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Bonsoir
Mes carottes sont des produits grands magasins; rien de bio que du pas naturel .
Je suis en train de refaire l' expérience avec les carottes d'un autre magasin - la pourriture noir est apparue en quelques jours sur des carottes apparemment saines ( mise en étuve à 22 ° stable en milieu humide ) - les tâches noirs ne sont pas les mêmes que sur la première observation - si je trouve un nouveau fungus je refais un petit article .
Amicalement
Dominique.
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Au retour de vacances on découvre dans le casier légumes du réfrigérateur des carottes achetées avant de partir- En une semaine se sont développées des taches noires.
Mais quelle est l’origine de ces taches noires ?
La réponse est donnée par des coupes minces à main levée microtome de Ranvier. Coloration rouge Congo ammoniaqué.
Description :
Les hyphes sont septées - hyalines .
Les conidies sont initialement en chaines, de longueurs variables .Ces conidies se séparent ensuite de leur cellule mère en emportant une partie de la paroi .
Leur aspect est de type cubique puis semble modifier leur forme pour devenir sub sphériques
Ce type de conidies se rapproche de
la pourriture à Mycocentrospora (Mycocentrospora acerina)
https://alchetron.com/Mycocentrospora-acerina ( dossier image )
Mais il est n’est pas facile d’affirmer un diagnostic à notre niveau de connaissance car il y a d’autres prétendants à l’ origine des tâches noires de la carotte :
Des symptômes similaires peuvent être causés par :
-------Rhexocercosporidium carotae (syn. Acrothecium carotae)
mais dans ce cas les conidies ne sont pas vraiment segmentées comme dans notre observation.
-------Alternaria radicina, autre nom Stemphylium radicinum .
http://www.zor.zut.edu.pl/Skrypt-web/pages/Alternaria-radicina-XXX-34-6-r_jpg.htm
mais dans notre cas les conidies sont très différentes.
-----Berkeleyomyces basicol Autre nom Thielaviopsis basicola.
https://www.pilzforum.eu/board/thread/52632-thielaviopsis-thielavioides-und-thielaviopsis-basicola/
Dans cet article on retrouve surtout des conidies arrondies ce qui n’est pas le cas de notre observation bien que les formes rondes soient présentes.
.
L’étude des moisissures est difficile pourtant elles sont présentes partout dans notre environnement et elles restent d’observation assez facile .Le bleu coton et le rouge Congo ammoniaqué sont des colorants qui rendent ici bien service mais dont on peut se passer.
Dominique.
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Hydrozoaire
Au cours de mes recherche de Talitres au milieu du dépôt d’algues j’ ai plusieurs fois remarqué la structure suivante qui semble former un bouquet de petites tiges extrêmement fines mais très résistantes.
La base est très différente avec un ensemble d’éléments qui font penser aux rhizoïdes.
A plus fort grossissement (X 100) on constate que chaque branche est formée par la succession répétitive du même modèle.
La partie supérieure d’une de ces formations répétitives développe des branches latérales disposées en verticille (ici) 6 branches latérales :
(Éclairage épiscopique).
Cet examen permet de constater que le centre du segment est creux
De chaque division part une branche (à noter qu’une grande quantité de ces branches a disparu sur l’ échantillon prélevé).
Les branches sont elle–même constituées de l’empilement de segments plus petits
La fixation sur le sol est en fait un entrelacs d’éléments fibreux
L’hypothèse la plus probable est que l’on se trouve en présence du squelette d’un hydrozoaire et en particulier de l’Hydraire antenne
*****************************************
Je ne fais que reprendre l’ article : http://biokas.over-blog.com/2014/02/hydraire-antenne.html
L'hydraire-antenne est une espèce commune dans le milieu infralittoral* sur les surfaces rocheuses stables dès 10 mètres ou sur les épaves, mais aussi dans les zones soumises aux courants et non exposées à la houle. Il apprécie les milieux où se mélangent substrat* rocheux et zone sableuse.
L'hydraire-antenne forme une touffe caractéristique de longues tiges pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de hauteur. Le bouquet peut comprendre jusqu’à 50 tiges.
Chaque tige est une colonie dressée et non ramifiée qui comprend :
- une hydrorhize* : les tiges sont fixées sur un substrat* dur par l'intermédiaire d'une hydrorhize ; c'est une masse fibreuse qui peut mesurer 3 cm de hauteur, qui peut comprendre des tiges mortes et vivantes qui s'entrelacent.
- un hydrocaule* : c'est l'axe principal ; il est épais et des petites branches fines et latérales (hydroclades*), appelées aussi rameaux, se répartissent autour de lui en goupillon. L'axe principal est jaune brun, annelé et verticillé* par groupe de 6 ou 8.Les fines branches latérales sont blanches et présentes sur toute la hauteur de l’hydrocaule.
- chaque hydroclade porte au moins 6 hydrothèques*.
- Les hydrothèques sont des enveloppes qui protégent les hydranthes* (polypes* nourriciers). Ces derniers sont composés d'une bouche entourée des tentacules*, d'une cavité gastrique et d'un court pédicelle* (pied) et sont séparés les uns des autres par deux nœuds, comme tous les hydraires. On note la présence de nématophores* qui sont de petites excroissances qui protègent les polypes défensifs.
- des gonophores* ovoïdes et regroupés autour de l'hydrocaule sur de courts pédicelles*.
Les jeunes colonies sont solitaires.
NEMERTESIA ANTENNINA (HYDRAIRE ANTENNE)
Classification cladiste de l'espèce
Clade Innovations biologiques et caractères dérivés propres
Métazoaires pluricellulaire, collagène
Eumétazoaires cavité digestive unique, système nerveux, cellules musculaires
Cnidaires cellules urticantes: les cnidocytes
Genre / Espèce Nemertesia antennina
Classification linnéenne
Rang taxinomique Nom latin Nom en français
Règne Animalia Animal
Embranchement Cnidaria Cnidaires
Classe Hydrozoa hydrozoaires
Sous-classe Hydroidolina
Ordre Leptothecatae
Famille Plumulariidae
Genre / Espèce Nemertesia antennina hydraire-antenne
Reference :
http://mer-littoral.org/05/nemertesia-antennina.php
Dominique.
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Semoule Insecte Psoque
Il y a quelques mois maintenant mon épouse a acheté un sac de semoule de blé - le contenu du sac avait été transféré dans un récipient Tupperwar qui ferme bien et était neuf .
Il y a quelques jours elle ouvre la boite et découvre la présence d’une multitude de petits points noirs à peine de la taille d’une tête d’épingle .
La colonie semble se bien porter vu le nombre d’individus qui se déplacent sur la surface de la semoule :Un premier examen à la binoculaire révèle la présence d’un petit insecte.
Les questions que soulève cette présence sont :
- D’où vient-il ?- la réponse la plus probable est de l’atelier de mise en sachet de la semoule - ou de la semoule livrée à cet atelier. (A la maison il y a rarement de la semoule et je n’ ai jamais rencontré cet individu).
- Comment peut-il attaquer la semoule ?- le grain est très dur, le milieu est très sec.
La réponse est apportée par l’examen microscopique.
Aspect général de l’insecte :au X40 :
Les organes les plus remarquables,( en plus de la petitesse de cet insecte), sont les deux mandibules :
Ces mandibules sont vues sous deux angles différents
A --Mandibule.
Il est donc constaté des mandibules extrêmement robustes . Ce qui permet d’expliquer ses préférences alimentaires ( voir plus loin ).
Il s’ agit du Psoque
C’est une Espèce aptère ( sauf les mâles qui peuvent posséder 4 ailes membraneuses ).De couleur crème à gris brunâtre, pas plus d’1,5 mm de long. Les fémurs postérieurs sont renflés –( caractéristique des Liposcelis). Une génération par mois en été, avec une ponte d’une cinquantaine d’œufs ; l’adulte reste en préoviposition 3 à 4 mois l’hiver puis pond une vingtaine d’œufs l’hiver : il y a 6 à 8 générations par an.
Les Psoques sont des insectes hémimétaboles, c’est-à-dire qu’ils ne subissent pas de métamorphoses. A l’éclosion la larve néonate ressemble déjà à un adulte aptère dépigmenté et de très petite taille. Le nombre de stades larvaire est généralement de 6, parfois 5.
Les conditions ambiantes (température et humidité) et la qualité de la nourriture conditionnent la vitesse de développement des psoques ; la durée du cycle de vie peut ainsi aller de 1 à plusieurs mois.
Nos espèces domicoles ( Ce terme qualifie, en particulier, des insectes qui ont élu domicile dans nos maisons, bâtiments, entrepôts, usines, musées,…certains sont même devenus anthropophiles. ) infestent une multitude de denrées alimentaires et produits stockés d’origines animale ou végétale, ainsi que les collections d’histoire naturelle des musées. Elles affectionnent également les bibliothèques et les salles d’archives.
En réalité les psoques domicoles se nourrissent surtout de moisissures, de bactéries, de levures ou d’algues, qui se développent sur toutes sortes de denrées, de matériaux (même les boiseries, le cuir et le plâtre) et d’autres matières premières.
On en connaît des traces fossiles remontant au Permien (il y 248 à 295 millions d'années) et plus de 5 500 espèces ont été décrites, réparties en 41 familles et trois sous-ordres. La plupart ont été très récemment décrites.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Hemipteroidea
Ordre Psocoptera
Famille : Liposcelididae
Genre : Liposcelis
Espèce : corrodens
LIPOSCELIS CORRODENS (HEYMONS, 1909) ET LIPOSCELIS DECOLOR (PEARMAN, 1925)
Nom usuel :
Psoque devin (pour Liposcelis decolor) ; Poux des livres ; Poux des poussières.
Références :
http://insectes-nuisibles.cicrp.fr/fr/famille-des-psoques
Dominique.
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Puces Poux de mer Talitre Talitrus saltator
A Grandcamp –Maisy ( 14 ) la prolifération des algues est assez importante mais variable suivant les saisons Un peu comme le compost que l’ on a regardé le mois dernier. Ces dépôts d’ algues sont habités - la moindre poignée d’ algues déposée libère un nombre considérable d’ un petit animal qui saute dans tous les sens et n’ a qu’un but retourner au plus vite à l’obscurité rassurante de son habitat .
Ce article ne fait que regarder avec l’œil du microscopiste un Talitrus saltator .
En réalité il y a deux populations de Talitridae dans ces laisses de mer.
-- une très nombreuse et minuscule :Talitrus saltator
-- une beaucoup moins nombreux mais plus volumineux : Deshayesorchestria deshayesii (sa photo est la photo de talitre le plus souvent rencontré en macro sur le Net )
Talitrus saltator
Deshayesorchestria deshayesiis
(Le mâle possède sur le second gnathopode une pince très développée munie d'un forte épine à la base du propode, la femelle aussi mais dans des dimensions moindres).
Pour s’y retrouver dans la présentation je vous propose le schéma d’un Talitrus saltator n’en ayant pas trouvé sur le Net : (cela semble curieux mais compter les pattes de ses petits animaux n’a rien de facile !).
Ce qui donne comme formule’ d’avant en arrière : 2+5+3+3 donc très différent d’un crustacé bien connu la langoustine.
Les maxillipèdes : (aussi appelées maxillules - gnathopodes )
Ces pattes se sont modifiées pour porter la nourrrure à la bouche . Les Talitrus se nourrissent surtour de debris des algues dans lesquels ils vivent .
Les pereiopodes : j’ en ai compté 5 paires les 2 derniéres paires sont les plus grandes mais elles ont toutes le même aspect :
A - Coxa
B - Ischion
C - Merus
D - Carpe
E - Propode
F - Dactyle
Ce sont les pattes sauteuses,situées en arriére,elles sont au nombre de 2 paires.
Les autres paires ,situées plus en avant , ont un rôle dans le deplacement sur le sol .
Pleiopodes :
Leur terminaison rameuse fait évoquer un rôle dans la nage .
Uropodes :
L'uropode, désigne l'appendice terminal de l'abdomen des crustacés Malacostracés, situé au niveau du telson. Rôle possible dans le maintien sur le sable mais aussi dans le saut grâce à son ancrage dans le sable par ses griffes et la position en flexion du Telson ; Sur ces animaux l’uropode est souvent orienté vers le sol. Il est constitué de 3 éléments (chez la langouste le telson a un rôle dans la natation).
Les yeux :
Les deux yeux des Talitres sont le deuxième élément qui attire l’attention après avoir été surpris pas la capacité des Talitres à sauter.
On constate un œil composé comme chez les insectes.
La tête :
Mais à quoi ressemble la face de ce petit crustacé. la réponse n’est pas facile à mettre en évidence, j’ ai réussi à faire deux photos qui nous donnent un aperçu : ( on doit pouvoir faire mieux avec les techniques de macro ).
Aspect de l’antenne :
( il faut lire 0,885 mm )
On compte 12 segments.
Reproduction des talitres :
De juin à Aout se déroule la période de la ponte.
Face ventrale des talitres femelles il s’agit de Deshayesorchestria deshayesiis ( dont la grande taille rend plus facile l’ examen)
A –œufs (tailles diverses 103µm ,99µm ,64µm)
B – paroi de l’oostégite qui a pour rôle celle de poche incubatrice.
Chez certains Crustacés, Les oostégites désignent des expansions latérales présentes à la base des pattes thoraciques de la femelle. Les oostégites ménagent un espace où sont déposés, conservés et incubés les œufs.
( .Chez Deshayesorchestria deshayesiis le nombre d’oeufs varie linéairement en fonction de la taille de la femelle : de 10-11 œufs pour une taille de 11 mm environ à 14-15 œufs (maximum 23) pour une taille de 15 mm environ. Selon les données disponibles, en moyenne 27,7 % des œufs meurent au cours de l’incubation dont la durée varie de 8 à 20 jours (selon la température de l'eau).
Les juvéniles quittent la poche incubatrice dans un état proche, à la taille près, de celui des adultes. Il n’y a pas de métamorphoses.
Les branchies :
Il y a une branchie accrochée à chaque patte soit 10 branchies..
Sur la face interne de la coxa de chaque patte thoracique il existe de nombreuses excroissances :epipodite ,basipodite,endopodite , oostergite , coxopodite .
L’ epipodite s’ est différentiée en branchies qui apparaît comme une languette qui repose donc entre la paroi thoracique et la face interne de la coxa.
*****************************
La durée de vie d ' un talitrus est de 6 mois à 1an .
Talitrus. saltator joue un rôle écologique important dans la mesure où il contribue à l'aération du sable sous les algues en décomposition par le creusement de son terrier et assure un transfert d'énergie entre la production primaire par les algues et les niveaux trophiques* plus élevés représentés par leurs prédateurs, surtout les oiseaux et les crabes.
Classification Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Crustacea
Classe Malacostraca
Sous-classe Eumalacostraca
Super-ordre Eucarida
Ordre Amphipoda
Sous-ordre Gammaridea
Famille Talitridae
Genre Talitrus
Références :
Ref 1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Talitrus
Ref 2 https://doris.ffessm.fr/Especes/Talitrus-saltator-Talitre-sauteur-1643
Ref 3 https://www.nature22.com/estran22/crustace/amphipodes/amphipodes.html
Ref 4 https://inpn.mnhn.fr/fichesEspece/EspecesMarines/Talitrus%20saltator_INPN.pdf
Dominique.
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Bonsoir Mohoriss
Quel type d’aquarium as-tu utilisé pour réaliser ta vidéo (courte mais bien parlante) ?
Amicalement
Dominique
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Le poireau la floraison (suite)
Ce sujet a été commencé il y 4 ans https://forum.MikrOscOpia.com/topic/17802-poireau-p%C3%A9doncule-floral/?hl=poireau
Le poireau a de longues feuilles engainantes, opposées, plates, vert sombre ou vert jaunâtre, plus ou moins larges.
Ils ont été semés en mars 2021 ; repiquée en mai la plante passe l’hiver .Ce n’est que la deuxième année que la floraison va avoir lieu (plante bisannuelle).
La base des feuilles emboîtées forme une tige appelée « fût » dont la partie enterrée est blanche
Cette tige est divisée en 2 parties :
- Partie centrale qui va former le bouton floral, puis la tige qui va pousser ce bouton vers l’extérieur.
- Partie périphérique qui forme des feuilles en forme de lames qui s’emboîtent. Cette partie formera aussi les racines. ( les racines adventives ).
Il existe donc un méristème central et un méristème périphérique, mais ces deux méristèmes sont à la base de la plante ce qui est une caractéristique des monocotylédones.
NB ): Cela explique que les monocotylédones peuvent repousser rapidement si un herbivore vient les brouter. Pour les dicotylédones ce phénomène de repousse n’est pas possible puisque le méristème est poussé vers la périphérie. (D’où l’intérêt des herbivores pour maintenir une prairie en état. En leur absence les arbres (qui sont des dicotylédones) auraient tendance à prendre toute la place au soleil en quelques années. Ce que l’on constate dans les prairies de montagne abandonnées.)
Formation de l’ombelle :
Le pédoncule floral n’est pas visible durant tout l’hiver.
Au printemps la hampe florale apparaît au centre des feuilles et va se développer sur une longueur de 1 mètre pour les poireaux du jardin.
( NB : En botanique, une hampe est longue, formant la partie basale ou l'ensemble d'un pédoncule floral avec lequel il se confond ,du moins dans le cas du poireau )
Les cellules embryonnaires incluses dans un point de cette hampe vont en même temps commencer à développer leur potentialité sous la protection des parois de la tige florale,
Quelques instants de son développement :
A – Pédoncule florale qui porte le bourgeon floral
B – Début du développement des cellules embryonnaires , initialement formées par le méristème , mais mis en dormance jusqu’ à cette période de la deuxième année.
C – Enveloppe périphérique de la tige florale qui a ici un rôle protecteur du bourgeon floral en formation.
A partir de ce moment les éléments de chaque fleur sont mis en place. On constate que ce développement n’est pas synchrone pour toutes les fleurs de la future ombelle. On verra plus tard que ce point est important lors du processus de fécondation.
Pollinisation :
La formation des fleurs terminée il y a disparition de la coque protectrice de la hampe florale, ce processus prend autour de 1 semaine.
L’inflorescence du poireau (on reprend le texte de ref 1)/
L’inflorescence est une ombelle composée de petites fleurs dont le nombre varie de 50 à 2000.
Quelques jours plus tard :
Les fleurs sont parfaites (hermaphrodites, mâle et femelle à la fois). Chaque fleur est composée de 2 bouquets de trois étamines chacun et d’un style conduisant à un ovaire à trois cellules. Chaque cellule contient deux ovules : une fleur peut donc produire 6 graines. Les fleurs individuelles sont incapables de s’auto-féconder. En effet, ce sont des fleurs protandres : les étamines libèrent leur pollen avant que le stigmate ne soit réceptif. La vitesse de maturation des anthères n’est pas la même sur les 3 anthères dites externes et les 3 anthères dites internes. ( sur la photo les anthères externes produisent du pollen alors que les anthères internes n’ ont pas fini leur maturation .
Ce processus de libération de pollen ne dure que deux ou trois jours. C’est alors que le stigmate devient réceptif (et ce pendant plusieurs jours) mais il ne peut être alors pollinisé que par le pollen d’une autre fleur.
Le poireau est donc une plante auto-stérile au niveau de chaque fleur individuelle mais c’est une plante auto-compatible au niveau de l’ombelle globuleuse ou de la plante. Les fleurs individuelles de l’ombelle globuleuse s’épanouissent progressivement pendant quatre semaines. Ainsi, pendant ce laps de temps, il y a toujours des étamines qui libèrent leur pollen et des stigmates qui sont réceptifs. Les poireaux sont ainsi pollinisés par les insectes et la présence de ces derniers est indispensable pour le transport des pollens d’une fleur à l’autre.
A – Pollens
B – Anthère
C -- Filet
Une dernière image : coupe de la tige ( le filet ) d’une fleur.
Sur cette coupe il est surtout intéressant de remarquer :
-A -une organisation du parenchyme sans plan précis ; les cellules s’emboîtent sans ordre.
-B -une forme très particulière des cellules épithéliales.
.
Classification :.
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Sous-classe Liliidae
Ordre Liliales
Famille Alliaceae
Genre Allium
EspèceAllium ampeloprasum var. porrum
L., 1753
Classification APG III (2009)
Classification APG III (2009) Ordre Asparagales
Famille Amaryllidaceae
Sous-famille Allioideae
Références
Dominique.
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Compost - collembole -
La vente de sac de terreau est devenue une partie de l’ activité des jardineries - l’ offre est importante - Ce produit est vraiment intéressant pour ceux qui aiment faire un peu de jardinage .
Si on a un grand jardin il est préférable de le fabriquer soi- même - en recyclant tous les déchets verts.
La question est : quel type d’animaux peut-on trouver dans un compost.
Pour débuter ces petites recherches j’ai acheté un sac de compost dans une jardinerie. (donc terreau industriel).
Il est facile de construire un appareil de Berlèse ( image issue de https://collemboles.fr/photographie/45-appareil-de-berlese.html
Divers petits animaux ont été trouvés.
1 ére partie : Les collemboles
Ce sujet a déjà été bien traité sur MikrOscOpia
https://forum.MikrOscOpia.com/topic/17263-collembole-desoria/?hl=collembole
https://forum.MikrOscOpia.com/topic/18832-collembole/?hl=collembole
La première constatation est que la population du terreau étudié est constituée de 2 espèces de collembole :
(La couleur bleue est un artefact du à la camera : il est gris blanc )
(La couleur bleue est un artefact du à la camera : il est gris blanc )
Dans le terreau étudié on découvre donc 2 des 4 formes décrites ( Ref 6)
Ici non trouvons un Poduromorphe et un Entomobryomorphe
Examen de quelques éléments anatomiques d’un entomobryomorphe :
La furcula :
L’ élément le plus fréquent chez cet insecte es la présence d’un organe propulseur La furcula ou furca (fourche), située sur le quatrième segment abdominal, est repliée sous l'abdomen et tendue comme un ressort. Maintenue par un organe ventral à deux branches appelé tenaculum (rétinacle), elle peut brutalement libérer le « ressort » en propulsant l'animal vers l'avant (réflexe de fuite).
.
2 parties A – la furcula proprement dite .
B – le manubrium .
L' experience à faire sous binoculaire est de mettre sous l’entonnoir un simple flacon sec - de ce fait les animaux sont vivants - leur saut en longueur est autour de 1 cm et en hauteur c’est plus difficile à mesurer mais autour de 1 à 2 cm ) pour des animaux autour du millimétre.
A – le retinacle qui correspond à la gouttiére où la furcula se place lorsqu ‘elle est en position ventrale .
Le collophore :
Cette Image est centrée sur la zone ventrale antérieure
A –Partie distale de la Furcula repliée dans sa gouttière ventrale .
B – Collophore.
C – localisation du premier segment abdominal.
D – fixation des 3 paires de pattes sur la zone thoracique.
Selon Ref 3 Le collophore est un organe ventral ou « tube ventral », en forme de petit tube situé sous le premier segment abdominal. Il sert également à coller au support sur lequel est posé l'animal (d'où le nom collemboles), est en relation avec une gouttière ventrale qui le relie au labium, où débouchent des néphridies, permettant ainsi à l'animal de filtrer et de récupérer en partie son urine.
La tête :
Ces deux collemboles possèdent une paire d’ocelles, une paire d'antennes segmentées (quatre à six articles), des pièces buccales cachées dans la capsule céphalique de type broyeur
Sur cette photo l’ocelle n’est pas homogène et apparaît comme la réunion de plusieurs ocelli .
La photo suivante montre le résultat d’une préparation de collembole entomobryomorphe après avoir subie un bain dans l’ eau oxygéné 12 volumes pendant 1 heure – le squelette externe de chitine est devenu transparent.
A --Présence de nombreux cils ( sensilles ) autour de la bouche.
B – La transparence permet de visualiser les mandibules .
C -- Deux antennes de 4 segments.
En comparaison l’image des antennes d’un Poduromorphe : ( sans bain dans l’eau oxygénée)
La bouche et l’appareil masticateur :
La bouche avec ses poils sensibles :
Une partie de la mandibule vue par transparence ( plus exactement le système broyeur ) :
Les pattes :
La paire de pattes antérieures est porteuse d’une pince.
Quelques éléments de sciences naturelles ( extrait de ref 2 et 3)
Les collemboles sont parmi les arthropodes les plus abondants qui peuplent les sols mais également les rochers, les troncs d'arbres et autres milieux en contact plus ou moins direct avec le sol. Certaines espèces vivent dans les milieux humides tels que mares et tourbières.
La plupart des espèces connues sont saprophages(Qui se nourrit de matières putréfiées).principalement de végétaux en décomposition et de microorganismes présents dans la litière (champignons, bactéries, algues). Leur consommation de champignons (hyphes et spores) est considérable.
Ils contribuent à la dissémination et à la régulation de la microflore du sol (bactéries, champignons) et jouent un rôle majeur dans la circulation des nutriments (azote, phosphore, potassium, etc.), assurant ainsi la disponibilité de nutriments essentiels aux végétaux
En l'absence de ces animaux, un grand nombre d'éléments resteraient immobilisés au sein de la biomasse microbienne, leur activité de consommation de la microflore stimulant les populations microbiennes et par voie de conséquence la minéralisation de la matière organique du sol.
Il existe 5 Ordres, 28 familles, et environ 6000 espèces. (réf 5 )
Classification
Domain: Eukaryota •
Regnum: Animalia •
Subregnum: Eumetazoa •
Cladus: Bilateria •
Superphylum: Protostomia •
Cladus: Ecdysozoa •
Phylum: Arthropoda •
Subphylum: Hexapoda •
Classis: Entognatha •
Ordo: Collembola •
La détermination des collemboles est donc fort complexe (voir réf 4). Ici on ne peut donc pas aller plus loin que l’ordre.
En conclusion dans ce terreau industriel il y a une population faite uniquement de collemboles - malgré de nombreux prélèvements je n’ ai pas trouvé d’ autres animaux - 200 grammes de terreau contient environ une trentaine de collemboles ( on ne compte que ceux qui sont tombés dans le flacon ). on est donc loin de l’ estimation de 10 millions d’individus/m² selon (Hopkin S.P., 1997. Biology of the springtails).
Dans le second article on regardera ce que l’on trouve dans le composte du jardin fait l’ année dernière ( temps nécessaire pour sa transformation en terreau ).
Références .
Rref 1 : https://collemboles.fr/photographie/45-appareil-de-berlese.html
Ref 3 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Collembola
Ref 4 : http://www.collembola.org/taxa/hypogast.htm
Ref 6 https://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/les-collemboles/
Excellente vidéo sur les collemboles et les diploures
Dominique.
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Lichen encroutant.
Il y a sur le bord de la mer à Grancamp- Maisy ( 14 ) un vieux cimetière abandonné .
Certaines tombes remontent à la révolution française - La pierre est couverte de taches blanches ; ces taches sont mieux limitées sur les pierres de granit des tombes que sur le pierres calcaires de la vielle église .
Le toucher de ces taches est dur, de types pierreux, avec légère tendance à la pulvérulence. On constate que sur le mur calcaire la surface porte des éléments verruqueux de toute petite taille de couleur blanchâtre par contre sur la pierre de granit la surface est lisse plus blanche et fendillée.
Mur de l’église Partie supérieure d’une croix
Il a plu la veille , cette humidité va faciliter le prélèvement avec une spatule métallique en raison de la très grande adhérence au substrat – on va se limiter à l’ examen du lichen qui s’ est développé sur le mur de l’ église.
Face orientée vers l’extérieur examen en épiscopie
L’ examen en episcopie de la surface met en évidence les soralies ( A ) et à cette période ( on est en Mai ) on ne trouve aucune apothécie.
Les soralies correspondent à l’ensemble des sorédies : ce sont des granules qui vont permettre la reproduction végétative des lichens .
Face profonde sur le substrat :
Le lichen est indissociable de la pierre sur lequel il se développe la partie inferieure est donc enduite du calcaire de la pierre .(on parle de lichen hemi-endolithique ).
La première chose à faire avec les lichens est de regarder leur sensibilité chimique:
La batterie de test contient
--le 1-4 paraphenyléne diamine -P-
--lugol –I-
--eau de javel diluée à 50% -C -
--solution de potasse saturée – K –
--acide nitrique- N-
L’eau de javel est le seul réactif a donner une réponse immédiate - il apparaît une réaction rouge carmin qui disparaît en quelques minutes -
- Ce lichen peut être classé C+ / K - / P- / I+/
Il est possible de réaliser des coupes de ce type de lichen – après une courte période d’ humidification les plaques prélevées deviennent plus souples - il suffit alors de les inclure dans un moule contenant de Peg et de réaliser des coupes fines autour de 80 µm au microtome.
Examen en épiscopie au X60 sans aucune coloration .
A-Cette coupe sans coloration met en évidence la répartition des algues assurant la photosynthèse et contenant de la chlorophyle ( cette couche chlorophyllienne n’ est pas visible par une vue directe de ce lichen qui est de couleur blanche - légèrement verdâtre si le lichen est humide).
-La médulle est l’ensemble des hyphes fongiques plus ou moins lâches situés sous la couche algale - chez ce lichen la médulle est incluse au substrat ( ici du calcaire ).
La couverture extérieure :
La coupe d’une sorédie montre que sa constitution est faite d’un mélange d’ hyphes et d’ algues ( ce qui permet que les deux partenaires du symbiote .soient sous l’ effet du vent de , la pluie , des insectes arrachés et emportés en même temps )
Les coupes du lichen sont colorées
Bleu coton / Rouge Congo ammoniaqué / Réactif de Melzer (mélange d’iode + chloral).
Coloration au rouge Congo ammoniaqué :
Cette coloration permet de mettre en évidence la formation de spores en surface ;
A très fort grossissement on constate que les hyphes développent des structures ressemblant à des ramospores ( ou ramoconidies )- reproduction végétative- https://forum.MikrOscOpia.com/topic/12624-les-spores-tentative-de-comprehension/?hl=spore
Coupe traitée par le réactif de Melzer :- (mélange iode +chloral )
Cette réaction colore en jaune les hyphes mais on ne trouve pas de grains d’amidon. Cependant Il faut noter la présence, dans les parois de certains hyphes, de la lichénine et de l'isolichénine, homologues de l'amidon.
Coupe traitée par le Bleu coton :
L’organisation des hyphes est mise en évidence :
A - hyphes de la zone corticale par contre les algues de cette zone ne sont pas colorées et non visibles.
B – zone de la medulle : il est constaté que cette zone est bien limitée vers la surface du lichen - comme si les hyphes profonds baignaient dans un substrat. En lumière polarisée il n’ y a aucune polarisation comme on aurait pu le penser en présence de cristaux de Caco3 qui constituent le support .
Coupe traité par l’ Aslim III :
Cette coloration n’apporte pas d’information supplémentaire mais elle permet de mettre bien en évidence les cordons de ramospores et confirme que la medulle prend une coloration différente de la région corticale ( nature ?)
En conclusion :
Thalle crustacé à chloroccales ( algues vertes )
Limites par une ligne hypothalline blanche
Soralies bien individualisées
Réaction colorée C + / K - / P-
Apothécies non trouvées
Calcifuge
Photophile
Probablement Varicellaria Lactea
Sur la carte il est signalé dans le calvados
Référence
https://www.universalis.fr/encyclopedie/lichens/3-nutrition-et-biochimie/
Guide des lichens de France lichen des roches tome 3 ( editeur Belin )
Dominique
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Diplopodes
La mise en place des légumes du jardin se poursuit mais tout ne va pas comme convenu.
Un semi de Haricots Soissons (de gros haricots blancs à rames) n’a pas levé.
L’ examen de cette parcelle n’ a retrouvé que quelques grains et ces grains rescapés sont tous en mauvaise état - les responsables, probablement, sont les pigeons ramiers qui semblent apprécier mon jardin .En écartant les cotylédons des grains de haricots restant, on y découvre de curieux petits animaux.
Ils ont une longueur moyenne de 7 mm pour un diamètre de 275 µm .
Ils sont formés par 41 segments.
On voit que les segments compris entre le 6 éme et le 36 éme sont porteurs de chaque côté d’une tâche rouge vif.
Le nombre de pattes est très important. Ce qui le fait ranger parmi les myriapodes.
La tête :
Ce qui frappe est la présence d’un ocelle de chaque côté de la tête
Notre myriapode est dépourvu de forcipuls ( qui sont les crochets à venin souvent trouvés chez les myriapodes )
L’ocelle est plus visible sur la photo suivante:
Cette tête porte deux antennes :
L’ examen des pattes avant :
On trouve une paire de pattes par segment sur les 9 premiers segments .Cette zone correspond à la zone thoracique
L’ examen des pattes arriéres :
A partir du 9 éme segment chaque segment est porteur de 2 paires de pattes.
C’est cette particularité qui fera classer notre myriapode parmi les diplopodes.
À chaque mue, les diplopodes s’allongent d’un anneau. Chaque anneau porte 2 paires de pattes, il gagne 4 pattes donc plus il est vieux, plus il a de pattes.
Aspect du tronc :
Les segments semblent parcourus par tout un système vasculaire.
Les taches rouges orientent vers la famille de Blaniulidae.
Aspect de la partie arrière :
La photo au X 100 nous donne une vision de la zone anale .
Classification Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Myriapoda
Classe Diplopoda
Sous-classe Helminthomorpha
Ordre Julida
Famille des BLANIULIDAE
Leach, 1814
Reference https://fr.wikipedia.org/wiki/Julida
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Les diplopodes
Ce sont les plus nombreux parmi les myriapodes (environ 8000 espèces). Les myriapodes sont des arthropodes au corps allongé. La tête porte les antennes et est suivie de plusieurs segments qui soutiennent chacun soit une ou deux paires de pattes. Cet ordre comprend notamment les millipèdes ou mille-pattes (Diplopodes) et les centipèdes ou cent-pattes (Chilopodes).
Les diplopodes émettent des substances toxiques pour se défendre, grâce à des glandes spécifiques appelées glandes répugnatoires. Il s’agit d’une substance répulsive à odeur acide (quinones, composés cyanhydriques, alcaloïdes...). qui peut donner des plaques rouge-orangé sur les mains si on est allergique. Ces plaques disparaissent quelques jours plus tard
Ils ont un rôle important. Leur régime alimentaire se compose de feuilles en décomposition et autres éléments organiques comme les fruits. Ils nettoient le sol forestier et font partie de la longue liste des décomposeurs.
Pour en savoir plus sur les mille pattes
Ref : http://fauneflore-ul.blogspot.com/2014/10/mille-pattes.html
Ref : https://www.animateur-nature.com/gros_plans/myriapodes1.html
Dominique.
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Bonsoir Jean –Marie
La pièce est incluse dans un moule de PEG ( Macrogol 4000 ) qui est laissée 3 heures à moins 18.
Le réchauffement est assez lent ce qui laisse le temps de l’installer sur le microtome.
Par contre le réchauffement du plan facial de coup est très rapide ;il faut donc pulvériser un cryospray , un gel de givre se forme en quelques secondes – la coupe est réalisée à ce moment - l’ idéale pour que la manœuvre réussisse est d’ être deux .
Chaque coupe nécessite de refaire la manœuvre - mais il n’y pas besoin de refroidir le microtome ni le porte lame - par contre il faut que toutes les coupes soient réalisées en quelques minutes .on a donc juste le temps de couper une portion de l’ échantillon ;cela est suffisant.
Amicalement
Dominique
Le lien me semble bien fonctionner j'ai fait un essai
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Cactus Notocactus magnificus
Pour poursuivre notre découverte des cactus le Notocactus magnificus est le plus proche de notre représentation mentale d’un cactus au corps globuleux à cylindriques, à l'épiderme glauque vert bleuté aux épines jaunes et brunes.
Mais quel est son organisation anatomique ?
Pour le savoir on réalise une coupe horizontale :
Partie haute de la plante :
La coupe horizontale (dans la partie haute de la plante) .
La surface d’un cactus est dite côtelée ; les feuilles dans le sens où on les comprend habituellement ne sont pas présentes.
Cependant cette manière de voir est ici discutable dans le cas de Notocactus magnificus .
Le parenchyme est nettement divisé en unités qu’il est possible d’ écarter sans difficulté
Sur cette photo on comprend que les pseudo - feuilles sont disposées dans le plan vertical les unes collées aux autres) .
Les feuilles des crassulacées sont généralement charnues, sans stipule, simples et entières. Ce sont généralement des plantes succulentes.
L’organisation du parenchyme est différente dans sa partie basse et dans sa partie haute..
Coupe partie basse de la plante :
A -Cuticule.
B- Parenchyme chlorophyllien. ou chlorenchyme .
C- Parenchyme aquifère. Le mésophylle des cactées a évolué pour devenir un tissu de rétention de l’eau très épais et qui est devenu le composant principal du cactus.
Les divisions des cotes sont simplement ébauchées dans la partie basse. Cette division ne s’ étend pas jusqu’ à la tige ( il est intéressant de remarquer que dans d’autres espèces comme Coleocephalocereus goebe le parenchyme n’ est pas divisé de la base au sommet de la boule ).
L’organisation histologique d’une feuille est identique à celle rencontrée lors de la présentation de Cotylédon ladysmithiensis variegata
(Les coupes ont été obtenues par coupes de piéces congelées - voir article précédent) https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19042-epine-aiguillon-acicule-botanique/
Coupe dans le plan horizontal.
A - zone de fixation de la feuille sur l’axe de la tige. Cette feuille est acaule ( sans pétiole).
B - parenchyme cortical.
C – parenchyme médullaire ici aquifère.
Cette coupe constate
A – La zone corticale ( parenchyme chlorophylien ) apparaît assez large mais il faut tenir compte que ces cellules sont pleines d’eau ,de ce fait elles se déshydratent lors de la préparation et l’ épaisseur de la coupe s’ effondre - coupe de 200µm et la cuticule couvre ici le parenchyme chorophyllien.
B – Le parenchyme médullaire qui est le parenchyme aquifére ;il est fait de grandes cellules à paroi cellulosique et. traversé par des axes vasculaires.
Cette particularité de la coupe permet de mettre en évidence les stomates qui sont extrêmement nombreuses sur l’ épithélium .
Pour étudier la zone cellulaire corticale il est pratiqué des coupes sans préparation.
Ces préparations permettent de constater que
A--les cellules de la zone palissadique sont de type rectangulaire comme le sont les cellules palissadiques des feuilles des angiospermes .Elles sont riches en chloroplastes.
B--les cellules du parenchyme aquifère sont de grosses cellules arrondies
--les vaisseaux dans cette zone sont très nombreux et de très petite taille entre 5 et 6 µm .
Les parois des cellules du parenchyme aquifère, responsable du stockage de l’eau, sont souples, ce qui leur permet de varier de volume quand elles libèrent de l’eau. En revanche, les parois cellulaires du parenchyme chlorophyllien, où se trouvent les cellules responsables de la photosynthèse, sont plus rigides et sans repliement possible, ce qui leur permet de garder leur forme et d’éviter de perdre de l’eau. Par conséquent, quand la température augmente, le volume d'eau à l'intérieur d'un cactus diminue, les cellules du parenchyme aquifère se déshydratent au profit des cellules photosynthétiques, permettant à la photosynthèse de continuer.(ref 1 ).
L’extrémité des feuilles est porteuse d’un aiguillon.
La discussion entre épine et aiguillon a été fait :
https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19042-epine-aiguillon-acicule-botanique/?hl=aiguillon
Pour le cactus la discussion entre les deux termes botaniques n’est pas réglée.
Image microscopique de l’aiguillon
Les cellules de type fibre sont compressées les unes contre les autres.
La tige centrale :
Son aspect est très différent suivant l’étage :
Etage supérieur :
Partie centrale de la stéle
le cylindre des faisceaux conducteurs est situé en périphérie du cylindre - la zone centrale est la zone médullaire. En comparaison avec les étages inferieurs de la plante ( voir plus loin ) il est remarqué que ces vaisseaux sont nettement moins nombreux .
Au 40 après coloration :
Les feuilles se fixent directement sur l’axe de la tige.
Etage inférieur qui est la zone où les cotes ne sont pas encore très marquées.
Il est constaté qu’à ce niveau l’axe vasculaire est fait de faisceaux triangulaires de type portion dont le nombre correspondant à chaque feuille de l’étage supérieur de la plante. ( à noter 12 feuilles mais 11 faisceaux).
Aspect microscopique de ces faisceaux vasculaires de l’ axe :
Passage des vaisseaux du plan vertical au plan horizontal lors de leur distribution vers la périphérie. (²Transport des matériaux vers et venant de la zone de photosynthèse).
Sur cette coupe les vaisseaux vont se diriger perpendiculairement vers les feuilles en provenance de l’axe central.
Aspect au 200 d’un vaisseau de la tige (orientation verticale)
Cellules de soutien des axes vasculaire avec présence d’un vaisseau ( coloration bleu Etzold )
Les cactées favorisent des vaisseaux fins et plus nombreux afin d'éviter un phénomène spécifique au milieu aride, appelé cavitation. De plus l'épaisseur des tissus de soutien enveloppant les vaisseaux et les trachéides permet une protection supplémentaire contre la cavitation.
La cavitation est favorisée par une forte transpiration couplée avec une faible quantité d'eau absorbée au niveau des racines, formant des bulles d'air à l'intérieur des vaisseaux, ce qui peut être mortel pour une plante qui ne peut alors plus s'irriguer correctement. Ainsi en choisissant des vaisseaux plus fins, le risque de cavitation est réduit. Les cactus possèdent quelques larges vaisseaux qui leurs sont nécessaires mais qui en cas de cavitation peuvent être remplacés par des petits vaisseaux.(ref 2)
Les racines :
On remarque que dans la partie inferieue de la plante les côtes ne sont pas définies sur la surface de la plante-
Coupe d’une racine proximale :
Coupe d’une racine distale :
- A - Cylindre central
- B - Xylème
- C - Phloème
- D - Endoderme
- E - Parenchyme
- F - Sclérenchyme
Il est retrouvé la division en portion triangulaire qui se poursuit .dans la zone proximale des racines puis dans la partie inférieure de la tige ( division qui disparaît dans la partie supérieure de celle –ci ,dans la zone des feuilles bien structurées )
La cicatrisation :
Une des particularités des cactus est leur grand pouvoir cicatrisant - même si la plaie est importante - La cicatrisation est un processus qui s’étale sur plusieurs mois
Références :
ref 1 https://tpecactus-clemenceau.jimdofree.com/structure/structure-interne/
ref 2 https://www.cactuspro.com/articles/adaptation_des_cactees
Dominique et Jean- Jacques (père et fils).
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Cactus
Cotylédon ladysmithiensis variegata
( NB : ne pas confondre avec les cotylédons du haricot par exemple )
Les cactus ont un aspect assez déroutant si on les compare aux autres familles de plantes - Il apparaissait donc intéressant de regarder leur structure interne.
La difficulté est d’ obtenir des coupes avec un microtome de Ranvier ; étant donné leur consistance il est très difficile de les couper correctement sans voir le parenchyme se désagréger rendant les coupes inutilisables .La solution est de congeler la surface de coupe avec le spray d’une bombe à liquide cryogénique . cette congélation ne dure que quelques secondes suffisantes à réaliser une coupe correcte autour de 200 µm d’ épaisseur .
Cotyledon Ladismithiensis /Patte d’ours est une plante à croissance lente qui survit dans les environnements secs .Ce cactus est originaire du sud de l’Afrique en particulier du désert de Kalahari près de Ladismith à l’est de la province du Cap en Afrique du sud. Il est maintenant vendu dans toutes les jardineries.
Examen macroscopique des coupes d’une feuille.
Cette espèce est dotée de grandes feuilles vertes et duveteuses, trapues et ovales, dentelées aux extrémités. Ces feuilles sont généralement, sans stipule, simples et entières. Le limbe est entier ou légèrement incisé dans leur extrémité supérieure Les nervures sont peu apparentes.
Cette plante est succulente (aux tissus gonflés de substances liquides) ce qui lui donne une consistance très souple.
Coupe transversale de la feuille taille 2,3 cm.
Coupe longitudinale de la feuille
Ce qui est frappant est la présence de la zone chlorophyllienne dans la zone centrale de la feuille protégée par un épais parenchyme translucide.
Coupe transversale d’une feuille ( cette coupe très large a été obtenue au microtome de Minot après inclusion de l’ échantillon dans un moule rempli de PEG et congelé à moins 18°c pendant 3 heures ).Coloration trichrome Acridine /Acriflavine /Bleu Alcian .
La coupe montre une organisation simple.
A-- un parenchyme homogène : le mésophylle ,c’est le parenchyme chlorophyllien, constituant tout le limbe de la feuille mais ici seule la partie centrale du mésophylle est chlorophyllienne.- la photo précédente nous montrait que la zone périphérique est translucide )
B -- des inclusions ici colorées en rouge (l’acridine colore en rouge les éléments contenant de la lignine) Ces inclusions sont regroupées en périphérie et disséminées dans le parenchyme.
L’ examen du mésophylle au X 80 constate que l’ organisation est celle d’une plante fréquente chez nous : les feuilles de Joubarbe - Il n’y a ni parenchyme palissadique du côté ensoleillé ni parenchyme lacuneux du côté opposé mais un parenchyme fait de très grandes cellules cellulosiques ( colorées en vert par la coloration trichrome ) .Dans ce parenchyme il existe de nombreuses inclusions rouges.
Cette organisation permet la mise en réserve de différents nutriments ; l’élément principal est l’accumulation d’une grande quantité d’eau.
Les cellules épithéliales développent une quantité importante de trichomes (poils). Ce terme désigne l’ ensemble des poils qui tapissent les surfaces d’un organe végétal ; on en distingue deux types : les trichomes glandulaires et les trichomes non glandulaires ( on utilise ce terme actuellement plutôt pour le développement de formations pluricellulaires chez les Procaryotes )
Contraste de phase
.
Aspect d’un trichome non glandulaire :
Ces trichomes sont construits grâce à une organisation pluricellulaire.
Aspect d’un trichome glandulaire :
Aucun renseignement sur les substances chimiques produites par ce trichome n’a été trouvé dans la littérature consultable facilement.
Les inclusions rouges
Surtout en périphérie leur aspect est de type fibre .
L’aspect est celui de cellules du sclérenchyme .Il s’ agit d’un tissu à vocation de soutien et de protection à la faveur de l’ épaississement souvent considérable des parois cellulaires par des dépôts de lignine .Ces cellules s’organisent souvent en fibre ; la vie de ces cellules est courte.
Dans la zone centrale du parenchyme Mesophile )
Cette mort rapide des cellules du parenchyme va conduire à la production de sclérites dont la paroi est extrêmement lignifiée .Lors de la préparation des coupes il est constaté que ces sclérites se détachent très facilement du parenchyme .
sous forme de petits grains durs d’ aspect divers :
Le système vasculaire :
Comme chez tous les végétaux supérieurs il y a de très nombreux vaisseaux mais comme leur paroi n’ est pas lignifiée ils passent inaperçus à un premier examen et ils ne sont perceptibles qu’ à fort grossissement .
X 400 : Leur taille est très petite : entre 7 et 10 µm de diamètre.
La respiration :
Comme toutes les plantes les échanges gazeux sont réalisés par l’intermédiaire des Stomates. (Photo prise en épiscope).
Ces stomates sont très nombreux sur l’épithélium de la feuille du Cotylédon.
La tige :
La tige de cette plante porte les feuilles mais la taille de cette tige est très courte. Les feuilles n’ont pas de pétiole.
Coupe de la tige à différents emplacements.
Là encore il est constaté une organisation très différente des plantes de nos régions.
On trouve bien
A -- la zone épidermique
B -- la zone corticale et
C -- un cylindre central
D – le parenchyme médullaire
Mais on ne retrouve pas l’organisation avec les faisceaux collatéraux et leur organisation sclérenchyme –phloème – xylème.
. Au printemps, Cette plante forme des fleurs oranges. En Afrique, cette espèce se développe généralement dans les zones avec un excellent drainage assuré par un sol très poreux. Ils se développent avec une lumière vive et un flux d'air suffisant.
Classification de Cronquist (1981) Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Rosales
Famille Crassulaceae
Genre Cotyledon
Espèce Cotyledon ladusmithiensis
Classification APG III (2009)
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Ordre Saxifragales
Famille Crassulaceae
Ref :
https://www.aquaportail.com/definition-1087-trichome.html (pour les trichomes).
Dominique.
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Bonsoir Jean -Marie
Très belles photos . Cela me donne envie d' acheter un filet à plancton.
Amicalement
Dominique .
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Bonjour
Merci Buteo j' ai fait la correction - Les hommes sont plus forts s'ils travaillent ensembles -
Amicalement
Dominique
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Bonsoir
Merci pour vos remarques .
Tryphon j’ai corrigé l’erreur. .
Patrice tes remarques sont toutes intéressantes ; mais elles conduisent à affronter des difficultés techniques – Pour avoir des gamètes il faut mettre simplement les moules dans l’ eau de mer et attendre .Mais il y a un mauvais rendement et beaucoup de prélèvements ne donnent aucun résultat - De plus, n’ ayant pas la possibilité de distinguer les mâles des femelles par un critère extérieur, les gamètes prélevées le sont aléatoirement -Il faut donc faire un tri et placer les deux échantillons sélectionnés l’ un près de l’ autre c’est-à-dire avoir eu deux pontes simultanées dans deux aquariums différents cela est possible mais difficile . ( il y a des exemples de réussite sur le Net ).
Quand à colorer les échantillons la manip doit être délicate en raison de la dilution des gamètes dans le milieu .
Jean – Marie tu nous présentes un bel exemple de larve pediveligére -
Amicalement
Dominique
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Moule : La reproduction. Mytilus edulis
Les organes importants de la moule ont déjà été présentés :
https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19008-moule-anatomie-histologie/?hl=moule
Moule ouverte au mois d’ Aout.
L’équinoxe de printemps est la période où les moules se reproduisent le plus .Moule ouverte le 15 mars :
La zone des gonades est hypertrophiée en comparaison avec la photo précédente Les gonades hypertrophiées forment une protubérance appelée : bosse de Polichinelle. Ici on est en présence d’une femelle - les gonades sont de couleur jaune -( pour les mâles la couleur est un peu moins jaune).
Les moules achetées sur le marché sont placées dans un aquarium d’eau de mer.
24 heures après leur arrivée dans l’aquarium, l’eau se trouble ; un prélèvement est réalisé :l’ eau contient un nombre important de structures rondes correspondant aux ovules émises par les moules femelles
L’ovule est immobile dans son milieu ; elle suit les mouvements de l’eau .Sur la photo cet ovule semble entouré, (spermatozoïdes ?). Normalement la paroi externe de l’ovule est lisse.
Les spermatozoïdes du milieu sont animés de mouvements frénétiques.
Leur taille est infime en comparaison avec celle des ovules :
Mesure du spermatozoïde présent : 2,5 µm avec un long flagelle de 36 µm .
Aspect histologie du système génital d’une moule :
Il y a deux gonades - une droite - une gauche - chez les moules mais elles se réunissent dans leur partie arrière ( d’ où la coupe d’ un organe unique sur la photo suivante ).
Coupe axiale d’une gonade mâle :
A -- tube séminifère en coupe. (Coupe réalisée dans la partie postérieure des gonades mâles).
Coupe axiale d’une gonade femelle : (coupe dans sa partie antérieure).
A-- Système digestif.
B-- Gonades. ( cette coupe est située très en avant ( côté tête ) de ce fait il est constaté qu’il y a deux gonades femelles qui se réunissent dans leur partie postérieure ).
Coupe longitudinale d’une gonade femelle.
Au X 100.
A – Cellules épithéliales de la paroi.
B – Tissu parenchymateux.
( dans le cas présent le tissu parenchymateux est important soit parce qu’ on se situe au stade 1 de l’ évolution des ovogonies soit parce qu’ on est en cours de dégénérescence donc au stade 4 ).( déf : ovogonie est la cellule germinale femelle, issue de l'oogone, qui représente la première phase d'évolution des cellules du sexe et qui se traduit par l'ovocyte, qui à son tour se développe en oeuf.)
C -- Follicules contenant les ovocytes.
. .
Coupe axiale d’un tube séminifère :
A--Cette coupe met en évidence la présence de travées parenchymateuses du tube séminifère
B—Le long desquelles se regroupent les spermatozoïdes ; ils y subissent leur maturation ; cette maturation passe par plusieurs stades :
Les spermatogonies de type A.
Les spermatogonies de type B, qui sont déjà différenciées.
Les spermatocytes à des degrés différents des étapes de méiose.
Les spermatides, près de la lumière du tube séminifère, qui donneront les
spermatozoïdes.
Sur cette coupe les tubes sont remplis de spermatozoïdes à leurs différents stades.
Coupe longitudinale d’un follicule femelle :
A --Cette photo met en évidence un follicule contenant plusieurs ovocytes.
La vitesse de maturation des ovocytes n’ est pas la même, il y a donc une certaine hétérogénéité dans le stade de développement des ovocytes :ce que l’ on constate par l’ examen des quatre coupes suivantes :
La maturation des ovogonies se fait selon 4 stades mais n’ étant pas capable de faire le distinguo entre chaque stade il n’ y a pas de notation sur cette photo ).
A -- Le centre clair des ovocytes est la zone du vitellus (le blanc d’œuf) (La vitellogenèse est la constitution du vitellus (contenant des réserves endogènes et exogènes) de l'ensemble des éléments à l'origine de l'œuf. En biologie, cette phase est celle d'un cycle plus complet (méiose) qui contribue à l'accumulation d'organites, de métabolites, d'ARN, de protéines et du vitellus.)
Sur cette photo le vitellus n’est pas transparent ce qui est l’indice que ces ovules n’ont pas été pondues et qu’elles sont donc en cours de dégénérescence. (ou qu’il y a plus probablement un problème avec ma technique de coloration).
B – Il est à noter que certains ovocytes possèdent en leur centre un noyau ( équivalent du jaune d’ œuf ? ) et que d’ autres n’ont pas cette particularité - sur le document d’ Ifremer, que j’ ai consulté , cette particularité n’est pas signalée ).
L’ ovogenèse est un processus plus ou moins lent suivant les espèces - Dans certains cas cette ovogenèse peut se bloquer pour des périodes très longues allant même à plusieurs années puis reprendre son évolution ( contrairement à la spermatogenèse qui est beaucoup plus rapide ).
Eléments de Sciences naturelles :
La maturité sexuelle est acquise au bout d’un an.
Chez la moule il n’y a pas de dysmorphie sexuelle (les gonades se ressemblent) mais il y a gonochorisme : les gonades sont un peu plus blanchâtres chez les mâles et jaune orangé chez les femelles. Les gonoductes s’ouvrent de part et d’autre de la masse viscérale entre le pied et les lamelles branchiales. Les gamètes sont stockées dans les gonades mais aussi sur le manteau. Elles sont émises par les orifices uro génitaux.
La période de reproduction s’étale de février à juillet. – mais son acmé se situe à l’équinoxe de printemps Les moules matures étant incapables de se déplacer, elles ne peuvent s’accoupler.
La fécondation est donc externe et la réussite de la reproduction dépend de la rencontre dans l’eau des gamètes mâles et femelles.
Cette rencontre se fait dans le vaste milieu extérieur donc au hasard.
Mais la nature a trouvé le moyen de dominer ce hasard : La femelle élabore dans ses gonades une substance qui une fois passée dans l’ eau de mer va déclencher la libération des spermatozoïdes des mâles environnants .A son tour le sperme se déverse dans l’ eau et libère un produit qui déclenche les pontes des autres femelles de l’ entourage .La synchronisation des émissions de gamètes augmente ainsi les chances de la rencontre ovule /spermatozoïdes. Les substances en cause sont de la catégories des fertilisines . Il a été établi que ces substances sont synthétisées sous l’influence du système nerveux
--L’ablation des ganglions cérébroïdes avance le processus
--L’ablation des ganglions viscéraux le retarde ou l’inhibe.
La larve est dite trochophore . Cette larve va ensuite présenter les caractéristiques des larves véligères,( La larve véligère présente une hypertrophie de la zone pré-orale qui forme deux lobes ciliés : le velum ou voile). Les cils ont un rôle locomoteur et un rôle dans l'alimentation. Cette larve est entourée d'une coquille fine et transparente. Elle va alors se fixer sur un support.
*********************
Embranchement : Mollusques
Classe : bivalves
Famille : Mytilidés
Nom : Mytilus edulis et Mytilus galloprovincialis
Référence :
http://svt.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article35
http://blog.univ-angers.fr/lesmoules/2014/02/05/reproduction/
https://www.pratique.fr/moules-milliards-comptent-rivages.html
https://www.youtube.com/watch?v=BBTZ7ebXw0U
https://www.youtube.com/watch?v=1WFEG7pR8C0 ++++++
file:///D:/T%C3%A9l%C3%A9chargements/2014McElwainandBullard.pdf ( aspect histologique)
Précis de zoologie PP Grassé et col Edit Masson 1969
Atlas d’histologie des mollusques bivalves -- Ifremer --
Dominique .
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Bonsoir Christophe
Le vert brillant s’utilise surtout en microbiologie -
Il est soluble dans l’eau et l’ alcool éthylique
Solution aqueuse à raison de 10 g par litre soit 10mg par ml
Je n’utilise pas ce colorant et ne trouve aucune référence dans le Langeron et dans le Seguy
On peut essayer en botanique en débutant par 3 secondes et adapter selon les résultats
Pour la coloration au carmin et vert d iode ( donc ici expérience avec le vert brillant)
eau de javel 10 minutes
bien rincer à l' eau du robinet
Carmin aluné 20minutes ( jusqu' à 40 minutes pour les racines ) dans un verre de montre
laver rapidement à l' eau
mettre quelques gouttes de Vert brillant quelques secondes
la lignine est colorée en vert les autres éléments en rouge
on peut différencier si sur coloration avec quelque gouttes d' alcool chlorhydrique ( 4 gtt acide chlorhydrique ,10 gtt eau déminéralisée)
bien rincer
Déshydratation 1 minutes dans 3 bains alcool à 99% - Bain rapide dans Xyléne et montage au baume
Amicalement
Dominique.
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A Cellules épithéliales.
B Parenchyme cortical.
C Péricycle.
D Parenchyme médullaire.
La feuille
Les orchidées étant des monocotylédones les feuilles ont des nervures saillantes plus ou moins parallèles se réunissant au bout de la feuille - Certaines orchidées n’ont pas de feuille ( comme Neottia fréquent en France dans les sous-bois).
Coupes de feuilles :
En A ouverture d’un stomate.
Sur ces deux coupes il n’est pas retrouvé la classique répartition des feuilles en zone supérieure palissadique et zone inferieure lacuneuse.Il est trouvé par contre un parenchyme homogéne , fait de grandes cellules , parcouru par les axes vasculaires.
Le gymnostéme
Issu de la fusion des pièces mâles et femelles,il est de structure complexe et les anatomistes le décomposent en 12 organes dont les anthères et les pollinies.
A – Connectif et Viscidium (qui produit un adhésif).
B – Anthères (soudées).
C – Stigmate (partie collante et souvent enduite de mucus) le stigmate a un rôle important dans la pollinisation parce qu’il reçoit et retient les grains de pollen et assure des conditions propices à leur germination donc au développement du tube pollinique qui va descendre jusqu’à l’ovaire -début de développement 6 heures après le dépôt et atteinte de l’ovaire en 1 à 3 jours suivant les espèces.
D – Ovaire.
Coupe du Gymnostéme
Les cellules épithéliales de toute cette région du gymnostéme sont très particulières.
Les cellules épithéliales ont un aspect hérissé.
Pollinie et Pollinaire.
Le Pollinaire :
A – Pollinie.
B – Stipe.
C – Anthères.
La pollinie est une masse de pollen compacte formée par l’action d’une matière très collante : l’élastoviscine.
.Il existe 2 pollinies.
Coupe d’une pollinie qui forme un croissant ouvert vers le bas.
De cette pollinie s’échappent les grains de pollen dont la taille est extrêmement petite .
Taille des grains de pollens autour de 30 µm.
L’ovaire
L’ovaire est en position infère (: les pièces florales sont insérées au-dessus de l'ovaire, on dira aussi que la fleur est épigyne. Cette caractéristique évolutive permet une meilleure protection des carpelles et des ovules (organes sensibles car non protégés d'une cuticule) par le réceptacle.
Cet ovaire est uniloculaire (une seule loge).
Les 3 placentas sont le résultat de l’union de 3 carpelles.
L’ovaire est remplie d’ élastoviscine très visqueuse qui précipite lors de la préparation et rend les coupes fines très difficiles à réaliser.
Sur la photo il n’y a pas de graines visibles mais en raison de leur petite taille et la présence de la glue qui est enlevée lors de la préparation les graines peuvent disparaître donc cela ne veut pas dire qu’elles sont absentes.
Les graines d’orchidées sont minuscules - on parle de poussière de graines ; leur poids peut descendre à moins de 2 microgrammes .La maturation des graines est très lente et peut se prolonger sur trois mois.( Il a été compté plus de 100 000 grains dans certaines espèces).
Dans la nature, après la fécondation se forme une capsule contenant les graines alors que la structure florale se dessèche et tombe. Cette capsule va s’ouvrir par des fentes longitudinales parfois 3 mois plus tard.
Reference
Orchidées d’Europe, fleur et pollinisation éditeur Biotope éditions
Ce très gros livre bourré d’érudition est très bien illustré, c’est le livre idéal pour les spécialistes des orchidées - Il y a aussi de remarquables coupes à la résine -.
Dominique.
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Orchidées - Vision Microscopique
(Nb ce sujet est immense et ne sera qu’effleuré ici)
Les orchidées sont devenues fréquentes dans les jardineries surtout les Phalaenopsis -(En Europe il y a de nombreux orchidées mais de repérage plus difficile).
Ce petit travail a pour but de regarder la structure histologique de ces plantes – l’étude portera sur l’orchidée la plus accessible Phalaenopsis et quelques comparaisons avec Dandrobium (en jardinerie).
Les parties de la fleur :
A -- Il existe 3 sépales
B -- Il existe 3 pétales (2 latéraux et un médian inferieur très modifié qui forme le labelle .
La disposition du labelle est très efficace - l’insecte se pose sur la division centrale qui forme un plateau et pose ses pattes avant sur les deux divisions laterales ; l’insecte ainsi positionné est obligé de frotter le vesiculum du gynostéme qui est porteur du pollen.
C --Gynostéme (pièce issue de la fusion des étamines et du style).
Appareil racinaire
Chez les orchidées il existe 3 types de racines : les rhizomes - les tubercules et les pseudobulbes - Phalaenopsis a développé des rhizomes aériens et souterrains comme Dandrobium.
Technique de coloration
Fixation dans le milieu AFA (alcool – acide acétique-formol) 10 minutes
Acridine/acriflavine 3 minutes
Rinçage
Bleu Alcian 2 minutes
Montage Euparal
Rhizome aérien
--Rhizomes aeriens des deux orchidées :
-- Coupe axiale de la zone corticale seulement du rhizome de Phanealopsis.
A – Cuticule.
B – Cellules epitheliales.
C – ?
D – Parenchyme médullaire .
--rhizome enterré dans l’ humus chez Phalaenopsis et racine chez Dandrobium.
Cette image montre le développement de poils absorbants chez les rhizomes souterrains chez Phalaenopsis par contre chez Dandrobium la partie enfouie dans l’ humus est de type racine avec une nette lignification.
Curieusement il n’a pas été mis en évidence ici la présence de mycorhize Ce sont les mycorhizes qui ont permis la culture des orchidées exotiques que l’on trouve dans le commerce aujourd’hui. Pour certaines orchidées la présence d’ un champignon mycorhizien peut être transitoire et il est surtout présent en début de croissance.
La tige :
La tige des orchidées est le plus souvent érigée ; la forme est très variable suivant les espèces - ici comparaison Phalaenopis et Dandrobium….
Noter ici la présence de racines aériennes chez Dendrobium.
Comparaison aspect microscopique d’une tige de Phaleanopsis( image haute )/Dendrobium( image basse
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Bonsoir Jean- Marie
L'effort de recherche en valait le coup .L' image obtenue est superbe
Amicalement
Dominique
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Bonjour Jean- Marie
Beau boulot :)
Amicalement
Dominique.
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Bonsoir Jean -Marie et Patrice
Merci à tous les deux
Cette photo est bien inattendue - Mais elle me pose un problème car le bleu d' aniline est trop marqué .il suffit de quelques secondes en trop ( normalement 30 secondes ) et on a une sur coloration difficile à faire régresser . Si tu veux utiliser la photo , Patrice , tu le peux elle est désormais à tout le monde.
Amicalement
Dominique.
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Système digestif de l’huitre.
Cressostrea gigas
Cet essai porte sur la mise en évidence du système digestif de l’ huitre.
Les huitres étudiées sont issues du parc de Grandcamp –Maissy près d’ Isigny.
Sur le Net il existe un grand nombre de schémas pas toujours faciles à comprendre : le shéma le plus souvent rencontré est le suivant :Par contre nous allons reprendre le schéma proposé dans un travail réalisé au laboratoire de zoologie de l’université de Caen qui semble plus didactique. Les explications qui accompagnent les photos sont issues de cet article ( Réf 1 ).
A – Bouche.
B - Estomac -celui-ci est formé de deux poches B et C
On remarque que sur le schéma la partie (ici droite) de la poche principale est en communication avec le canal de la glande digestive (voir le second schéma).
C – Sac du stylet qui va s’enrouler autour de la poche principale de l’estomac.
C – A sa base le sac du stylet s’ouvre dans l’intestin. A peu près au même endroit que la poche principale de l’ estomac.
E – Intestin ascendant.
F – Intestin descendant.
G – Anus.
1 La bouche :
La bouche de l’huitre est formée grâce aux palpes : il y en a deux pairs :
Chaque paire détermine un espace qui forme une gouttière –Ces deux gouttières vont confluer vers un même orifice.
Cette image est trompeuse - ce que vous voyez n’est pas la bouche mais presque (voir plus loin)….. A la bouche fait suite l’œsophage légèrement courbé qui aboutit à l’ ‘estomac.
A – Œsophage.
B – Cardia (ouverture dans l’estomac).
C – Estomac.
D – Glande digestive qui entoure l’estomac sur les 2 /3 de sa longueur.
Revenons à la bouche ! Elle est curieusement constituée par la confluence des deux gouttières formées par les valves :
Contrairement à ce que l’ image macroscopique nous laissait penser il n’ y a pas une bouche mais deux conduits entre les deux paires de valves - Ce sont les valves qui forment deux couloirs qui se rencontrent sur un côté médian ( n’oublions pas que l’ huitre vit couchée ) directement à la bouche de l’œsophage.
2 Le corps de l’huitre
Coupes à la paraffine de 8 µm d’épaisseur.
Il est réalisé une illustration de la manière dont la structure du système digestif du l’ huitre a été comprise par les Zoologistes ( Réf 1 )(On se limite à 5 coupes ; en réalité il a fallu une grand nombre de coupes selon les 3 axes)
Dans la partie C de l’ estomac ( la gouttière gastrique) se trouve un bâtonnet translucide et de consistance molle : le stylet cristallin. Ce stylet fait saillie dans la cavité stomacale principale. .Ce stylet va jouer le même rôle que les saillies chitineuses dans l’ estomac de la moule - par le mouvement rotatoire ce stylet va dilacérer les algues ingérées.
Cette gouttière gastrique s’allonge en tournant autour de la poche stomacale principale pour la rejoindre lors de sa vidange dans l’intestin.
Dès son départ, l’intestin présente un trajet ascendant ( E ), décrit une boucle dorso ventrale autour de l’estomac et de la glande digestive et se dirige alors par sa branche descendante ( F ) vers l’extrémité postérieure de l’animal.
A l’intestin fait suite le rectum qui longe la face externe dorsale du muscle adducteur et se termine par l’ anus qui s’ouvre dans la cavité palléale.
Le tractus digestif (œsophage, estomac, sac du stylet, intestin) est tapissé par un épithélium cilié contenant de nombreuses cellules glandulaires
L’aspect de la muqueuse digestive :
De l’estomac :
Aspect des poils absorbants :
Le contenu de l’estomac met en évidence de nombreuses algues altérées et des structures évoquant des diatomées.
De l’intestin : coupe d’une des deux branches :
Coupe axiale :
Coupes longitudinales :
Sur cette coupe il semble que l’on soit en présence de squelettes de diatomées
Donc la structure histologique est assez uniforme, L’estomac et l’intestin sont tapissés par des cellules ciliées dont seule la longueur de leurs cils change.
La paroi musculaire est très peu développée
La glande digestive :
La glande digestive est constituée d’un grand nombre de tubules à l’extrémité aveugle communiquant avec l’estomac par une série de canaux ramifiés. Ces tubules sont bordés par des cellules digestives qui sécrètent de nombreux enzymes digestifs. (Forte dominance des activités glycosidasiques et estrerasiques (sauf lipase) par contre l’activité proteasique est faible.
Les petits tubules se regroupent pour former des tubules plus volumineux.
Coupe longitudinale d’un de ces tubes :
Les canaux principaux confluent en des canaux de diamètre de plus en plus important avant de déboucher dans l’estomac.
Dans les canaux des glandes digestives on trouve surtout des algues qui constituent une sorte de soupe (on constate sur cette photo que la dilacération des algues reste modérée).grossissement X 600.
Les différents canaux et tubules digestifs sont entourés par du tissu de réserve formé de cellules de nature conjonctive chargées d’abondants granules contenant des lipides et du glycogène.
Physiologie ( Ref 2 ) – simple reprise du texte -
Les Huîtres sont des organismes pouvant filtrer de 5 à 16L d’eau par heure en régime normal. Elles créent, grâce aux cils de leur cavité palléale* un courant d’eau assez faible (de l’ordre de 4cm/min) qui passe sur leurs branchies. Les particules contenues dans l’eau sont alors triées selon leur taille, le tissu branchial recouvert de mucus* constituant un véritable système de grilles.
Dans les aliments il est trouvé des algues unicellulaires (riches en amidon), des bactéries, des matières organiques sous la forme de particules ou de forme soluble.
Les particules de taille trop importante sont englobées de mucus et rejetées sous forme de pseudo-fèces*. Les Diatomées*, les Flagellés ainsi que certains spores* d’algues sont acceptés. Les parcelles alimentaires retenues sont ensuite transportées par action ciliaire jusqu’à la bouche..
Au niveau de ces palpes s’effectue un second tri selon la taille et la présence d’ornementations sur les particules.
. Puis les palpes amènent les particules à l’œsophage court, à paroi ciliée et recouverte de mucus, conduisant à son tour les particules vers l’estomac, lieu d’un nouveau tri selon la valeur nutritive cette fois. Là s’effectue un broyage mécanique et une attaque enzymatique transformant le bol alimentaire en « soupe nutritive » : un stylet cristallin, « tige » jaunâtre de couches concentriques de mucoprotéines*, bute sur la partie chitineuse* de l’estomac. Des cils vibratiles le font tourner (jusqu’à 90 tours par minutes), le faisant s’user en libérant des enzymes digestives appelées diastases. Il participe également à la trituration des éléments nutritifs. De plus, la présence de grains de sable à l’intérieur même de l’estomac facilite le broyage des particules.
La « soupe nutritive » remonte ensuite dans les canaux de la glande digestive, qui entourent totalement l’estomac. Ces canaux se ramifient en tubules où a lieu la digestion intracellulaire. Les déchets de cette digestion passent dans l’intestin, sont englobés dans du mucus et sont rejetés sous forme de fèces.
Le trajet complet d’un aliment dans le tube digestif d’une huître dure environ 6 heures mais le tractus ne sera complétement vidé qu’ au bout de 50 heures à 20°C et 75 heures à 10°C.Les fèces durcissent et sont éliminées en tortillons émise par intermittence ,mêlées à un abondant mucus .
L’huitre a un rythme d’alimentation lié à la marée (ce qui est le cas de tous les bivalves intertidaux) .Les ostréiculteurs disent que l’huitre se nourrit au premier flot.
Référence
Ref 1 Laboratoire de Zoologie de l’Université de Caen travail de E Boucaud-Camou , C Lebesnerais , P Lubet et I Lihrmann. ( colloque IFREMER Montpellier 1983 )
Ref 2 https://www.ostrea.org/la-nutrition-de-lhuitre/
Dominique
(Le dernier article de cette série sur l’anatomie de l’huitre sera le système génital et la reproduction mais il faut attendre un mois sans R qui est la période de reproduction des Huitres).
Carottes taches noires
dans Mycologie microscopique
Posté(e)
Bonsoir
L’expérience a été refaite avec des carottes d’une autre grande surface de la ville.
Le résultat est le même on retrouve la même moisissure.
Coloration Rouge Congo ammoniaqué
Coloration Bleu coton
Il faudrait recommencer avec des carottes d’un petit producteur
Amicalement
Dominique