activer  à la  suite  de la modification de la position de  cette tige par rapport à l’ horizontale.

    Les coupes  réalisées  montrent  que seulement   quelques  méristèmes  latéraux  vont modifier   et accélérer  leur  prolifération cellulaire .

    Ce sont les méristèmes  situés  dans le  plant  perpendiculaire  à la nouvelle  direction de la  tige.

    La plante  a donc perçu la modification d’ orientation   et  a  déclenché  la processus de multiplication  uniquement   dans  une direction donnée ).
    Le méristème  apical  ( celui  situé  au sommet de la  nouvelle  tige   ) va réagir quant à lui   à l’ orientation de la lumière    et de  ce fait permettre à la nouvelle tige  de   retrouver la verticalité.

    Ce processus  est déclenché  sur plusieurs  zones  de la tige   couchée  ( dans le cas présent  environ  tous les 5 centimètres ) distance  nécessaire  pour que les nouvelles tiges ne se gênent pas  .

    Mais comment  ces modifications sont-elles perçues par  la plante ?   qui prend la décision  de ces modifications ? Qui coordonne le planning  de cette  nouvelle restructuration ? La réponse  moderne   est l’ADN  et la participation  des processus  d’épigénétique déclencheurs  des réactions biochimiques.

    Mais  tout cela  reste quand même merveilleux  pour  les ’observateurs  que nous sommes.

     

                                                                                                                                             ***********************************************

    Pourquoi Cribro – vasculaire ?

    Dans le contexte de la botanique, l'expression "axe cribro-vasculaire" fait référence à une caractéristique structurelle spécifique d'une tige végétale.

    L'axe cribro-vasculaire est une région particulière de la tige où se trouvent les tissus conducteurs primaires, à savoir le xylème et le phloème. Le xylème est responsable du transport de l'eau et des minéraux depuis les racines vers les parties aériennes de la plante, tandis que le phloème assure le transport des nutriments, tels que les glucides, dans toutes les parties de la plante.

    La caractéristique distinctive de l'axe cribro-vasculaire réside dans la présence de cellules criblées dans le phloème. Ces cellules criblées, également appelées cellules criblées du phloème, sont interconnectées par des régions criblées, qui sont des zones perforées permettant le passage des nutriments à travers le phloème.

     

    Référence

    Manipulation de botanique    Duno  éditeur  de L Genevés

     ( Avec l’ aide de Chatgpt )

     

      Dominique

     

  19.   Blé épi et épillet     ( le blé en fleur )

     

     

    Le genre Triticum appartient à la famille des Graminées, ou Poacées. Parmi toutes les espèces de blé cultivées, le Triticum  aestivum, ou blé commun, est la plus importante sur le plan économique.

    Depuis  quelques  jours  le blé est en fleur  - La fleur  est bien discrète   et nécessite pour  être vue   un examen attentif de l épi.

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    L’épi de blé   est une inflorescence constituée   d’unités appelées  épillets.

    La  fixation de  ces  épillets  se  fait  directement sur l’axe  de l’inflorescence. Le blé  a  des épillets   possédant un  pédoncule  très court  en position alternée comme le montre la photo de droite.

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    L’épi de blé  présente       --  deux faces ( antérieure et postérieure) qui sont formées par la superposition des épillets( vus de face).

                                              -- deux faces  latérales.     

    L’épillet    est une  inflorescence  secondaire :

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    L’épillet : sa constitution :

    A –  Le  pédoncule  très court.

    B --  Les glumes  au nombre de 2  sont des pièces foliacées  en position alternée .Leur  rôle  est de protéger la base de l’épillet .

    C --  Les glumelles   qui sont aussi  en position alternée.

    D  -  Pour chaque  fleur  il y a 2 glumelles   la glumelle  inférieure  ou lemme.

                                                                        la glumelle   supérieure  ou paleole .  

                   Leur  rôle  est de protéger la graine.

    E --  La glumelle  inférieure   est parfois porteuse  d’une arête  qui  dans  certaines variétés  peut être très longue.

    F   -  L’épillet  est ici  constitué  de 4 fleurs  (toutes  ne sont pas fertiles).

                 a- les fleurs  primaires qui seront les premières  à ouvrir

                 b- les fleurs  secondaires   qui s’ouvriront ensuite

    G  -- Le sommet de l’épillet  est formé  de deux fleurs  sans ovaire  ni étamines.

     

     

    La fleur :

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    Les deux  glumelles   ( supérieure  et inférieure )  forment  une cavité  fermée  où  se  développe la fleur.

     Ce n’est qu’au moment  de la pollinisation  que les anthères vont émerger  vers l’extérieur.

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    La fleur est  formée  par  
                1 –  Ovaire
                2  -- Styles  ( 2 styles ramifiés )
                3  -- Stigmates
                4  -- Étamines   chez les poacées  il y a 3 étamines.
                5   - Filet
                6  -- Anthères

    L’ anthère  - chez le blé  il y a  une seule anthère  par étamine ( chaque anthère a deux loges ).


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    Une anthère est la partie terminale de l'étamine, organe mâle de la fleur, qui produit et renferme le pollen.

    L'anthère est fixée au filet de l'étamine  par son milieu (anthère médifixe ou dorsifixe).

    Elle est composée de deux thèques possédant chacun deux sacs polliniques avant maturité, nombre constant chez les Angiospermes. Ceux-ci fusionnent à maturité pour donner deux loges (anthère biloculaire .Elles s'ouvrent, généralement par déhiscence, pour répandre les grains de pollen à l'extérieur.

     

    Le pollen :

    post-1079-0-95011700-1685912303.jpg

           Au sommet du grain de pollen    faisant  saillie   un peripore  -  qui permettra l'émergence du tube pollinique

    La taille d'un grain de pollen de blé peut varier légèrement en fonction de différentes espèces de blé. En général, les grains de pollen de blé sont assez petits. Ils ont une taille moyenne d'environ 25 à 30 micromètres,  Cette  taille  est en fait  variable suivant  des facteurs externes ..

    ..  L’exine  ( couche  externe)   a une ornementation rugueuse  .Au sommet  fait saillie  un pore germinatif  unique  ( monocotylédone ).

    Le grain de pollen est le gamétophyte mâle, il produit et contient les gamètes mâles haploïdes (n1), et permet leur déplacement.

    Le grain de pollen mature est constitué habituellement : de deux ou trois cellules non cloisonnées. Il comporte deux noyaux haploïdes : le plus gros est le noyau végétatif (qui donnera le tube pollinique), l'autre le noyau génératif ou reproducteur.

    post-1079-0-38120900-1685912317.jpg

    Sur cette photo en contraste de phase   il est mis  en évidence    sur la paroi de l’ anthère   un important   réseau  probablement  vasculaire permettant la formation et le développement  des grains de pollens.

     

    Les stigmates :

    post-1079-0-26750700-1685912693.jpg

    Image des stigmates

    Le pistil comprend un seul ovaire, un seul ovule et deux styles se terminant chacun par un stigmate plumeux et ramifié. Ces stigmates  vont attirer les grains de pollens  par électrostatisme . .

     

    Le grain


    post-1079-0-24390100-1685912919.jpg

     

    Sa présentation a déjà été réalisée :    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/17981-grain-de-bl%C3%A9/

    Ce fruit  est un  caryopse  c’est  à dire que  le péricarpe et le tégument   de la graine   sont  soudés     - on parlera  donc de graine 

    Le génie génétique permet aujourd'hui d'augmenter constamment le rendement du blé et la qualité du grain tout en diminuant la capacité du blé à survivre à l'état sauvage. D'ailleurs, le blé est cultivé depuis des siècles et on n'a relevé aucun cas où cette plante serait devenue envahissante au point d'être nuisible.

                                                                             **********************************************************

    Pour en savoir plus :

    Le T. aestivum est hexaploïde (AABBDD), possédant en tout 42 chromosomes (2n = 42, soit six fois sept chromosomes). Le nombre haploïde de base est sept, puisque le nombre chromosomique des autres espèces de blé est également un multiple de ce nombre. Les cultivars de blé modernes sont soit tétraploïdes (blé dur, AABB), soit hexaploïdes (blé commun et blé club, AABBDD).

    DeVries (1971) a constaté que les fleurs du blé demeurent ouvertes pendant 8 à 60 minutes, selon le génotype et les conditions écologiques. Au moment de la déhiscence des anthères, 5 à 7 % du pollen tombe sur le stigmate, 9 à 12 % reste dans l'anthère, et le reste est dispersé. Le pollen demeure ensuite viable pendant 15 à 30 minutes. Une fois libérés, les grains de pollen se dessèchent, et leur fixation aux ramifications du stigmate est assurée par une brève force électrostatique suivie de l'absorption d'eau par les grains de pollen à travers des ouvertures de la cuticule du stigmate (Heslop-Harrison, 1979). Ce processus permet en outre au tube pollinique de s'allonger, ce qui facilite la fécondation. Chez le blé, la période de réceptivité du stigmate dépend de la variété et des conditions écologiques mais se situe généralement entre 6 et 13 jours. La croissance du tube pollinique débute généralement une ou deux heures après la pollinisation, puis la fécondation survient 30 à 40 heures plus tard (deVries, 1971). Cependant, les graines de pollen peuvent germer peu de temps après leur contact avec la surface du stigmate et le blé peut être fécondé dans moins d'une heure (communication personnelle, George Fedak, 1999). Le premier épillet à fleurir se situe généralement dans le tiers médian de l'épi, habituellement près de la limite supérieure de ce tiers. La floraison progresse assez rapidement vers le sommet de l'épi et un peu plus lentement vers sa base. Les fleurs primaires de l'épillet s'ouvrent les premières, puis les secondaires, et ainsi de suite. Chez le blé, les étamines sont plus petites et produisent moins de pollen (1000 à 3800 grains de pollen par anthère, soit 450 000 par plant) que chez les autres graminées céréalières. Selon deVries (1971), ce nombre est de 4 millions chez le seigle (Secale cereale L.) et de 18 millions chez le maïs (Zea mays L.).

     

    Référence

    https://inspection.canada.ca/varietes-vegetales/vegetaux-a-caracteres-nouveaux/demandeurs/directive-94-08/documents-sur-la-biologie/triticum-aestivum-l-/fra/1330982915526/1330982992440

     

                             Dominique

     

  20.  Bonjour  Jean -Luc

     

     

         L 'article  de W - demain  parle  d'un essai  sur  une grande  surface agricole  mais  ne parle  pas  des  techniques  employées .Le problème  avec l 'écologie     c'est que  ce n'est pas  forcement  la meilleur  formule  pour obtenir  des résultats  corrects sur le plan des rendements  .L' ortie   si elle pousse  bien  dans les terrains  qui lui plaisent  peut exiger des aménagements pour pousser  dans les espaces  ouverts .

     

       Attendons les résultats  des  expérimentations  en cours ..

     

       Amicalement

                       Dominique.

  21. L’ortie    et les filatures

     

    D’après   le directeur  du centre textile Lorrain  Napoléon portait une  veste  tissée  avec de la fibre d’ortie. La  fibre d’ortie  est   donc  la source  d’une fibre que l’on peut tisser .

    Son existence en tant que fibre textile remonte au néolithique. Ainsi, sur la momie Ötzi âgée d’environ 5300 ans découverte en 1991 sur un glacier des Alpes de l’Ötztal (entre l’Autriche et l’Italie), a été retrouvé un couteau dont le fourreau était fait de fibres d’ortie.

    Au moyen  âge la  fibre d’ ortie  était  utilisée  pour fabriquer  des cordages.

    post-1079-0-73043700-1685216675_thumb.jpg

     

    Examen  de la  tige  d’ortie   qui  sort  du séchage :

    post-1079-0-35041500-1685216687.jpg


    post-1079-0-05031000-1685216697.jpg

    cette  coupe  d'une  tige d' ortie  montre que

    La tige  est de section quadrangulaire.

    Les nervures  de chaque angle  sont  formées  par des gros cordons de collenchyme.

     

     

    Examen  en lumière polarisée :

    post-1079-0-07541000-1685216709.jpg

    A—Epiderme

    B –Collenchyme

    C –Fibres

    D –Parenchyme cortical

     

    Coupe sur la  longueur

     

     

     

     


    post-1079-0-08232400-1685217049.jpg

    A – Epiderme

    B – Collenchyme

    C – Fibre

    D – Parenchyme cortical

    E  --Bois

    F – Parenchyme médullaire

     

     

     Examen  en lumière polarisée:

    post-1079-0-70732000-1685217058.jpg

     La zone des  fibres  est bien apparente (A).  *

     La  fibre  se sépare assez facilement   du bois

    post-1079-0-31447500-1685217069.jpg

     

    Examen   en lumière polarisée

    La fibre  n’ est pas isolée  .Elle se présente  sous  forme de faisceaux de fibre  ( qui sont appelés  fibre   mais  dans  le cadre  du tisserand seulement )

    Exemple  d’un  faisceau : X 200 lumière polarisée:

    post-1079-0-01512300-1685217078.jpg

    Une fibre  isolée X 200 lumière polarisée:

    post-1079-0-16666100-1685217089.jpg

     

     

    La fibre   ne se présente  jamais  sous l’ aspect  isolé    - mais  en  faisceaux  - comme  pour le lin  ce sont  ces faisceaux  qui sont  appelés  fibre dans l’ industrie.

    Sa taille   est  d’un diamètre de :6 à 12 µm.

    La longueur  peut atteindre  8 cm

    Cette fibre possède les propriétés mécaniques requises pour la filature ; soit une  haute ténacité et une élongation de 2 à 4 % évitant  toute rupture.

     

    Il est  intéressant de  comparer l’aspect de la fibre  de lin avec  de la  fibre d’ortie  .

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/12934-le-lin/?hl=%2Bfibre+%2Blin

     

    Fibre de lin :

     

     

     

     


    post-1079-0-67892600-1685217448.jpg

     

    Une  fibre de lin  en lumiére polarisée :

     

    post-1079-0-63549600-1685217457.jpg

    Chez le lin   les fibres  sont  réparties en faisceaux  tout  autour  de la tige.

    Par contre   pour l’ortie   les fibres sont  surtout  localisées  dans  les nervures des angles  de la tige .

     

     La fibre d’ortie  examen  au X 400.

    post-1079-0-81334700-1685217465.jpg

     

    La différence  entre  les deux  fibres

    La fibre de lin   est  formée  de  cellules  cylindriques  - sa partie  centrale( le lumen  )  est bien  distinguable .Les  fibres  sont de taille assez semblables.

    La fibre d’ortie   est  formée  de  cellules  aplaties- le lumen  est  peu visible.  – leur  organisation  est plus  désordonnée et  surtout moins  homogène  dans leur  taille .

    Dans la présentation de la fibre de lin il est dit que  la fibre peut se déformer ( donc que le tissu  est  froissable )  en raison  de la présence  de coudures ( les nœuds )   .On ne trouve pas   ce type de formation sur la fibre de l' ortie .

    **************************

     

    Préparation de l’ortie  pour l’industrie.

    Cueillir  l’ortie  lorsqu’elle  est arrivée à maturité.

    Séparer la tige  des feuilles.

    Effectuer  un  rouissage   pour détacher  les  fibres des déchets  de  bois difficiles à retirer.

    Laisser  sécher les fibres  2 jours  environ.

    Réaliser le battage des fibres pour casser  le bois  des tiges  et commencer la séparation du bois.

    Effectuer le teillage pour séparer les fibres de toutes les impuretés et ainsi obtenir  une filasse brute.

    post-1079-0-05533000-1685217474.jpg

    La fibre  d’ ortie   sera filée afin  d’ obtenir  un  fil solide , de grande  taille  et qui pourra être  tissé ensuite.   Ce  fil sert  à la fabrication   entre  autre de  T-shirt  - de Jeans   et  de très nombreux autres produits.

    Cette  fibre  est aussi  un excellent  isolant     qui   peut  être  modelé en panneaux .

     

    L’ortie se  coupe   2 fois par  an. Une  fois  qu’elle  est implantée  elle  repousse  tous les ans  - elle   demande peu  d’ eau  et pas d’ engrais ..

    Son utilisation est  donc  beaucoup plus écologique  que l’utilisation du coton  dont la culture exige  beaucoup d’ eau .

    Mais l’ ortie  exige une terre  non tassée ,ombragée , et riche  en matière organique  .Donc tout le contraire  d’une  zone agricole moderne.

     

    Reference:

    https://www.toutvert.fr/fil-dortie-avantages/

    L’ortie , le coton du grand Est  revue We-demain ( revue  qui  explore  les techniques qui feront notre future ).

     

    Dominique.

     

     

  22. post-1079-0-29364600-1684356020.jpg

    A –Epiderme.

    B-- Parenchyme cortical.

    C—Massif  de Phloème.

    D –Fibres lignifiées .

    E –Parenchyme sclerifié ( sclérenchyme ).

    F – Xyléme – faisceau cribro-vasculaire.

    G –Parenchyme  médullaire.

    H  --on constate qu il n y a pas  de lacune centrale.

     

    Le bulbe

     La mise  en réserve   des  nutriments  nécessaires  à la  survie de la plante  se fait  dans   les  rhizomes  et  les bulbes  -

    post-1079-0-08632900-1684356028.jpg

     

    Coupe d’un bulbe :

     

    post-1079-0-29842500-1684356187.jpg

    La coupe  d’un bulbe  permet  la mise  en évidence   de ses différentes parties  -  ( qui sont plus  visibles sur la coupe de l’ échalote ,photo  de droite).

    Le  plateau   épais  et rond    contient les  cellules  du méristème et qui  est l’équivalent  d’une  tige.  

    Coupe de la  colonne centrale  ( partie  initiale  de la tige   dans le médaillon ) .Son  organisation est celle de la tige que l’ on  a rencontré au début

    Sur cette  tige  s’insèrent des feuilles.

    Sur les  côtés  du plateau   se développent les racines.

     

    Coupe faite à hauteur  du plateau.

    Panorama  de  50 photos  (logiciel ICE)

    post-1079-0-97057200-1684356044.jpg

    A –Initium foliaire (ébauche foliaire) qui apparaît progressivement   sur le  pourtour de l’anneau  initial.

    B –Centre  générateur de feuilles.

    C –Méristème médullaire  (groupement  de cellules totipotentes   qui   vont  se différencier  pour  former les divers  organes  de la plante. Le méristème est responsable de la croissance en longueur des plantes.    Le cambium   est un autre  groupement de  cellules  totipotentes .C’’ est un tissu de croissance secondaire situé sous l'écorce des plantes. Il est responsable de la croissance en épaisseur des plantes, produisant du bois et du phloème.

    D –partie initiale de la  tige.

    E –naissance des  racines  qui  dans le cas  des liliacés  se developpent  sur la périphérie   de l’ anneau  initial.

     

     

    Photo  de gauche ( A )  départ  du développement    des racines  ( primordium racinaire ).

    post-1079-0-79934100-1684356279.jpg

    Ce primordium  racinaire   va   à l’automne   être  à l’ origine de la  formation des  bulbilles   - qui  est la forme  asexuée  de la multiplication

    C’est  cette  forme asexuée  de multiplication   qui  est préférée  par les  horticulteurs   puisqu’ il  s’agit de clones   gardant  les caractéristiques  de  la plante  parent .

    post-1079-0-66310600-1684356336.jpg

    Classification

                           Plantea

    Régne           Tracheobionta

    Division         Magnoliophyta

    Classe           Liliopsidar

    Sous-classe Liliidae

    Ordre              Liliales

    Famille          Liliaceae

    Genre            Hyacinthus

     

    Référence :

    Manipulation de botanique    de L Genévés     Editeur  Dunod

    Cours  de botanique  générale  de  D Bach  - M Mascré – G Deysson

     

                        Dominique

     

     

     

     

     

     

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