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Dominique.

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Messages posté(e)s par Dominique.

  1. Pour répondre à Frank

     

    Techniques  de coloration

                  

    Bleu de Méthylène

    Le bleu de méthylène, ou chlorure de méthylthioninium, est un dérivé de la phénothiazine.

    Pour la chimie de  ce colorant

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bleu_de_m%C3%A9thyl%C3%A8ne

    Pour la microscopie

    Si on l’achète  en cristaux :

    Bleu de méthylène 2 g

    Alcool 95                  100 ml

    Compléter à un litre avec de l’eau déminéralisée  et filtrer.

     

    On peut aussi l’acheter tout  préparé.

     

    Il colore en bleu les noyaux  (la chromatine  des noyaux).

    Il est utilisable comme colorant vital placé entre lame et lamelle  pour colorer des protozoaires.

    Ou -- pour des examens comme les cellules buccales.

          -- pour mettre en évidence  le système  nerveux  des animaux

    S’ il y a sur-coloration  on peut faire régresser avec  une goutte d’ alcool 70.

     

    Pour les colorations végétales

    Colorer une dizaine de minutes dans la solution préparée  puis rincer à l’eau déminéralisée.

    Il y a  un problème  car les enzymes contenues dans les cellules sont capables de réduire le bleu de méthylène ;  ce qui fit disparaître la couleur bleue au long cours.

    On peut cependant allonger la conservation en si on déshydrate  la préparation  à l’alcool butylique  (butanol).

     

                                                            ************************************

    Bleu de Méthyle

     

    C’est un dérivé  de la triphénylrosaniline ou bleu d’aniline – c’est une très grande  famille .

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bleu_de_m%C3%A9thyle

     

    il s’agit d’un colorant acide.

     

    Ce  sont des colorants  du tissu conjonctif  donc   grand intérêt en histologie animale.

    Il  est  très proche  du bleu Coton  qui est un grand classique  dans les coloration  des préparations de mycologie.

     

    Le bleu  de méthyle  colore  fortement   il ne  faut pas  le laisser  agir  plus de  30 secondes  avec un solution diluée  au ¼   . En cas de sur coloration  il  faut décolorer avec   2 gouttes d’alcool chlorhydrique.

    Pour utiliser ce colorant il est nécessaire de faire un mordançage préalable  avec  une couverture de l' échantillon par acide Phosphomolybdique pendant 4 minutes - enlever le produit sans rincer  ni sécher  et mettre quelques gouttes de bleu dilué au 1/4.

     

       Mais la coloration est un art  qu’ il faut doucement maîtriser  par  la technique des essais / erreurs

     

       Ne pas oublier  d’ aller jeter un œil sur le site de MikrOscOpia   https://www.mik-mag.fr/

    On y trouve beaucoup de réponses .

     

        Dominique.

  2. Bonjour Jean -Marie

     

            Comme je n' ai pas de camera  - juste un Nikon  mais sans le logiciel  qui permet de faire des films je  n'ai pas étudié  les cils en vibration  - on y reviendra plus

    tard.

           Je vais  compléter  par un article  sur le système digestif -mais l' entreprise n'est pas aisé  et je dois  faire et analyser une grande quantité de coupes,Il devrait  être  fini  dans 15  jours .

     

             Amicalement

                                    Dominique

  3. Huitre  Anatomie   Branchies

     

    L’huitre   a déjà été présentée : 

      1  L’histologie  de la coquille. https://forum.MikrOscOpia.com/topic/16803-coquillage-p%C3%A9riostracum-ostracum-manteau/?hl=periostracum

      2  L’histologie  du cœur. https://forum.MikrOscOpia.com/topic/16902-huitre-coeur-anatomie-histologie/?hl=%2Bhuitre+%2Bcoeur

     

    Dans cette présentation sera développée :

      3 L’histologie  des branchies.

     

    D’ abord une vue générale que  nous connaissons tous une fois la coquille enlevée.

    post-1079-0-89288500-1642284177.jpg

    post-1079-0-22649300-1642284190.jpg

     

    A – Branchies.

    B -  Manteau.

    C – Zone digestive.

     

    Pour améliorer la vue  sur les branchies, le manteau  a été enlevé.

     

    post-1079-0-92845300-1642284202.jpg

    A – zone des palpes  (qui sont au nombre de 4).

    B – zone  de l’abdomen  (c’est-à-dire glande digestive – estomac – intestin).

    C – zone anale

    D  - zone génitale   (on  est un « mois en R », de ce fait le système génital est au repos) ce  qui n’est pas toujours le cas puisque même en hiver certaines huitres ont un système  génital actif – « elles sont encore laiteuses »)

    E – zone branchiale

    A noter que la zone du cœur et du péricarde a été enlevée- on se rappelle que  dans l’article portant  sur le cœur  de l’huitre  ces organes sont situés le long  du muscle adducteur responsable de la fermeture de la coquille.

     

    L’huitre  étant très molle  son examen est difficile   - De ce fait l’image suivante a été obtenue  après  un bain dans  du formol tamponné(où  elle s’est décolorée) pendant 4 jours.

    post-1079-0-59468700-1642284467.jpg

    A – Zones des palpes.

    B – Gouttière médiane qui court  d’une extrémité à l’autre du corps de l’huitre.

    C – Lame des branchies  il y en a 2  et on voit que  chaque lame  est constituée de 2 lamelles.

     

     

    Après la préparation habituelle – fixation 4 jours  –  bain d’inclusion dans la paraffine  à 56 degrés pendant 4 jours   puis  coupe  au microtome – coupe de 8 µm.

    Coupe  d’une paire de branchies avec ses deux lamelles au niveau de sa jonction avec le reste  du corps : coupe axiale  selon l’ axe d’ extension du plan  des branchies.

    post-1079-0-61302800-1642284237.jpg

    Cette  coupe met en évidence la zone de fixation de chacune  des deux lamelles (ce qui  est frappant est qu’on ne trouve pas un système vasculaire à chaque base des lamelles).

    Aspect des coupes selon le plan axial du corps  de l’huitre.

    post-1079-0-00602600-1642284571.jpg

     

     

     


    post-1079-0-49723300-1642284828.jpg

     

    Ces coupes mettent  en évidence que chaque lamelle  est formée  de deux couches  d’une membrane .Cette membrane  se plisse  en zig zag . et porte une multitude  d’unités respiratoires  de forme triangulaire.

    Les lamelles sont constituées d’un épithélium simple pavimenteux replié sur lui-même, entourant de nombreuses lacunes sanguines soutenues par des cellules piliers. L’épithélium des lamelles branchiales est très fin, son épaisseur est de 2 µm environ.

    post-1079-0-13008400-1642284856.jpg

     

    L’union de ces éléments  de base   se fait  par des liens développés latéralement

     

    Il est réalisé une coupe longitudinale, c’est à dire parallèle à la surface  des lames branchiales.

    L’empilement  des plissements  aboutit  à la délimitation de petits canaux  qui  courent sur la totalité des surfaces branchiales  en allant  de la zone d’insertion  vers le bord libre de la lame branchiale.

    post-1079-0-49895500-1642284869.jpg

     

     

    A fort grossissement X 600 il est constaté que les cellules bordantes externes  qui sont  au contact  avec l’eau  sont porteuses d’un grand nombre de microfilaments.

    Ces microfilaments   sont nécessaires à la seconde  fonction des branchies  qui est de filtrer  l’eau  qui passe  entre les lames .L’ huitre peut ainsi attraper les particules alimentaires en suspension dans le courant d’ eau .

    . Les Bivalves sont tous microphages ; les micro-organismes du plancton introduits par le courant inhalant dans leur cavité palléale sont triés sur les branchies, transmis aux palpes, puis à la bouche, par des courants ciliaires orientés et efficaces.

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    L'eau, comme l'air, est un fluide où se trouve de l'oxygène, mais en quantité moindre : une membrane pulmonaire doit filtrer environ 25 litres d'air pour extraire un litre d'oxygène (le rendement est modeste, l'air comprenant 21 % d'oxygène), mais des branchies doivent voir passer de 300 à 500 litres d'eau pour en obtenir la même quantité. L'eau est d'autre part 800 fois plus dense que l'air, et 60 fois plus visqueuse. Le système des branchies permet donc de faire passer en sens unique un maximum de liquide avec un minimum d'effort musculaire (nécessitant de l'oxygène).

    Présentant une épaisseur réduite et une surface importante, les branchies sont donc très favorables aux échanges passifs, de gaz respiratoires mais aussi d’autres substances.

                  ************************************************************************

    L’étude  des branchies a surtout  été réalisée  chez les poissons (Téléostéens)

    L’épithélium des lames branchiales des Téléostéens est principalement formé de cellules de revêtement, parmi lesquelles des cellules volumineuses, à cytoplasme clair et granuleux, sont dispersées.

     

    Elles possèdent de nombreuses invaginations membranaires apicales et contiennent de multiples mitochondries. Divers canaux, transporteurs passifs et pompes ioniques sont présentes dans leur membrane, grâce auxquels elles réalisent des échanges d’ions.

    Elles sont pour cette raison appelées ionocytes.

     

    L’étude  du fonctionnement des branchies a été réalisée et fait intervenir  des pompes biochimiques. ( Ref 1 )

    En eau de mer, les ionocytes éliminent des ions Cl– et Na+ contre leurs gradients électrochimiques.

    Une pompe ATPase Na+/K+ située dans la membrane plasmique du côté basal de la cellule expulse les ions Na+ hors de la cellule et fait entrer des ions K+.

    Elle est à l’origine d’un gradient électrochimique transmembranaire des ions Na+, favorisant le fonctionnement d’un cotransporteur symport Na+/Cl– situé dans la membrane plasmique du côté basal.

    Les ions K+ regagnent le milieu intérieur grâce à un canal basal.

    Les ions Cl– gagnent le milieu extérieur à la faveur d’un canal membranaire situé à l’apex de la cellule, le CFTR (cystic fibrosis transmembrane regulator). Leur accumulation dans le milieu extérieur est à l’origine d’un gradient électrique provoquant le transfert des ions Na+ présents dans les espaces intercellulaires vers le milieu extérieur.

    De même qu’en eau douce, en milieu marin, la sécrétion des ions Cl– et Na+ contre leurs gradients électrochimiques implique une consommation d’énergie, permettant le fonctionnement de la pompe ATPase.

    Les cellules responsables de la sécrétion sont les ionocytes des lames branchiales, appelés ionocytes α.

    Ainsi, les branchies sont des organes effecteurs de l’osmorégulation, limitant les flux d’eau grâce à une imperméabilisation, et de l’ionorégulation, assurant l’absorption d’ions monovalents en eau douce et leur sécrétion en milieu marin.

    Bien que les flux d’eau branchiaux sont limités, les Téléostéens marins perdent de l’eau et les Téléostens d’eau douce en gagnent.

     

    Ref 1https://codexvirtualis.fr/codex/petites-questions-de-physiologie/petites-questions-de-physiologie-animale-2019-

     

    Dominique.

  4. Bonjour Didier

     

       La manipulation  ne pose  pas de problème pour le manipulateur si son protocole de réalisation  est correcte  et je ne vois pas pour le MGG le moindre  risque sauf celui - d'avoir les bouts de doigts colorés quelques  jours  .

     

       Par contre, ce qui serait intéressant,est de nous dire  le lieu de l' achat de ton Giemsa +May-Grunwald surtout  s'il est vendu en petite quantité.

     

      Amicalement

                           Dominique.

  5.     Bonsoir Tryphon

     

                                                            Belle préparation

     

    Coloration de May-Grunwald et Giemsa

     

    Fixer le frottis (étalement mince d’une goutte de sang en utilisant une lamelle).

    Pour  fixer   on verse un peu d’éthanol sur l’étalement  et en laissant 3 minutes.

     

    Préparation des colorants

    Colorant May-Grünwald   

    Faire  mélange     50% eau tamponnée  + 50%May-Grünwald.  (   Ph de l’eau  entre 6,8 et 7 ).

    Dilué le Giemsa    1 mesure  de Giemsa pour 9 volumes d’eau tamponnée.

       (Ne se  conserve pas   donc à préparer au dernier moment).

     

    Couvrir la lame de colorant de May –Grûwald dilué et laisser  5 minutes.

    Égoutter le colorant   sans rincer et le remplacer par le Giemsa dilué  - Laisser agir 10 minutes

    Après 10 minute  laver la lame  sans  l’incliner avec de l’eau tamponnée  de façon à enlever le colorant

    Laisser l’eau propre sur la lame  2 à 3 minutes pour obtenir  une couleur différentielle.

    Ensuite laisser égoutter l’ eau  et faire  sécher la lame  sur un râtelier  ou autre .

                                                         *******************************

    Pour faire un frottis : http://perso.numericable.fr/alinechaillou/MPS/Annexe1%20-2-3%20TP%20Sang.pdf

    Pour les colorants : .https://www.socimed.com/giemsa-r-rapide-125ml.html

    https://www.socimed.com/bleu-de-methylene-eosine-125ml.html

                                                                                         Pb il n’y a pas à moins de 125 ml

     

    Dominique.

     

  6. Aigrette     Pappus

     

    Au cours de la  fin du printemps  , tout l’ été  et  en début d’ automne, -il est  possible de voir voler au gré des vents  des aigrettes ( autre nom botanique : pappus )  qui transportent une graine  parfois sur  des distances considérables.

    Cette  aigrette est principalement portée  par le vent  (anémochorie) mais  aussi  par  les animaux quand l’aigrette se fixe à leurs poils (zoochorie).

    Cette particularité est  surtout développée  chez les  Astéracées, où les akènes  sont surmontés chacun d'une aigrette.

    Le phénomène est  très bien connu mais  le microscopiste  peut se demander si toutes  ces aigrettes  ont  la même structure.

    Pour débrouiller  cette question  5 exemples trouvés  dans l’environnement proche vont être examinés.

    Pour limiter l’article, l’intérêt  ne va porter  que sur l’organisation de la soie porteuse.

    Les 2 aigrettes qui ont le plus d’efficacité pour le vol au long cours :

                                             Le pissenlit                                                                                le chardon

    post-1079-0-05225100-1639775450.jpg

     

    Il y a surtout trois types de soies :

    --les soies  hérissées.

    --les soies avec filaments.

    --les soies emmêlées

    Les soies hérissées

    Pissenlit  ( Taraxacum )

    Macroscopiquement :

    post-1079-0-44799200-1639775459.jpg

     

    Fixation des aigrettes  sur le capitule.

    post-1079-0-13470000-1639775469.jpg

     

     

    Aspect des soies  qui apparaissent hérissées.

    post-1079-0-16075000-1639775477.jpg

     

     

     Crepi  / Barkhausia:

    post-1079-0-11236600-1639775487.jpg

    post-1079-0-85787000-1639775690.jpg

     


    Picride fausse épervière

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    Séneçon

     

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    Les exemples pris  font tous partie des astéracées  ²

    Le chardon en fait aussi partie, cependant les images sont très différentes.

    Les soies  avec filaments

    Chardon :

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    Image en lumière polarisée

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    Image en lumière polarisée + lame ¼ onde

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    Ces soies  augmentent considérablement  la surface  de l’aigrette et forment  une sorte de prison  à l’ air ambiant  (on verra plus loin  l’importance  de pouvoir   limiter  un  anneau de gaz.)

    Les soies emmêlées

    Anémone du japon

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    Conclusion

    Ces quelques  exemples   mettent en évidence une grande diversité dans la structure des aigrettes. Ce petit  travail  pourrait être poursuivi  sans difficulté.

    Mais  toutes  ces aigrettes  n’ont pas la même efficacité dans la dispersion des graines.

    Il  y a  les  grands voiliers  comme  l’aigrette  du pissenlit  et du chardon .

    Il  a   des voiliers à courte portée  comme  l’ aigrette de l’ anémone du japon  -  dont le rôle  est surtout  d’ être poussée  par le vent pour  simplement  coloniser  les quelques  mètres qui séparent la plante mère du point de chute de la graine  (  la structure   ne  permet  pas un vol lointain).

    Pour comprendre le processus  physique  qui permet  le vol au long  cours  il faut  se reporter  à l’article de Wikipedia .

    Reprise du texte de Wikipedia :

    L'observation des akènes dans une soufflerie verticale a permis d'identifier un phénomène original de mécanique des fluides  concernant l'aigrette du pissenlit. Ce pappus  poreux contient de 90 à 110 filaments (en dehors de cette plage, le phénomène ne s'observe pas). Sa géométrie et la répartition des filaments créent une bulle d'air stable en forme de vortex toroïdal  (vortex en forme d'anneau comme le rond de fumée de cigarette) détaché du corps de la graine. Cette bulle forme une zone de basse pression qui tire l'akène vers le haut et lui permet de profiter de courants ascendants pour être disséminé sur des distances pouvant atteindre facilement 10 km. Si les courants aériens sont favorables, le pappus permet une dispersion transocéanique des graines par le vent .

                                                        **************************

    Autrefois un propriétaire en milieu rural était verbalisé  par  le Garde Champêtre  pour ne pas couper ses chardons  avant la formation  des graines  - La qualité  des aigrettes  et leur capacité  à  se déplacer  sur de longues  distances rend cette plante particulièrement envahissante  - De  nos jours  le propriétaire  n’ est plus verbalisé ; les techniques  de culture mécanisées , aidées  par les phyto sanitaires ont  réduit l’ importance du problème .mais la menace persiste  et le retour  de la culture bio va remettre au gout du jour l’ emploi de la faux et de la faucille.

    Ref

    Crepi https://www.plantarium.ru/page/image/id/583424.html

    Picride fausse vipérine http://www.biopix.eu/picride-fausse-viperine-picris-echioides_photo-47294.aspx

    Seneçon commun http://jardinssauvages.canalblog.com/archives/2012/12/20/25959417.html

    Anemone du japon https://guidedesplantations.fr/wp-content/uploads/1080px-Anemone_japonica_-_GBA_Viote_1-1-1024x683.jpg

     

                              Dominique

     

  7.                                                    Botrytis cinerea

     

    Champignon des fruits :

    Tous les ans une fois les pommes récoltées, elles sont  mises  à la cave   dans des cagettes   en une seule  couche .Tous les  ans  une partie des pommes est attaquée  par les moisissures  ( heureusement  une faible quantité   qu’il faut enlever  régulièrement  pour  protéger les autres).

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    Un prélèvement sur la zone veloutée  coloré au rouge Congo ammoniacal :

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    Cet aspect est celui de Botrytis Cinerea .

    post-1079-0-73373000-1639084761.jpg

    Résumé des deux images : Conidiophores grands, dressés, bruns à reflet métallique, très ramifiés vers le haut où ils produisent sur des renflements de nombreuses conidies.

    Conidies entre 8-15 X ,6-10 µm.

    Le botrytis a déjà été rencontré  plusieurs  fois  sur les framboisiers  - les poivrons  ce qui nous a permis de mettre en évidence  la transformation en sclérote  (  la forme de résistance de Botrytis au cours de l’ hiver ).

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/17832-botrytis-framboisier/?hl=botrytis

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/12475-botrytis-et-sclerotes/?hl=botrytis

     

    On peut lire sur l’article de wikipedia ( ref 1).

    Botrytis cinerea est une espèce de champignons nécrotrophes de la famille des Sclerotiniaceae, de la division des Ascomycota. Ce champignon phytopathogène est responsable de la pourriture grise, maladie cryptogamique qui sévit sur plusieurs cultures d’intérêt agronomique majeur comme la vigne, le tournesol, la tomate, la fraise. C'est un champignon également responsable de la pourriture noble qui permet d'obtenir certains vins liquoreux, comme le sauternes ou le tokay.

    Botrytis  a  deux formes  La forme anamorphe  Botrytis Cinerea

                                            La forme téléomorphe Botrytis Fuckeliana

    La  reproduction asexuée (sans fécondation)  se fait par simple mitose  et  formation de grappes de spores. La moisissure  que l’on vient de rencontrer  sur la pourriture de la pomme est donc classée Deutéromycète.

    La  reproduction sexuée (avec fécondation) se fait  par méiose dans des asques donc classée  Ascomycète .comme la photo ci-dessous nous le met en évidence (Réf 2).

    La forme sexuée peut être obtenue en conditions contrôlées en laboratoire mais n'a été que très rarement observée dans la nature.

    Image de Botrytis Fuckeliana.

    post-1079-0-65083900-1639084775.jpg

     

     

    Références :

     Ref 1 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Botrytis_cinerea

    Ref 2 : https://www.asturnatura.com/fotografia/setas-hongos/botryotinia-fuckeliana-de-bary-whetzel-3/2349.html

     

    Présentation de la méiose doucement expliquée :

    https://www.youtube.com/watch?v=UWhXi35i1QE

     

     

    Dominique

  8. Rhytisma acerinum

    Champignon de la feuille.

    L’automne est la période de ramassage des feuilles, leur examen  en est ainsi facilité  L’érable  sycomore  de la haie du jardin  a sur ses feuilles de  grandes tâches noires :

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    Cette maladie  est décrite  sous le nom de maladie des tâches noires de l’érable  .Elle  est attribuée à un champignon :Rhytisma ecarinum .Ces tâches sont d’environs 2 cm de diamètre ;

    A l’examen de la feuille en épiscopie au X 40 :

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    La surface  noire  est ponctuée de formations  arrondies : les acervules .L’ acervule est une fructification asexuée se présentant l’ été sous la forme d'un conceptacle ouvert produisant de courts conidiophores et des conidies.  (ici l’acervule est fermée, la feuille est sèche donc l’ acervule ne fonctionne plus elle  nous présente  sa physionomie d’ hiver).

    Des coupes dans la zone d’une acervule de la feuille   sont réalisées.

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    A – Clypeus : zones noires avec l’aspect d’une croute hétérogène dure  dont la fonction est la protection contre les rigueurs de l’hiver.

    B –  Acervules  .La  coupe de l’ acervule ne montre pas vraiment  une  cavité   - mais nous sommes  en novembre .

    D – Parenchyme de la feuille.

    :

    Contenu d’une acervule :

    post-1079-0-87770100-1638565605.jpg

     

    A --Conidiophores

    B --Conidie  portée  par un conidiophore.

    En novembre  les acervules ont terminé leur travail  de production de conidies ,leur rôle étant  de  contaminer les feuilles vertes durant l’été   - on en trouve de ce fait  très peu  sur une  feuille morte tombée au sol ( il faudrait  refaire l’ observation en été mais les feuilles du sycomore  ne sont pas facilement accessibles .

     

     L’organisme à ce stade était appelé autrefois Melasmia acerina. (Mais désormais c’est le nom de l’organisme sexué qui fait référence.)
    Ces conidies vont pouvoir contaminer les feuilles  aux alentours  .En novembre le nombre de feuilles contaminées  est considérable sur certains arbres .

     

     

     

     

    Suite du cycle :

    A partir du mois de mars  /avril :

     . Après  une période de pluie la croûte  va se dissocier  et vont apparaître  des disques  d’ aphotécies  (Appareil reproducteur, en forme de disque ou de coupe largement ouverte, de certains champignons Discomycetes, notamment des lichens)qui porteront des conidies.

    Cette phase sexuée voit le stroma  fabriquer des spores sexuées, les ascospores, via des structures microscopiques appelées asques.

     

    Donc :

    Les feuilles sont attaquées vers la fin de l’hiver/début printemps, lorsque démarre la feuillaison. Les spores, déposées par le vent, germent sur la feuille. Le champignon se développe sur la feuille, sans vraiment perturber la longévité de cette dernière, et sous sa forme asexuée. Ces spores asexuées peuvent infecter d’autres feuilles sur les arbres. Puis les feuilles vont tomber. Le champignon poursuit sa maturation en hiver, sur les feuilles au sol. Enfin, au printemps, c’est la forme sexuée qui se développe sur les feuilles au sol, pour infecter des nouvelles feuilles sur les arbres et le cycle est bouclé( ref 1)

    En résumé  ( Ref 2


    post-1079-0-45694800-1638565806_thumb.png

     

    Références :

    Ref 1 : https://naturealsacebossue.over-blog.com/2020/09/sur-une-feuille-episode-1-le-champignon-rhytisma-acerinum.html

    Ref 2 : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:04_03_16_life_cycle,_Rhytisma_acerinum,_Rhytismatales,_Ascomycota_(M._Piepenbring_%26_C.-L._Hou).png

    Observation à poursuivre au printemps

                                     Dominique.

  9. Nectria Cinnabarina

     

     

    Champignon  du bois

    En ramassant  les feuilles  sous  un  érable sycomore je découvre, sur une  branche morte,  de petites  formations  oranges  de taille  inférieure  à 2 millimètres.

    post-1079-0-75858300-1638135000.jpg

     

    Une coupe  d’un fragment prélevé  (écorce  et champignon).est réalisée.

    post-1079-0-06492200-1638135017.jpg

     

     

    Coloration   au rouge Congo  ammoniacal         Coloration  au Bleu coton lactophenol

    Cette image colorée au bleu coton met bien en évidence  les hyphes  organisés  en rangées parallèles.

     

    Image des Conidies :

     Image  en contraste de phase coloration au rouge Congo ammoniacal


    post-1079-0-08122200-1638135197.jpg

     

    Il s’agit de Nectria Cinnabarina

    Les conidies  semblent septées   en 2  et en 3 éléments.

    Il existe deux aspects possibles pour ce champignon. Au printemps  il  prend un aspect  de petite framboise ( cette image est  issue de  ref 1).


    post-1079-0-56786600-1638135223.jpg

     

                                                                          --------------------------------------

    Pour en savoir plus.

     

    Texte extrait  des références -1 - 2- 3

    Nectria cinnabarina, la Nectrie couleur de cinabre1, est une espèce de champignons ascomycètes de l'ordre des Hypocreales et de la famille des Nectriaceae

    Ce champignon phytopathogène est responsable du dépérissement nectrien

    Le dépérissement nectrien, ou maladie des taches coralliennes ou encore maladie du corail, est une maladie cryptogamique provoquée par ce champignon ascomycète de la famille des Nectriaceae, Nectria cinnabarina.

    Cette maladie affecte les arbres et arbustes ligneux de nombreuses espèces, en particulier les pommiers, pêchers, framboisiers et groseilliers, mais aussi souvent les érables et quelques autres espèces telles que les ormes, les chênes ou les albizzia.

    Elle attaque généralement les branches mortes, mais peut aussi se développer sur des rameaux affaiblis par diverses causes, grêle, gel ou blessures d'insectes.

    Ce champignon  n’infecte pas le bois  vivant mais utilise souvent une plaie de l’arbre  souvent une section  volontaire  lors de la taille ou rupture d’une branche  pour une autre cause. Particulièrement  en période humide. les spores  vont  utiliser  les vaisseaux de l’ arbre  ( Xylème ) et envahir la plante ( il est  ainsi conseillé  de tailler  ses arbres en période  sèche  ).La pénétration  peut aussi se faire à travers  une craquelure de l’ écorce .

    Cette maladie  va se manifester  par l'apparition sur le bois des rameaux de fructifications sous forme de petits coussinets de couleur  beige orange ou rouge vif d'un à deux millimètres de diamètre. La couleur varie selon l'espèce attaquée.

    Cette famille de champignons  est à l’ origine de l’apparition de chancre sur l’écorce des  arbres infectés. Il attaque  lentement  les tissus  avoisinants , pouvant sur   des arbres fragiles être  responsable de leur mort  (  surtout  si l’ attaque  vient de Nectria galligena ) .

     

    Ref 1 :https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Nectria_cinnabarina_18042009.jpg image de reference .

    Ref 2http://www.oakleafgardening.com/problems/coral-spot-nectria-cinnabarina/   information.

    Ref 3https://fr.wikipedia.org/wiki/Nectria_cinnabarina  information.

     

      Dominique.

     

  10. Bonsoir Jean –Marie

     

    Les ommatidies sont des colonnes  avec un axe conducteur  de la lumière  vers  des cellules rétiniennes allongées  il y a 8 cellules rétiniennes par colonne.

    Une coupe d’ommatidies  a été réalisée (frelon asiatique).

    post-1079-0-51707100-1637525132.jpg

     

    Les ommatiides  sont différentes selon les espéces :

    post-1079-0-02838900-1637525141.jpg

    Par contre  l’organisation  des ocelles  est très différente :

    Dans l’ article : Les ocelles d’hyménoptères.

     https://forum.MikrOscOpia.com/topic/18682-ocelles-hym%C3%A9nopt%C3%A8res/?hl=frelon

    post-1079-0-08692400-1637525152.jpg

     

    A – zone  de l’organisation en strates.

    B – zone  de l’organisation en colonnes.

    C – rétraction de la substance protéique du liquide la chambre claire.

    D – chambre claire.

    E –ommatidies.

     

    Dans les deux cas Il existe  2 plans optiques  différents :

    Mais dans le

      zone ( A)  où les cellules  forment  des couches parallèles  au plan de la surface de la cornée.  

      zone (B)où les cellules  forment  des colonnes.

     

    Chez le tipule on ne trouve que les cellules de la cornéule   c’est-à-dire la couche A

    Par ailleurs  on n’a pas trouvé d’ ommatidies au fond de l’ œil au cours de cette observation ,  probablement une insuffisance technique .

    La cornéule  a  un rôle de focalisation  de la lumière .

     

    Amicalement

                               Dominique

     

     

     

     

  11. Tipule

    Tipule des prairies (Tipula paludosa) et à celle du chou (Tipula oleracea)

     

    Au mois de septembre les tipules  apparaissent : Il est habituel  de les trouver sur les murs  et de les voir très souvent s’accoupler.

    il s’ agit  d’un insecte  diptère  qui a l’ âge adulte mesure  16 à 18 mm de long pour le mâle, 19 à 25 mm pour la femelle, brun assez clair, corps et ailes allongés, pattes très longues, vol lent et hésitant.

    Il était intéressant de regarder au microscope les différentes parties  de cet insecte  très  fréquent.

    Image d’un tipule femelle :

    post-1079-0-54820600-1637447186.jpg

     

    Aspect de la tête  de face  et de profil :

    post-1079-0-38439900-1637447196.jpg

    post-1079-0-61749900-1637447207.jpg

     

    On constate  que  ce diptère   présente une trompe très courte   et des palpes maxillaires très longs.

    La trompe :

     

        On réalise  une coupe de celle-ci  qui montre que cette trompe  est  constituée de deux  lèvres chitineuses non totalement jointives  sur la ligne médiane .Cette trompe  pourrait ne pas avoir de fonction. Il est dit que  certaines tipules  ne se nourrissent pas durant leur  vie aérienne. (Et  il  est vrai qu’on ne voit que rarement une tipule posée sur une fleur).

    post-1079-0-96001100-1637447221.jpg

     

    Les yeux

    Les yeux de la tipule sont des yeux composés  .Chaque  unité  est appelée ommatidie.

    Leur disposition  donne à la tipule  un angle de surveillance très large.

    Dans  le cas de la  tipule l’observation  de l’organisation de  cet œil  est intéressante .

    post-1079-0-25481600-1637447323.jpg

     

     

     


    post-1079-0-32750800-1637447492.jpg

     

    On constate  que la structure de l’ommatidie est très différente des structures déjà rencontrées lors de l’étude du frelon asiatique https://forum.MikrOscOpia.com/topic/16406-frelon-asiatique-cerveau-histologie/?hl=%2Bfrelon+%2Basiatique

    La structure de cette ommatidie ressemble à celle d’un ocelle des hymenoptères. Elle est en forme de cuvette  avec des  cellules transparentes empilées. Mais dans l’ ocelle des hyménoptères  les cellules sont verticales par rapport à la paroi ,tandis que   chez la tipule  les cellules sont horizontales et parallèles à la base  rétinienne  ( on se trouve  devant un empilement de lentilles comme  on en trouve dans les objectifs de nos microscopes )

     

    Le cerveau

     

    post-1079-0-04644500-1637447556.jpg

     

    A – Lobe optique.

    B – Protocerebrum.

    C – Deuterocerebrum.

    D –Œsophage.

     

    Les palpes :

        Chez  la tipule,  les palpes  maxillaires sont  très longs, très mobiles et formés  de nombreux segments.

    Macroscopiquement  

    Les palpes sont  formés  de   6 segments  -  Ces segments sont porteurs de poils très  fins – les sensilles

    Ces  sensilles sont beaucoup plus nombreuses à l’extrémité distale  surtout  sur le dernier segment ; Cette zone terminale est  la zone sensorielle. Les sensilles sont des organes sensoriels portés par les insectes et quelques autres arthropodes sur leur tégument.

    post-1079-0-63388000-1637447564.jpg

     

    Elles ont une fonction gustative, olfactive et tactile, en détectant les stimuli (goût, odeur...).

     

    Une coupe  d’un segment  est réalisée :

    post-1079-0-72291300-1637447574.jpg

    On peut noter  la présence  de petites formations  arrondies   enchâssées  dans la paroi de ces segments  (A) - rôle sensoriel   chémorécepteur ? -

     

     

    Les antennes :

    Ces  antennes sont  composées de  11 segments   .A la base de chaque segment  se développent 4 filaments   qui ont probablement  le même rôle que les sensilles  du palpe.

    post-1079-0-20712400-1637447690.jpg

     

     


    Les  ailes :

    Chez la tipule  il existe  2 ailes membraneuses  - c’est  un diptère.

    post-1079-0-35327900-1637447803.jpg

     

    L’aile se développe  sur le deuxième segment thoracique (le mésothorax).

    Les ailes sont renforcées par un certain nombre de veines longitudinales, qui possèdent souvent des interconnexions formant des « cellules » fermées dans la membrane. Les nervures (ou veines) sont des structures creuses tubulaires formées par le couplage des parois supérieures et inférieures de l'aile.

     

    Les haltères/balanciers :

    Selon ref 1  Les ailes postérieures – sur le troisième segment thoracique - sont remplacées par des "balanciers" organes intervenant dans l'équilibration, notamment du vol. A noter que l'ablation d'un balancier, ou sa simple détérioration accidentelle, suffit pour fortement perturber le vol, voire totalement l'inhiber. Plus ou moins développés selon les espèces, ces balanciers sont particulièrement typiques et visibles chez les Tipules (ci-dessous).

    post-1079-0-35586700-1637447816.jpg

    Aspect en préparation après éclaircissement par un bain d H2O2 (12degré).

    post-1079-0-32145600-1637447825.jpg

    Les haltères fonctionnent comme des gyroscopes à structure vibrante : les haltères en vibrant tendent à maintenir leur plan de vibration, et si le corps de l'insecte tourne ou change de direction en vol, une force de torsion se développe que l'animal détecte avec des organes sensoriels connus sous le nom de sensilles campaniformes localisées à la base des haltères.

    Les pattes :

    Les  6 pattes de la tipule sont très longues, 2 zones sont intéressantes.

    L’extrémité des pattes :

    post-1079-0-06270800-1637447836.jpg

     


    L’extrémité terminale avec ses griffes d’accrochage.

     

    Et l’organisation   des articulations :

    post-1079-0-80483500-1637448010.jpg

     

    L articulation  de droite  sur l’ image ci-desssus rappelle celle du fémur chez l’ homme  (avec une tête femorale qui s’emboite dans la cupule cotyloïdienne).

     On reprend le texte de  ref 1 : « Les Tipules sont dotées d'un moyen de défense original, et efficace, en ce sens que la bestiole abandonne volontiers une ou deux pattes à qui veut s'en saisir (qu'il s'agisse du bec de l'oiseau, ou de vos doigts), le reste, si je puis dire, s'envolant comme si de rien n'était. Les pattes de ces insectes sont en effet dotées de zones de rupture, mais cette forme d'autotomie, et donc de défense, trouve vite ses limites car la bestiole n'a que 6 pattes ….et elles ne repoussent pas! »

        

     

    Les extrémités sexuelles

    La femelle                                                                   

        La femelle  possède des ovipositeurs   (ou oviscapte) qui lui permettent de pondre  ses œufs dans le sol. Ces œufs sont noirs, étroits, rigides, long d'1 mm environ.

       Cet ovipositeur est constitué de 2 paires  de valves. Ces valves, en raison de leur taille, doivent s’écarter afin de permettre l’accouplement.

    post-1079-0-39661800-1637448021.jpg

    A -- les 4 ovipositeurs

    B-- les œufs

     

    Le mâle (image en contraste de phase)

    post-1079-0-32423600-1637448032.jpg

    La structure de l'édéage  (organe  sexuel des insectes mâles) a des formes très diverses et spécifiques à chaque espèce. Chez la tipule  il n’est  pas  évident  en dehors de l’accouplement.

    Ainsi, en décembre 2009, William Eberhard et Jon Gelhaus publient l'observation de l'organe génital d'une tipule mâle du Costa Rica (espèce non identifiée) qui a stridulé (vibré) pendant la copulation.

    Un accouplement de tipule (image extrait  de ref 5).

     


    post-1079-0-49448400-1637448188.jpg

     

    La larve

    3 à 4 cm, apode, couleur gris terreux, corps mou, corps cylindrique et tête rétractile( image ref 1 )

    post-1079-0-62479600-1637448199.jpg

     

    Cycle de vie et conditions de développement des tipules ( ref 3-4-5)

    Les tipules s'activent généralement durant l'été au-dessus d'un beau gazon bien arrosé, ou parmi les herbes d'une prairie, profitant de la fraîcheur et de l'humidité du matin ou de la tombée de la nuit. À peine sortis de leur nymphose, les adultes s'accouplent et pondent, expulsant leurs œufs noirs sur le sol. On compte environ 200 à 300 œufs par femelle.

    Au bout de 2 semaines les œufs laissent place aux larves qui vont commencer à se développer puis hiverner dans le sol. Au printemps, les larves se réveillent et reprennent leur développement, se nourrissant de débris végétaux, du feutre racinaire*, de racines et de jeunes herbes.

    Dommages provoqués par les larves de tipules

    Les larves de tipules s'attaquent au collet des plantes, aux racines et parfois aux limbes des herbacées et des graminées que l'on trouve dans les zones les plus fraîches des pelouses et des prairies, mais aussi des engrais verts ou de quelques plantes potagères. Les plantes attaquées sont sectionnées et dépérissent ; elles forment des taches éparses desséchées et jaunies sur le gazon ou la prairie.

    Les oiseaux insectivores, attirés par la présence des larves de tipules, peuvent également infliger quelques dégâts aux plantations, lorsqu'ils entreprennent de fourrager le sol à la recherche de nourriture.

     

    Classification :

    Embranchement Arthropoda

    Sous-embr.   Hexapoda

    Classe                Insecta

    Sous-classe Pterygota

    Infra-classe   Neoptera

    Super-ordre Endopterygota

    Ordre              Diptera

    Sous-ordre    Nematocera

    Infra-ordre     Tipulomorpha

    Super-famille           Tipuloïdea

    Famille          Tipulidae

    Sous-famille             Tipulinae

    Genre                 Tipula

    Linnaeus, 1758

     

    Références

     Ref 1 : https://www.insectes-net.fr/tipule/tipul2.htm

     Ref 2 : https://ainvo.fr/wp-content/uploads/2014/09/tipule_gros_detail.jpg

     

    Mais aussi  prises d’informations  dans :

    Ref 3 :https://fr.wikipedia.org/wiki/Tipula

    Ref 4 :https://www.aquaportail.com/definition-13697-edeage.html  -   au sujet de l’édéage

    Ref 5 :https://en.wikipedia.org/wiki/Sensillum  les sensilles

     

    Belles photos macros  de tipule    http://www.lenaturaliste.net/forum/viewtopic.php?t=25609

     

     

    Dominique .

     

  12. Figue   Fleur  Sycone

     

    Le figuier de mon voisin   été couvert de superbes figues sucrées comme il faut( En bord de mer ,en Normandie, les figuiers poussent très bien ).

    Les fruits tombés il reste de nombreuses petites figues  - ayant une évolution plus ou moins importante si on les compare .mais dont la taille ne va plus bouger jusqu’ au printemps.

    post-1079-0-53081000-1635625453.jpg

     

    Ces structures  ont le nom général  de Sycone, Terme de botanique. Correspondant à un  fruit composé, contenant un grand nombre de petites drupes qui proviennent d'autant de fleurs femelles,  Ce terme est donc utilisé pour la figue entre autres.

    Mais je n’ai personnellement  jamais  rencontré de fleurs de figuier.

    Pour  avancer dans la résolution de ce dilemne  on réalise une coupe de Sycone.

    post-1079-0-42884900-1635625463.jpg

     

     A -Paroi externe

     B -Cavité centrale

     C -Ostiole : cette ostiole  est une ouverture virtuelle vers l’extérieur. Mais même sur une  figue mûre ce canal n’apparaît jamais libre. Cette ouverture étroite et complexe contient des écailles intercalées.

    post-1079-0-17245500-1635625476.jpg

    Il est facile de constater deux zones dans une figue.

    Une zone superieure qui forme un dôme   et qui est centrée par l’ostiole et  une zone inférieure de type conique.

    post-1079-0-66898800-1635625489.jpg

     

    Etude de la partie haute Zone A :

    post-1079-0-24286800-1635625500.jpg

     

    Après une délicate  dissection on  isole les éléments suivants :

    post-1079-0-26889700-1635625685.jpg

     

     

    Donc la partie haute est occupée  par des fleurs mâles.

    On constate que la fleur  mâle dans cette figue n’a pas d’anthères-

    A cette phase  ( dite Fichi )de développement la figue est déjà fécondée  ( voir plus loin dans le texte ).

     

    La partie  basse Zone B :

    post-1079-0-05054500-1635625696.jpg

    A - Stigmate

    B - Style

    C -Ovaire

    D -Ovule

     

     Ces images  ont été interprétées par nos Anciens et il en est résulté le schéma suivant :

     

    post-1079-0-51781300-1635625878.jpg

    Conclusion de ce regard anatomique

     

    Les sycones sont un type d'inflorescence de l’automne au printemps  puis infrutescence  - (concentration de centaines de fruits minuscules) .qui obtient sa maturité  en Normandie  vers le  mois d’Aout).

    Cette forme de fructification  est typique du genre Ficus auquel appartiennent les figuiers.

    On trouve la description suivante  sur Wikipedia :

     

    « Le sycone a été caractérisé dans les fruits de la figue, il se compose de fleurs unisexuées: les fleurs féminines se composent de cinq pétales et d'un seul carpelle. Elles sont au bas du sycone. En revanche, les fleurs mâles ont trois sépales et trois étamines, situés à l'entrée du sycone. Cela ne concerne que les inflorescences d'espèces monoïques ce qui est le cas dans notre présentation

    . Cependant, il existe des espèces dioïques ».

     

    Donc le premier problème semble compris  ( les sycones  sont une inflorescence   qui ne va pas évoluer  durant tout l  ‘hiver  et devenir  des inflorescences  au printemps et doucement murir durant l’ été) .En réalité dans le monde naturel  du figuier c’est-à-dire le pourtour méditerranéen  il faut 3  types de figues Profichi - Fichi - Mammes  pour obtenir le résultat. (Les arboriculteurs  réalisent la multiplication en repiquant  des divisions de plants  type Fichi…….).

    .

    Mais  un second problème  se pose  - comment se fait le brassage  génétique ?

    Il y a longtemps  une constatation a été faite / les graines de figues ne germent pas toutes Donc il a fallu  un agent extérieur à la figue  qui  remplace l’action du vent.

     

    Le responsable  a été trouvé :


    post-1079-0-30448800-1635626173.jpg

     

    Il s’agit de Blastophaga psenes

     

    Le cycle de vie de cet hyménoptère a été décrypté.

    post-1079-0-63270600-1635626182.jpg

     

     

    Cycle de la reproduction en association avec le figuier

    Le cycle complet est le suivant. Au cours d’une année, le figuier sauvage méditerranéen, Ficus carica, ou caprifiguier produit trois sortes de figues : les profichi, les fichi et les mammes.

     

    Les profichi, qui se développent au printemps, et sont immangeables, produisent des fleurs mâles, autour de l'entrée de la figue, et des fleurs femelles avec un style court. La femelle blastophage, fécondée et ailée, va pondre dans les fleurs femelles, ce que le style court permet, et y meurt. Les larves mâles et femelles se développent dans la profichi, y deviennent adultes et s'y fécondent. Les mâles aptères restent dans la profichi. Les femelles fécondées en sortent et, au passage de la sortie, se couvrent du pollen des fleurs mâles maintenant mûres.

     

    Elles cherchent ensuite à entrer dans les fichi, figues d’été, qui possèdent uniquement des fleurs femelles, et cette fois à style long, ce qui empêche le blastophage d'accéder à l'ovaire pour y pondre : elles seront fécondées par le pollen apporté par la femelle blastophage en provenance du profichi où elle est née, et cherchera en vain à les parasiter. Ainsi trompée, elle ressortira de la fichi, qui, fécondée par le pollen, mûrira, va grossir, ramollir et se charger en sucre: elle devient comestible.

     

    Les figues d’automne, les mammes ou figues-mères, incomestibles, possèdent des fleurs à style court et permettront donc à nouveau un parasitisme par l’insecte: les femelles y pondent, et les mammes offrent un abri pour l'hiver aux larves qui s'y développent. Une nouvelle génération de blastophages sera disponible au printemps de l’année suivante. Les femelles ailées sortiront, partiront à la recherche des profichi, et le cycle recommence.

     

    Dans cette association, la plante offre abri hivernal et nourriture à l'insecte et ses larves, et l'insecte permet la pollinisation de la plante. Le figuier "sacrifie" deux générations de fleurs pour la reproduction de son insecte pollinisateur, et le trompe avec la seconde génération de fleurs qui permet sa propre reproduction sexuée.

     

    Cette relation obligatoire lie les destins des deux espèces. Les figuiers plantés dans des régions sans blastophage restent donc stériles.

     

    Ce cycle des Blastophages    nécessite  pour éviter les consanguinité dans l’espèce  que plusieurs femelles aient pondues dans le même profichi.

     

    Ref :

    https://mansic.eu/blastophaga-psenes-33/      ( ce site présentent plusieurs videos)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Blastophaga_psenes

    http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/arbres/figuier.htm

     

       Dominique.

    .

  13. post-1079-0-02716000-1634069411.jpg

     

     

    Cette dent possède  deux faces  A – de type incisive qui sert à couper.

                                                         B – de type molaire  avec une large surface pour broyer.

    Ce systéme de mastication se poursuit par l’estomac  .Cet estomac  est subdivisé en deux parties : l’estomac cardial et l’estomac  pylorique  prolongé par l’intestin.

    L’œsophage  et l’estomac

    On a vu que l’œsophage  remonte  vers la zone dorsale  en passant  au milieu  de la masse cérébrale il  s’ouvre par le cardia  dans la première partie de l’estomac.

    post-1079-0-26070600-1634069425.jpg

     

    L’estomac est divisé en deux zones : la zone cardiale  et la zone pylorique

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    L’estomac est divisé  en deux parties.

    La partie initiale dite Cardiale.

    La partie arrière  dite Pylorique.

     

    Coupe de la zone cardiale

    post-1079-0-55023300-1634069628.jpg

    Coupe de la zone pylorique :

     

    post-1079-0-11653600-1634069639.jpg


    Ces coupes  ne mettent pas en évidence  la présence dans la partie initiale de l’estomac  de structures  chitineuses  dont le rôle  est de compléter  la dilacération des aliments  .Il est cependant « aisé » de les mettre en évidence en examinant la face interne de l’estomac au cours de la dissection.

    post-1079-0-16004100-1634069807.jpg

    post-1079-0-27168000-1634069820.jpg

     

    L’hépato pancréas.

    L ‘hépatopancréas  se situe autour de l’intestin  dans la partie céphalothoracique.

    post-1079-0-97210000-1634069833.jpg

     

      Il est difficile de donner un nom à chacun des éléments  en l’absence de références autorisées.

      Par  contre  on constate  que le foie est  constitué de lobules  en A. Ces lobules sont formés par un grand nombre d’ hépatocytes .Au centre des lobules il existe une veine centro-lobulaire

    L’intestin

      Initialement   , à la  sortie de l’estomac  l’intestin  fait quelques courbures  puis  devient rectiligne jusqu’à l’anus  ou il est entouré et surmonté par les volumineux ovaires  chez la femelle.


    post-1079-0-34220300-1634070046.jpg

     

    X 40 diaporama  - diamètre 3 mm

     Il est possible de définir deux zones

    A – zone glandulaire.

    B – zone motrice  et d’absorption. Cette zone est marquée par de volumineuses  circonvolutions de sa paroi interne

     

    Le système génital :

    La femelle

    post-1079-0-29557600-1634070055.jpg

     

    Il y a 2 ovaires  qui occupent  la presque totalité  de la face dorsale du corps de la crevette (débute derrière la zone ophtalmique et finit  dans la partie caudale)

    L oviducte  de ponte  se trouve entre les pleopodes  mais je n’ai pas réussi à la mettre en évidence.

    Coupe de l’ovaire :

    post-1079-0-60623200-1634070066.jpg

    Sur cette  coupe  on découvre une grande  quantité de canalicules  qui vont d’avant en arrière. (A).

    La majeure  partie de  l’ovaire  est constituée  de travées  cellulaires.

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    A – Présence de millions  d’ovogonies  à  des stades  de maturation différents. Ces ovogonies  ne deviendront  pas toutes  des ovules.

    B – Cellules folliculaires.

     

    Le mâle 

    On trouve  deux testicules en V dans la zone abdominale :

     


    post-1079-0-19104800-1634070342.jpg

    Coupe de testicule X40 (diaporama)

    Par contre je n’ai pas pu isoler de spermatozoïdes.

     

    Les pattes de la crevette :

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    Vers la queue                                                                            Vers la tête

    Les maxillipédes  ne sont pas des pattes  mais  plutôt des organes d’orientation de la  nourriture  vers la bouche.

    Les  periopodes ont un rôle de saisie et de déplacement sur le sol  les 2 derniers n’ont qu’un rôle de déplacement.

    Les pléopodes  ont un rôle de nageoire ce qui assure un déplacement très rapide dans le milieu marin.

     

    Il  est très difficile d’explorer le système circulatoire et nerveux  ce qui a pourtant  été fait par les scientifiques il y a longtemps maintenant. En particulier  je ne suis pas arrivé à trouver le cœur .qui selon les schémas  est situé derrière  l’ hepato- pancréas.

    Pour en  savoir plus :

    L'élevage des crevettes à grande échelle est en plein essor, notamment en Asie du sud-est, et de manière parfois peu contrôlée. Cet élevage est particulièrement rentable étant donné le cycle de vie très court des crevettes, leur capacité à vivre en grande densité et leur régime alimentaire extrêmement généraliste. Pour ces mêmes raisons, cet élevage fait largement appel à des aliments issus de chutes industrielles (notamment des farines animales obtenues par recyclage des déchets, y compris les os et les cuirs). La crevette constitue ainsi une sorte d'équivalent du porc pour la mer.

    . Cet élevage a également un impact social et environnemental parfois préoccupant, puisqu'il se pratique en grande partie sur des littoraux tropicaux, et entraîne la conversion massive d'écosystèmes fragiles (récifs de corail, mangroves...) en fermes intensives souvent polluantes voire insalubres. Une étude de 2017 attribue ainsi à l'élevage de crevettes la principale responsabilité dans le déclin spectaculaire des mangroves dans le monde, qui s'élève à plus de 35% pour la seule décennie 1980.

    La crevette  est aussi  élevée en France

    Les crevettes impériales sont des crevettes pénéides élevées en France, dans les marais atlantiques (marais de Charente  - région d’Oléron) depuis les années 1980.

    C’est une espèce qui vit dans les fonds sablo-vaseux, qui supporte des températures de 5 à 32°C et des salinités de 15 à 40°/°°. Ces conditions sont réunies dans les claires ostréicoles de la côte Atlantique, milieu idéal pour en faire l’élevage.

    Les techniques de production   française sont  contrôlées et évitent  les  dérives de la production asiatique.

    En France les larves (issues d’écloseries) de crevettes impériales sont introduites  au milieu des élevages d’huîtres de claire, au printemps dès que la température de l’eau le permet. A raison d’une à deux  crevettes impériales par m², les gambas ont suffisamment de nourriture pour s’alimenter naturellement sans l’ajout de nourriture industrielle.

    Ref :

    https://www.google.fr/imgres?imgurl=http://raymond.rodriguez1.free.fr/Documents/Biodiversite-popul/planCrstc.jpg&imgrefurl=http://raymond.rodriguez1.free.fr/Textes/214.htm&h=743&w=1500&tbnid=_NPtUVh8cIE4fM:&zoom=1&docid=iMY0FxJQTFzj3M&ei=5KmpVKDEN5He7AaO3oHoDg&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=173&page=1&start=0&ndsp=27&ved=0CDEQrQMwBQ&sfr=vfe

    Dominique

  14. Les crevettes   (éléments  d’anatomie).

     Suite

                           

     Pour s’y  retrouver un plan va être nécessaire Mais s’il est didactique  ,les proportions et les formes des organes de ce plan ne sont pas respectées  et  la position de l’ oviducte est probablement fausse les œufs étant gardés entre les pattes rameuses  pleopodes et non pas les pattes locomotrices periopodes ).

    post-1079-0-30637300-1634068329.jpg

     

    Je n’ai pas trouvé d’étude histologique  de l’ animal . Les coupes  ne seront  donc par  très documentées  mais  il est  intéressant cependant  de découvrir l’organisation interne de la crevette.

    Ici on a  utilisé  des grosses crevettes (souvent appelées gambas). L’organisation est la même chez la petite crevette grise  que l’on pèche avec un filet sur nos côtes.

     

     

     

    .

    Les yeux  de la crevette :

    Macroscopiquement    les  yeux sont situés à l’extrémité de 2 protubérances ( les decapodes sont des podophtalmes )

    post-1079-0-99664500-1634068147.jpg

     

    Au cours des présentations  antérieures il a été décrit différents  types  de rétine

    --Les rétines concaves  comme  les mammifères  -étude de l’œil de bœuf.

    --Les  rétines  doubles   comme  on les trouve  chez la coquille  Saint Jacques.

    --Les rétines  en forme  de tube  comme  dans les  yeux des insectes   (.Les ommatidies).

    Ici on se trouve  devant une rétine  convexe.

    Cette rétine  est située au sommet  d’une protubérance mobile (un pied  d’où le nom de podophtalme ).

     

    Coupe des yeux de la crevette:

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    L’œil de la crevette est particulier en ce sens que la rétine  repose sur une protubérance  qui assure à cette rétine  une forme sphérique

    On trouve

    1-- La cornée.

    2 –Chambre antérieure.

    3 – Cristallin

    4 –Chambre postérieure (Uvée)

    5 -- La rétine.

    6 -- Le nerf optique.

    7—Le pied.

     

     

    Coupe  de ¾ .

    post-1079-0-64545200-1634068171.jpg

     

     

     

    1. Couche plexiforme interne.
    2. Cellules  photo-réceptrices.
    3. Epithélium pigmentaire.
    4. Choroïde.
    5. Sclére.
    6. Nerf optique. Vers le cerveau.

     

    Donc  ce type de rétine offre  un champ de vision  très large  d’autant  que ce champ  est orientable grâce aux mouvements du pied.

     

     

     

    Le système  nerveux :

    Ce systéme  nerveux  est situé   sur la face ventrale de la crevette.

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    A -Protocerebrum

    B- Deuterocerebrum

    C- Tritocerebrum

    D -Nerfs optiques

    E -Chaîne nerveuse ventrale 

    F- Passage  de l’œsophage

    Donc ce cerveau  est formé de 3 lobes. Ces trois lobes sont retrouvés  avec de plus grandes dimensions dans le cerveau humain qui en a ajouté d’autres.

     

    Chez la crevette les organes sont situés  dans la partie dorsale  du corps, dans une gouttière  formée par les muscles  ventraux  qui commandent  les maxilipeds les periopodes et les pleopodes  .

    Le système  digestif de la crevette

     

    La bouche est située du côté ventral  de la tête. Cette  bouche est entourée  des palpes  La crevette  étant  un détritivore  elle possède  un complexe système masticateur.

    Celui-ci commence dans la bouche avec deux importantes  dents triangulaires( de 2 mm de côté pour les gambas.)

  15.  Crevette 

     1-- Les branchies:

     

    En flânant sur le marché  je suis passé devant le poissonnier, Sur l’étale il y avait de  grosses crevettes  ou gambas (autre nom vernaculaire pour la crevette).

    Le nom crevette est traditionnellement donné à un ensemble de crustacés aquatiques nageurs, essentiellement marins mais aussi dulcicoles, autrefois regroupés dans le sous-ordre des « décapodes nageurs », ou Natantia.

    Les « vraies » crevettes de mer se retrouvent toutes dans l'ordre actuel des décapodes, dans l'infra-ordre Caridea, notamment. D'autres groupes de crustacés dont l'allure est proche de celle des « vraies » crevettes peuvent toutefois parfois être désignés crevettes il en est  ainsi des krills (aliment de base des baleines).

    L’ordre des décapodes comprend les crabes, écrevisses, homards, langoustes et galathées) mais  aussi des  crustacés beaucoup plus petits  comme les ostracodes.

    On utilise  le  nom de gambas  pour  définir des espèces de crevettes de grande  taille( 10 cm  ou plus ).Sur les marchés on  trouve des crevettes d’ élevage surtout  la crevette impériale  Penaus japonicus  sous le  nom  de gambas . C’est cette espèce qui est l’objet de cette présentation.

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    Mais où se situent les branchies ?  C’est le type de question  que l’on  ne  se pose pas  quand on les décortique  pour les manger avec de la mayonnaise.

    La première  chose à faire  est de lever un côté de la carapace comme  on le faisait autrefois  pour examiner le  moteur des tracteurs agricoles.

    Chez la crevette  la tête et la région thoracique sont soudées en une masse commune  ou céphalothorax  ou pérélion ,solide et de grande résistance.

     

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    Les branchies se situent dans la zone thoracique  au-dessus de l’insertion des 5 pattes latérales, les péréopodes  (Les crevettes font parties des décapodes (10).

    (Sur la photo  j’en ai perdu une dont on voit le moignon).

    Les branchies sont donc formées par  deux appareils  branchiaux  -un  sur chaque partie latérale du corps de la crevette.

    La dissection  d’un  des deux appareils branchiaux  montre  que les branchies sont constituées   de 6 éléments .

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    Chaque élément  est divisé  en deux lames réunies à leur base  formant ainsi un  V. 

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    La structure anatomique de base  est une évagination tissulaire en  forme de doigt de gants. On parle de branchies filamenteuses de type trichobranchies.

    Le diamètre   de cette structure digitiforme  est en moyenne de 50 µm.

    La paroi de cette structure digitiforme  est  extrêmement fine  de l’ordre de 2µm.

    La faiblesse de l’épaisseur autorise l’échange gazeux (0² - CO²) mais aussi  les échanges  ioniques .par diffusion osmotique  entre l’eau de mer  et le milieu intérieur.

    :

    Une coupe  selon le plan longitudinal d’une lame nous montre :

    post-1079-0-19668800-1632170402.jpg

     

     

    Cette coupe met bien  en évidence l’étagement des évaginations branchiales (panorama de 32 photos au x80).

    Coupe axiale :

    post-1079-0-44302300-1632170361.jpg

     

     

    NB : Sur  cette préparation la coupe  ne  prend en  charge que   la lame   droite – (coupe  faite suivant le  trait rouge). 

    Chaque lame  est donc  constituée de deux lamelles réunies par une colonne centrale (Cette colonne  centrale n’est pas vraiment apparente sur cette coupe).

     

    Le circuit du courant d’eau :

     

    La carapace des crevettes  est formée  de  deux  plaques soudées sur la ligne dorsale et autour des pattes dans la région ventrale, limitant  ainsi   un espace interne.

    Le circuit   de l’eau   est le suivant chez les crustacés décapodes : L’eau entre dans les cavités branchiales par des fentes situées au niveau des pattes. Elle ressort par un passage exhalant situé en avant, au niveau de la bouche.

    La scaphognathite  qui est l'exopodite du maxille (Mx2) des crustacés développe des battements qui permettent l'agitation de l’eau des compartiments branchiaux et sert donc à la respiration. ( Ref 1).


    post-1079-0-68362100-1632170714.jpg

    Organisation à  l’intérieur  d’un filament mise en évidence par  une  coupe de ce  filament : ( largeur 50µm ).

    post-1079-0-31030800-1632170727.jpg

     

    Sur cette image on constate  que l’intérieur d’un  filament  contient  2 vaisseaux    ,réalisant  une voie  afférente  et une  voie efférente .La paroi des filaments  est très  faible  - elle  est mesurée  ici à 2 µm .

    Cependant  avec  d’autres moyens d’étude  de ces filaments, il est possible de mettre en évidence une bien plus grande  complexité.

    Le schéma  qui est trouvé dans les publications  Ref 2 est  le suivant :

    post-1079-0-04721500-1632170738.jpg

     

    Ce schéma permet de comprendre le mouvement de l’ hémolymphe  du circuit afférent vers le circuit efférent  après  le passage le long de la paroi de la lamelle  où se déroulent  les  échanges gazeux et ioniques

     

     Deuxième partie  à suivre …( bouche – œil – intestin )..

    Ref 1https://www.monanneeaucollege.com/branchies.htm

    Ref 2https://www.google.fr/search?q=dendrobranchiata&tbm=isch&tbs=rimg:CWcexbCM73_1xYR2toFs0YI21sgIGCgIIABAA&hl=fr&sa=X&ved=0CBsQuIIBahcKEwj4z_-gobjyAhUAAAAAHQAAAAAQCA&biw=1903&bih=937#imgrc=5yxpc-bAnPr1ZM

     

                          Dominique

  16.  Bonsoir  Jean - Marie 

     

       Cette liste  apporte une aide qui  peut être précieuse  

       Pour ne pas la perdre  il serait  bien  de la copier-coller  sur le site  avec comme titre

       Colorants  techniques de préparation.  

      De façon a  la retrouver facilement    si  quelqu'un  fait une recheche avec le moteur du forum .

     

       Amicalement 

                        Dominique

  17. Bonsoir Jean -Marie 

     

       Merci pour  le partage  de cet excellent article  sur les colorants.

     

      L 'amateur se heurte parfois à un probléme  : de nombreux  colorants  sont vendus en poudre  séche  - et il est difficile  de trouver les protocoles  autorisant  leur  mise en  oeuvre sous  leur forme  utilisable qui est la forme liquide .

     

      Amicalement 

                      Dominique

  18. Stomate

    Ou comment les plantes respirent ?

    Ce sujet a déjà été  plusieurs  fois abordé  sur MikrOscOpia

    Parmi les présentations  les plus récentes :

    - https://forum.MikrOscOpia.com/topic/16982-stomates-de-feuille-de-poireau/?hl=stomate#entry67376²

    - https://forum.MikrOscOpia.com/topic/17342-etude-du-muguet-1-les-stomates/?hl=stomate

    - https://forum.MikrOscOpia.com/topic/15480-tillandsia-cyanea/?hl=stomate

    - https://forum.MikrOscOpia.com/topic/14114-stomate/?hl=stomate

    -

    Mon  voisin,  à la suite  de la lecture du livre  « La vie secrète  des arbres »   de Peter Wohllben , est venu  me demander  de lui présenter les stomates des feuilles.

    Il existe  2 catégories de stomates  

    --sans chambre  pré stomatique

    - avec chambre  pré stomatique

     

    La scolopendre ( fougère ) : stomate  sans   chambre pré- stomatique :

     

     

     post-1079-0-65729800-1628974429.jpg

    A – stomate  de la feuille de scolopendre.

    B – cellules  annexes. 

     

    post-1079-0-96715200-1628974508.jpg

    A – stomate formée  par   2 cellules  de garde   réniformes.

    B – cellules annexes. 

     


    C – cellules épidermiques.

     

    post-1079-0-72131500-1628974612.jpg

    Sans  préparation   en contraste de phase  l’ image  met bien en évidence   la présence de nombreux chloroplastes  ( A )  dans les cellules  de garde  et dans les cellules annexes .

    Les  coupes axiales  de la feuille  permettent de définir la position des cellules de garde.

    Stomate fermé :

    post-1079-0-27554500-1628974690.jpg

    Stomate ouvert :

    post-1079-0-03937100-1628974741.jpg

     

    A – Cellules de garde.

    B – Cellules annexes.

    C – Chambre sous stomatique.

     

    L’épine du pin :  stomate  avec  chambre pré-stomatique :

     


    Les épines  du pin   ont aussi  des stomates  mais leur mise en évidence n’est pas facile  - Ils  ne sont pas nombreux  sur  chaque épine. 

    Vue épiscopique :

    post-1079-0-20870600-1628974843.jpg

    Au X 80 les stomates ne sont pas  visibles.  On  constate surtout  un alignement d’amas de  poils (A)

    post-1079-0-06264500-1628974864.jpg

    Au X 200 les stomates apparaissent  peu nombreux     et se  développent   dans   l’alignement des amas de poils.

    La coupe  d’une  aiguille de pin : 

    post-1079-0-32401400-1628974933.jpg

    A – emplacement  d’un stomate.

    B – emplacement des poils .


    post-1079-0-10284900-1628975032.jpg

    A --chambre pré stomatique, enfoncée au-dessous  du plan  de l’épiderme,  forme   une cavité en entonnoir. Cette cavité  en remplie par un matériel  cireux.

    B –cellules  de garde qui  se  localisent  au fond  de cet entonnoir.

    C –chambre  sous stomatique – la taille de cette chambre  est de la taille d’une cellule  -Sur cette coupe  l’ organisation n’est pas  évidente  mais  la chambre  est réalisée par les parois des cellules annexes . La communication avec  le reste des cellules  épidermiques  se fait grâce  aux espaces  intercellulaires.

     

    Le laurier  rose :pas de chambre pré- stomatique mais ……..

    Le laurier  rose  a une particularité :           

    Il  dispose   de 2 systèmes  de cavités   sur la  face inférieure de  chaque  feuille :

    post-1079-0-20195900-1628975044.jpg

    Les stomates , qui  ne  sont pas visibles ici ,  sont  dans la zone B – On remarque ici  que les stomates sont situés le long  de la  ligne des  vaisseaux  de la feuille .

    Les cavités   dans la zone A, qui sont extrêmement  nombreuses   sur la face  inferieure des feuilles , ont-elles  une fonction respiratoire ou une régulation   hydrique ?.

    Aspect au X 80 de la  zone A :

    post-1079-0-69542000-1628975193.jpg

     

     


    Et les stomates de la zone B  au    X 100 :

    post-1079-0-60285400-1628975297.jpg

     

    Au X 600 L’organisation  externe  des cellules de garde  est plus facile à percevoir :

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    Photo du haut

    A – Cellules de garde.

    B – Ostiole du stomate.

    C –Cellules annexes.

    Photo  du bas

    La coupe  tangentielle  sous les cellules de garde  met en évidence la chambre sous stomatique ( A )  qui est formée  par les  parois  latérales des cellules annexes .

    Cette forme ,, avec dilatation en bulbe des extrémités des cellules de garde , est retrouvée chez les graminées et les cypéracées (.Cyperus papyrus)  C’est l’arrangement  particulier de la cellulose dans la paroi qui détermine les variations de forme des cellules de garde  en fonction des différents  états de turgescence.

     

    Si on considère  maintenant  la coupe tangentielle  des cavités :

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    On constate que ces cavités  sont bordées  par les cellules  de l’épiderme (comme les stomates) et il est probable, de ce fait ,  qu’elles participent  à la respiration de la feuille.

     


    Deux  dernières images :

      1 --L’organisation des stomates  des feuilles de maïs :

    post-1079-0-64018900-1628975575.jpg

     

    Sur les feuilles de mais  les stomates sont  très nombreux  et de type  sans  chambre prés stomatique .Ils présentent  un alignement et une alternance presque parfaits. .stomate et des cellules épidermiques.

     

      2-- Les stomates  de la prêle  des champs  ( Equisetum Arvense ):

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    *********************************************************************************************

    Fonction biologique  des  stomates.

    La feuille   est revêtue dans son ensemble  par  un   revêtement isolant et hydrophobe  dans le  but de protéger  cette feuille  contre: le lessivage des pluies ou la  dessiccation en période de sècheresse, les attaques de parasites, etc.

    Les échanges gazeux entre  la feuille et le milieu extérieur se font  par les  stomates) qui sont situés sur la  face inferieure  des feuilles. Chaque stomate est constitué de deux cellules jumelles qui limitent  l’ostiole ;celui-ci s’ ouvre  sur une cavité plus ou moins vaste :  la chambre sous  stomatique  où vont  se  réaliser les échanges gazeux .

    L’ouverture de l’ostiole  est déterminée  par  l’importance de la turgescence  des cellules de garde.

    Une augmentation de la pression osmotique des vacuoles de ces cellules  crée un appel d'eau en direction des cellules voisines. L'entrée d'eau provoque une surtension interne, et les cellules se déforment en accentuant leur forme arquée ou réniforme.

    La fente médiane s'élargit en un large ostiole à travers lequel peuvent diffuser librement les gaz : sortie ou entrée d'oxygène et de gaz carbonique intervenant dans la respiration et la photosynthèse, émission de vapeur d'eau (phénomène de transpiration souvent très intense dans les feuilles).

     Inversement, une baisse de la pression osmotique produit un relâchement des cellules de garde et une fermeture de l'ostiole, donc un ralentissement ou un arrêt des échanges.

    Le fonctionnement est très sensible ; dans les conditions naturelles, l'ouverture est commandée par plusieurs facteurs (intensité lumineuse, teneur en CO2, bilan hydrique, etc.) ; elle est adaptée en permanence aux conditions ambiantes et à l'activité physiologique interne.

    Régulation de l’ eau : la question sur la façon dont  monte  l’eau  dans un  arbre  n’ est toujours pas  résolue . On sait qu’interviennent :

    --La force capillaire   (pas d’effet supérieur à 1 mètre de hauteur).

    --La pression osmotique  entre les racines et les  feuilles.

    --L’ évaporation  par  les  stomates des  feuilles , qui a lieu surtout le  jour  et très faiblement la  nuit , permet aux arbres de  se gorger d’ eau la  nuit .

    Cette évaporation  est importante  elle  a  été mesurée  pour une  forêt à 2500  mètres cube d’eau par  km²

    La nuit par contre l’ arbre produit du CO²  - production  réalisée  par  la respiration cellulaire  dans  les mitochondries  -La consommation de glucose  par les  cellules  aboutit à la libération de CO² ( à noter  que la respiration de l’ arbre n’est pas limitée  au stomate mais se fait aussi  par le tronc  ( importance  quand les feuilles sont tombées ).

    Le arbres ont une production  d’ oxygène  estimée à 10 tonnes  par km² ce qui  fait que se promener en forêt pendant  la  journée   assure au promeneur  un bain d’ oxygène.

     

    La production d’ oxygéne 

    ref 2- Le processus  biochimique de la photosynthèse  est très compliqué  mais en résumé et pour être hyper simple :

    La photosynthèse oxygénique fait référence à la photosynthèse qui se produit chez les plantes, les algues et les cyanobactéries dans laquelle l'accepteur d'électrons final est l'eau.

     Il se produit en deux étapes: réaction claire et réaction sombre. La chlorophylle A et B  emprisonnant la lumière.

    Reaction claire

    La lumière est captée sous forme de photons qui ont un potentiel énergétique selon

    leur longueur d’onde. . L’absorption de cette énergie aura 2 conséquences : un transport  d’électrons et une libération de protons.

    A partir de l’eau   Il y a donc libération  d’O²  - de H+  et d’un électron. (L’oxygène  est libéré  par les stomates  -durant la  période d’ ensoleillement.)

     

    Ces électrons  entre  dans la formation de NADPH par l’enzyme NADP+ réductase.

    Le NADP intervient dans le métabolisme comme transporteur d'électrons dans les réactions biochimiques.

    L'ATP syntéthase utilise  alors H+   afin de produire de l'ATP.

     

     

    Réaction sombre ( plus besoin de lumière )

    - C’est le cycle de Calvin et il se déroule dans le stroma.

    - L’ATP et le NADPH2 sont utilisés pour réduire le CO2 de l’air.Le CO2 se fixe sur un

    glucide à 5 carbones, le ribulose présent dans le stroma du chloroplaste.

    - L’ATP cède son énergie et devient ADP.

    - Le NADPH2 cède son hydrogène et devient NADP.

    - İl va se former des molécules intermédiaires conduisant à des trioses, utilisés ensuite pour la synthèse des glucoses puis de l’amidon

     

    Dans la biochimie de tous les êtres vivants connus, l'ATP fournit l'énergie nécessaire aux réactions chimiques du métabolisme, à la locomotion, à la division cellulaire, ou encore au transport actif d'espèces chimiques à travers les membranes biologiques.

     

     

    Références :

    Ref 1 La vie secrete  des arbres   de Peter Wohllben  . Edition des Arènes (livre remarquable que je conseille aux curieux  de la botanique)

    Ref  2 https://www.sb.k12.tr/wp-content/uploads/2017/05/pp.pdf

    Ref 3 Atlas  de la structure des plantes  d’ Anna Speranza Gian Lorenzo Calzoni  Edition belin.

                   Dominique

     

  19. Bonsoir  Patrice

     

         La Lamaline   est toujours  préscrite ; ce qui a disparu  est le Diantalvic   dont la  formule  a été réprise  sous le  nom de Izalgi. ( 1 à 6 gélules par  jour )Ce produit  est souvent mieux toléré que l' Efferalgan-Codeine .

     

                 Amicalement 

                            Dominique 

  20. Pavot  Latex  Histologie

      Voyage du  latex à l’héroïne.

     

     

    Dans le fond du jardin  se développent de  grands pavots  d’une  hauteur  de 1,80 m

    En juillet  les fleurs  ne sont pas de longue durée  mais les capsules  ,bien formées  dès la fin Mai   vont doucement  murir  jusqu’ à  l’automne période pendant laquelle, elles  se videront  par les pores, d’ une innombrable quantité de graines .

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    Les Pavots de Normandie sont   comme ceux  d’Afghanistan : Ils  produisent un latex blanc rapidement brun . (Qui s’exprime par  des incisions du péricarpe). Les pavots contiennent presque tous des alcaloïdes qui peuvent être toxiques,  et avoir des propriétés somnifères, sédatives ou analgésiques, voire être utilisés comme produits stupéfiants.

    La capsule  est située  au sommet d’une  tige .

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    Si on sectionne cette  tige  il ne se produit rien  - aucun écoulement  -La coupe histologique de cette  tige  ne trouve  aucun organe  lacticifére

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    Le péricarpe  est constitué de  3 couches :

    A—Cuticule – Cellules épidermiques  – très petite  couche de  collenchyme et de parenchyme cortical

    B—Péricycle

    C – Région du cambium libero - ligneux

     

    Donc si pour la  laitue  les lacticiféres sont  dans les  racines  - Pour la Chélidoine les lacticiféres sont  dans la  tige ,chez le pavot  les  lacticifères ne se  trouvent  pas dans la  tige  mais uniquement   dans la capsule .

     

    Présentation de la capsule

     

     L’organisation  de la capsule

    post-1079-0-06784900-1627247116.jpg

     

    Le pistil comprend un ovaire uniloculaire ovoïde, portant à son sommet des stigmates disposés comme les rayons d'un cercle. Le plateau stigmatique  est formé   de l’ union de 11carpelles .

     Le fruit est une capsule à déhiscence poricide .Cela  est bien  évident si l’on regarde le plateau  stigmatique.

    A-- pores fermés.

    B-- pores ouverts ( la capsule a commencé à sécher).

    NB  (.Ovaire  uniloculaire c’est-à-dire formé  d’une seule  loge , à la suite  de la régression ultérieure des cloisons  qui séparent   les carpelles   soudés  qui ont formé le Gynécée de la fleur .)

     

    La capsule  est entaillée :

     

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    Un latex blanc  s’écoule  rapidement .En ½ heure  ce latex  prend  une  couleur brune et  une consistance caoutchouteuse   ce qui  rend son prélèvement facile  par un simple mouvement de raclage.

    Si la capsule  est sectionnée   par son milieu dans le plan axiale  on constate :

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    Le latex  est émis par la zone  du parenchyme  cortical   .Cette localisation  est évidente  si on essuie le bord pour enlever le latex. ( A ) .On y découvre les points blancs  formés par les lacticiféres.

     

    Recherche des lacticiféres :

    Sur une  coupe longitudinale leur présence  est perçue au X 40 .

     

     


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    Coupe  axiale :

     

    (A)   position des lacticiféres  en périphérie de la  paroi de  la capsule. Ces lacticiféres  apparaissent  dès la base  de cette capsule mais ne prennent leur développement que dans le parenchyme cortical de celle-ci.

     

    Pour  en préciser l’organisation :X 100 et X 200

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    Les cellules des lacticiféres ont subi un allongement. Celles-ci prennent un aspect de vaisseaux  courts. On retrouve  d’ ailleurs  la structure   des  vaisseaux   avec  les  renforcements annelés ( qui  donnent  un aspect d’ échelle : scalariforme ).Ce qui est curieux , c’ est que  habituellement les cellules sécrétrices  sont  entourées  de  cellules de sclérenchyme, ce qui  n’ est pas  le cas  ici.

    Le latex du pavot apparaît comme  un liquide   blanc épais  et visqueux au moment  de son émergence.


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    Au X100 ce liquide  est  inhomogène  .Il est formé  de petits globules qui ne se mélangent pas .

     

    Les graines :

    Un petit aspect des graines   - il en existe des milliers par capsule , d’un  taille  aux alentours de 200µm de diamètre ;Elles ne sont  pas  rondes  mais légèrement ovoïdes.

     

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                                                          *******************************************

    Du latex  à l’ heroine : texte issu des références 1 et 2

    Pour récolter l'opium, on incise le péricarpe des capsules mûrissantes avec un couteau, après la chute des pétales  L'incision exsude un latex blanc, laiteux, qui sèche en une résine brune.  On récolte la résine séchée qui constitue l'opium brut en raclant les capsules à l’aide d’une large lame incurvée.

    C'est de ce latex, une fois séché, que l'on extrait la morphine qui sert de base à l’ extraction de l'héroïne. L'héroïne se présente sous la forme d'une poudre blanche ou brune.

    Historique :

    Découverte des  effets sédatifs  de l’ opium par la civilisation de Summer.

    Théophraste  ( III avant JC)  dans la Grèce  antique ) fit la première description du jus de pavot, l'opion, et de la méthode pour le récolter.

    Pline l’Ancien (23-79) fait également mention de l'opium dans son ouvrage L'Histoire Naturelle.

    Paracelse  au XVI éme siècle  met au point  le laudanum .

     Wilhelm Adam Sertürner, extrait cet alcaloïde de l’opium en 1817 et le nomme morphium .

    Willima Grégory  découvre la codéine   en 1832.

    Charles Gabriel Pravaz (1791-1853), médecin français met au pont la seringue  hypodermique. 

    Cette technique  renforça son utilisation médicale.

    R. Robinson  (chimiste britannique) En 1925 découvre  la structure moléculaire de la morphine .

    La morphine est  alors utilisée   comme  anesthésique  - sédatif  - somnifère.

    L’ accoutumance  est décrit pour la première fois  dès le dix-neuvième siècle .Pour enrayer l’ addiction  la réglementation de l’usage de la morphine intervient dès 1916.

    Production de l’ héroïne.

    Sur le  net  il y a un  nombre importants d’ articles   qui développent le processus. Ce n’est pas  à la portée du commun  des mortels  - Cette extraction   nécessite de grandes  quantités d’ Opium brut .La manipulation des produits  n’est pas  sans  danger ( explosion ).

    Bref  aucun   espoir de  fabriquer de l’ héroïne  à parti des  pavots de son jardin !!!

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    En général un bulbe de pavot produit de 10 à  100mg d'opium avec une moyenne à  80 ce qui est très peu. . 4000 m ² environ peut produire environ 6 kg d'opium brut seulement. Ce qui nécessite énormément de travail et beaucoup de main d’œuvre.

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    La plus connue est "l'héroïne blanche". Produite principalement dans le triangle d'or et les pays du proche orient, c'est une poudre très fine et très légère formée de sels solubles dans l'eau. C'est le type d'héroïne le plus consommé en Europe.

    En Asie du Sud, on produit de l'héroïne brune de manière traditionnelle. Elle est ensuite fumée, car contrairement à l'héroïne consommée par les européens, elle n'est pas soluble dans l'eau.

    Enfin, au Mexique, il existe une héroïne noire, qualifiée de "black tar" à cause de sa couleur et de sa texture pâteuse (qui la rapproche de l'opium). Cette forme très impure d'héroïne est principalement utilisée par des fumeurs de drogues. Elle n'est exportée qu'aux Etats-Unis.

    Préparation de Laudatum  de Sydenham :

    Le laudanum de Sydenham, est une teinture d'opium safranée introduite et expérimentée par Sydenham, au cours des épidémies de dysenterie  des années 1669-1672, à Londres. Jusqu'à la généralisation de l'usage du chlorhydrate de morphine, ce remède demeurera l'analgésique le plus utilisé depuis le moyen âge.

     

     C'est un breuvage  calmant opiacé dont la composition est :

    Ajouter 15% de teinture de safran, 0,1% d'eugénol et 0,1% d'huile essentielle  de cannelle de Ceylan à une solution d'extrait d'opium sec de taille standard dans l'éthanol/eau avec une concentration finale de 1% de morphine et de 50-60% d'éthanol. 

    Sa durée d’action est de 8 heures

    L’opium étant une somme de 40 alcaloïdes qui agissent en synergie, les réactions individuelles peuvent varier quelques tâtonnements peut s’avérer judicieux pour déterminer le dosage optimum.
     

    Cette préparation est  réalisée par  le pharmacien  - Elle   est  parfois utilisée de nos jour  dans le sevrage de la toxicomanie à l’héroïne   après l’ utilisation de la Méthadone.

    L’Opium  est  toujours  régulièrement  utiliser   en médecine  générale avec IZALGI,

                         Gélule qui associe 500mg de paracétamol et 25 mg de poudre d'opium.

     

    Références

    Ref1      http://lesherbonautes.mnhn.fr/missions/2024430

    Ref 2     https://www.psychoactif.org/forum/t13720-p1-fabrication-heroine.html

     

                             Dominique

     

     

  21.  Je replace le Sujet Berberis   en raison d'un probléme  que je  n' arrive pas à corriger autrement 

     

                                                                    ***********************************

    Le Berbéris    : exemple d’épine - stipule.

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    Le Berbéris répond aux éléments de la définition de l’ épine :

     .A --Division de la stèle, en particulier de sa partie  externe : le péricycle

      B –Présence de vaisseaux  qui parcourent  la  base de l’épine.

  22. Les épines

     

    Eléments pour s’y retrouver :

    De nombreuses plantes  sont pourvues  d’ «Epine » mais   en botanique  il y a  Trois  appellations possibles    : Aiguillon  - Epine  -Acidules  (Ref 1)

    1 - L’aiguillon  - exemple les aiguillons de la tige du rosier, de la  ronce , de Rosa ruguosa  .  Ces expansions se forment à partir du tissu épidermique qui devient subéreux, plus rarement ligneux. Les aiguillons diffèrent des épines : contrairement à celles-ci, il est possible de les détacher sans enlever les parties intérieures de l'écorce. – Il n’y pas d’organe conducteur à l’intérieur d’un aiguillon.

      2 - L’épine   est un organe acéré,  sclérifié  ( sclerenchyme ) et ligneux L’épine  peut se differencier à partir

    --d’une tige   (épine tige ou caulinaire) : le Pyracantha mais  aussi l’aubépine  et le prunelier..

    --de stipule : robinier faux acacia.

    --de la feuille: épine vinette

    --du pétiole – groseille à  maquereau. (L’épine est située à la base du pétiole de chaque feuille)

    --de la  racine – surtout  plantes épiphytes.

     

    3 - Les acicules (de acicula pour aiguille), petites pointes très fines et droites que l’on trouve par exemple en grand nombre sur les tiges des framboisiers.

    Au-delà, de ces trois dénominations  on  parlera simplement de poils (ou trichomes) raides ou durs au toucher piquant légèrement .Leur origine  est épidermique.

    Aspect histologique :

    Les  coupes  ont été faites au microtome 50 µm d’épaisseur après inclusion dans le Peg .Les colorations sont réalisées  avec  d’ abord Acridine  3 minutes puis  Bleu Alcian0,2%  1 minute .- Montage Euparal –

    Les photos   sont faites  au X80 (sauf exception)   et   sont   des panoramas de 2 à 50 photos.

     

    Les aiguillons :

    La ronce :

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    L’aiguillon de la  ronce

    A-   La stèle de la tige  est respectée (la stèle correspond à la zone où se situent les vaisseaux dans la tige).

    B-   L’aiguillon se développe à  partir du phelloderme du parenchyme cortical.

    C-   Les cellules de sclérenchyme se différencient   du phelloderme.

    D-   Ces cellules s’imprègnent de lignine .Elles  acquièrent  un aspect fibroïde (les cellules  se compriment et s’allongent) et  leur dureté caractéristique est ainsi assurée.

    E-   On ne trouve  aucun élément conducteur.

     

    Rosier rugueux, ou Rosier du Japon (Rosa rugosa ).

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    Sur cette  coupe  de la tige  du rosa rugosa il est plus facile de constater  que l’ aiguillon se forme  à partir de la surface  du parenchyme  cortical (A).L’ aiguillon se comporte  un peu  comme  un poil (B)mais ce poil  développe  de  grandes dimensions et se lignifie. On peut constater que la Stèle est respectée©.

    Le chardon :   Epine  ou aiguillon ?

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    L épine du chardon est une nervure  qui  se transforme à l’extrémité du limbe et qui

    s’étend vers l’extérieur de la feuille. Ce phénomène s’ accompagne  d’une densification des cellules  du sclérenchyme  qui  s’imprègnent  de lignine  assurant  sa dureté .Ces cellules, comme  on la déjà rencontré,  prennent  un aspect fibroïde .

    Sur le Net il est dit que le chardon possède des aiguillons  ce qui ne correspond pas  à la définition  initiale car :

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    Il est mis, ici , en évidence la présence de vaisseaux (A) dans la base de cet aiguillon .De ce fait il faudrait le classer  dans épine .Il n’y a certes pas de rupture  de la stèle de la tige  puisque’ on se situe  dans  une feuille où la stèle n’ existe pas .Pourtant c’est le terme aiguillon qui domine dans les divers articles.

     

     

     

    Le Pyracantha : l’exemple  de l’épine  tige  (ou caulinaire).

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    Cette photo  montre que l’ épine du Pyracantha(A) se situe  à  l’ extrémité  de la  tige  sur laquelle  se développent  des feuilles .On constate que les stipules  situées au point  d’ insertion de la feuille sont  de type épineux .C .

     

     


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    A la base de la tige la stèle développe  un prolongement (A)   – Cette stèle  est formée  des cellules du péricycle  et des vaisseaux  qui  vont irriguer l’épine –tige  et en permettre la croissance.

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    La  photo de  gauche   correspond à   une coupe  axiale  de la photo précédente  (donc du départ  de l’épine–tige).

    Sur la photo de droite l’ extrémité distale  de l’épine- tige apparaît fortement  lignifiée   ce qui  fait du  Pyracantha  un  arbrisseau  dangereux  souvent  utilisé  pour  former les  haies de  pavillons ou des enclos.

    Le Berbéris    : exemple d’épine - stipule.

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    Le Berbéris répond aux éléments de la définition de l’ épine :

     .A --Division de la stèle, en particulier de sa partie  externe : le péricycle

      B –Présence de vaisseaux  qui parcourent  la  base de l’épine.

     

    Les acicules du Framboisier :

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    Sur cette photo on constate  que de la stéle B , le pericycle (A)   ne se dissocient pas .  Il  n’y a aucune modification   de leur architecture. L’épine  naît du parenchyme cortical  donc on  se trouve devant la définition de l’ aiguillon  - Alors pourquoi les  botanistes   ont-ils  utilisés  un  autre nom ( l’ acicule ) pour  définir l’ épine du Framboisier ? .

    En fait  acicules  est un terme générique pour les organes  rigides  ,aigus , et piquants  comme une aiguille .Outre le framboisier  ce nom peut être  utilisé sur  les Pins  et les Sapins  dont  les feuilles sont manifestement aciculaires et qui ne répondent pas à la définition de l’ aiguillon.

     

    Les cactus : le problème  aiguillon  ou épine ?

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    L’architecture du cactus  est  un peu  diffèrente  de  celle  de la feuille  et de la tige des autres plantes. On retrouve cependant  en A la couche  épidermique  sous laquelle  est située  le parenchyme cortical   et  en  B  un axe lignifié correspondant à la stèle. 

    La position des aiguilles se fait non pas  sur la couche épidermique  mais  prend naissance  dans le parenchyme cortical. On se trouve   dans le cas d’une feuille acaule  (sans tige).

    Il est donc possible de classer cette épine  soit  dans le rayon Epine /  Aiguillon /   Feuille  -La discussion sur le sujet a duré très longtemps .et ne semble pas close,

    Un élément à  retenir  et que  si on enlève les  épines  du cactus  il n’ y a pas de lésion du tissu sous-jacent ( comme pour la ronce et  le rosier ) et la cicatrisation se fait  très rapidement   ce qui  est une caractéristique  des   aiguillons .

    Pour conclure  cette courte présentation  on peut  grossièrement  résumer  la différence entre  Epine (A) et Aiguillon( B )  par le schéma  classique :

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    Références

     Ref 1 https://www.zoom-nature.fr/epines-variations-sur-un-theme/

     Ref 2  https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pine

     

                        Dominique  et Jean- Jacques  (père et fils) .

     

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    Selon Wikipedia

     

    La principale fonction du liège est d'assurer une isolation thermique (adaptation des plantes au milieu terrestre où l'inertie thermique de l'air est plus faible que celle de l'eau, cette propriété est reliée aux cellules mortes pleines d'air, à l'instar de l'air piégé dans les fourrures animales), hydrique (rôle imperméabilisant grâce aux acides gras hydrophobes composant la subérine et les céroïdes), mais ses propriétés imputrescibles et ignifuges interviennent également dans les rôles protecteurs du suber (les pyrophytes passifs tels que les séquoias ou les chêne-liège qui vivent des centaines voire des milliers d'années dans des écosystèmes qui peuvent supporter plusieurs incendies par siècle, doivent leur survie au feu à ce rôle ignifugeant).

     

    La composition chimique moyenne du liège regroupe divers composants : la subérine (45 %), composant principal des parois de la cellule, responsable de la résilience du liège et de la coloration généralement brune à l'écorce grâce à son association avec les tannins (6 %) ; la lignine (27 %), composé « structurant » ; les polysaccharides (12 %), composants donnant au liège sa texture ; céroïdes (6 %), composants hydrophobes contribuant avec la subérine à l'imperméabilité du liège. On retrouve également de l’eau, de la glycérine ainsi que divers ingrédients à hauteur de 4 %4.

                                           **************************************

    Fabrication des bouchons

    On reprend le texte de ref 2

    Des vestiges d’objets fabriqués en liège et datant de 3000 av. J.-C. ont été retrouvés en Chine, en Égypte, à Babylone et en Perse.

    L’écorce est extraite du chêne-liège tous les 9 à 10 ans, c’est ce qu’on appelle « saca » ou « pela ». Ceci permet à l’écorce des arbres de se régénérer durant toute sa vie, en moyenne 170 ans.

    Le premier écorçage peut être réalisé entre avril et mai

    --La première fois lorsque l’arbre atteint ses 25 années de vie : La structure de celui-ci est très dure et irrégulière.

    --Le deuxième écorçage, 10 ans plus tard.

    Une fois récoltées  sous forme de planches   incurvées, les planches de liège doivent ensuite sécher à l'air libre pendant une durée de quelques  12 mois. Leur humidité interne diminue avant qu'elles ne subissent oxydations et lessivages. Objectif : débarrasser le liège des insectes, des tannins et des autres impuretés qu'il pourrait contenir. (1 heure dans l’eau  bouillante) ; Ce qui  est l’une des étapes les plus importantes de la phase de préparation du liège.

    Les planches sont alors trempées dans l’eau  bouilliante  pendant  1 heure.

    Après le bouillage a lieu la stabilisation du liège. Ce n’est qu’après cette période qui dure de 1 à 3 jours que se fait la sélection des planches. Ce temps de repos sert à aplanir les planches et à permettre leur stabilisation dimensionnelle

    Le liège provenant des deux premiers écorçages, est d’abord broyé en petits morceaux.  Ils sont ensuite compressés avec de la résine. Il en résulte du liège aggloméré sous forme de planches, qui vont être utilisées comme isolants acoustiques et thermiques dans le domaine de la construction, et également pour des produits d’ordre décoratif.

    Ce liège broyé va aussi servir   pour faire des bouchons agglomérés pour les vins destinés à être  bu  dans les 18 mois, pour le cidre  et certain  vins pétillants.

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     --Au   troisième écorçage, lorsque le chêne-liège a plus de 40 ans, le liége va être  utilisé  pour fabriquer des  bouchons non par broyage mais  par façonnement à l’ emporte pièces . Ce type de liège est appelé « liège de reproduction ».

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    On retrouve l’image  initiale  de la coupe  de liège

    Ensuite ,les bouchons sont lavés et désinfectés puis séchés et éventuellement colmatés.

    .

     

    Bouchon naturel

    Ils sont directement issus des planches de liège débitées à l’emporte-pièce dans le sens vertical, parallèlement aux différentes couches de croissance de l’arbre. Ils sont séparés selon leur aspect visuel en plusieurs catégories classées de 1 (meilleur) à 6 (moins bon aspect visuel). Ils sont dans la majorité des cas monopièces mais peuvent être aussi constitués de plusieurs pièces de liège collées entre elles. (Comme certains  bouchons  de champagne   faits  en partie supérieure de liège aggloméré  et de deux  couches  de liége naturel  au contact du  vin .)

    Bouchon colmaté

    Les bouchons naturels présentant un nombre relativement important de lenticelles sont soumis à une opération dite de colmatage. Cette opération consiste à obturer celles-ci à l’aide d’un mélange de colle et de poudre de liège, ceci de manière à améliorer leur aspect visuel et leur qualité d’obturation en augmentant la surface de contact liège verre.

    Bouchons agglomérés et des bouchons microagglomérés.

    Ces sont des granulés de liège de qualité (en particulier ceux résultant de la trituration des chutes de tubage ou de la découpe des rondelles) qui entrent dans la composition des bouchons agglomérés.

    Ces granulés sont calibrés et collés à l’aide de colles spécifiques aptes au contact alimentaire. En fonction de la taille des granulés on parlera de bouchons agglomérés (granulés de 2 à 4 millimètres) ou de bouchons microagglomérés (granulés de 0,5 à 3 millimètres)

    Ces bouchons sont utilisés entre autres pour certains vins tranquilles d’une durée de garde le plus souvent inférieure à 6 mois.

    Le bouchon en liège naturel, sous ses différentes formes (mono-pièce, en plusieurs pièces, bouchons colmatés, agglomérés, techniques et à vis) couvrent 80% des bouteilles dans le monde.

     

    Ref :1

    https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/matiere-fabrication-bouchons-liege-6363/

     

    Dominique ;

     

     

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