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Dominique.

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Messages posté(e)s par Dominique.

  1. La jacinthe

                                                                                    Les fleurs de printemps

    Il y  de nombreuses  variétés  de Jacinthes  .La plus  commune dans les plate- bandes de la  ville de Bayeux est la Jacinthe d’ Espagne qui produit  une  grande  quantité  de  fleurs bleues  formant  ainsi  des tapis entiers.

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    Les  feuilles

       Se sont de longues feuilles  lancéolées    qui prennent  toutes  leur  origine sur la partie  basse de la tige   ( verticille de feuilles )

    Elles mesurent  30 cm  de longueur  sur 2,5 cm  de large.

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       NB  En   (a )  Chaque coté de la feuille apparait différent - cela  est un artefact créé par une  coupe  inégale en épaisseur ; de ce fait  un des  bords   s’est plié   sous l’ effet de  la déshydratation.

    La feuille a une croissance limitée  en raison de l’ épuisement  de l’ activité méristémique  qui assure  son développement .

    Cette  feuille ne présente  pas  de grandes différences entre  ses deux  faces. Elle  est  dite  équifaciale.

    A – Epiderme

    B – Cellules de la gaine fasciculaire .Les vaisseaux   ( image en  bas à droite ) courent de façon curieuse  - ils  ne vont pas  directement  du pied  de la feuille à son sommet  mais développent une sinusoïde. Ce qui  fait qu’ ils apparaissent perpendiculaires   au bord du plan de coupe .A

    C – Cellules bulliformes ( image en haut à droite )

    D – Mésophile

     

    La  fleur :

    -

    L’ androcée

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    La  fleur  est  bisexuée (hermaphrodite ), régulière . Les pétales  et les  sepales sont concolores et pétaloïdes .

    La formule florale 3S + 3P + (3+3) E + 3 C   ( donc -6 étamines  et   3 carpelles soudées ).

    Sépales et pétales sont insérées  sur le réceptacle à l’ extrémité  de la  tige .sur deux verticilles  ( 2 plans ) .

     

    Le style  ( pistile ).

    Il est  unique

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    Le pistil est   en position  super  ( au-dessus  de l’ insertion  des  pétales et sépales )

    A -Stigmates

    B - Filet

    C - Ovaire

    D - Réceptacle

     

    Coupe   de l’ovaire

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    Les  bords des carpelles  soudés délimitent  3 loges ( triloculaire )  -  La placentation   se fait  sur un axe central  -  selon deux lignes

    Les  ovules sont  très nombreux  (ovules anatropes comme pour la  tulipe).

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     A droite  image de la fusion  de  deux  ovules  - (La graine  donnera-t-elle   des plantes  jumelles ?)

     

    La tige :

    Coupe  sans coloration

    Coloration  Safranine + Acridine    puis  bleu Astra .

     

     

     

     

     

     

  2. Tulipes      Les  fleurs  de printemps

     

     Parmi  les fleurs de printemps  emblématiques,  il y a la tulipe.

     

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    Il existe plus de 1000 variétés  de tulipes cultivées (cultivar) ; Elles  sont   toutes   dérivées de l’espèce Tulipa Gesneriana qui est elle-même  le résultat  d’une hybridation remontant  au 16 éme siècle .

    Je vous propose de regarder quelques éléments de l’anatomie de ce Liliaceae.

    Les  pétales  et les sépales  sont  confondus :  on parle  de  tépale   avec  la formule  3 ( premier rang)+3  .(second rang).

    La tige

         Cette  tige  est dressée. Le nœud est  situé à la  base ; endroit où une feuille  est attachée à la tige.La tige se situe donc entre  ce premier nœud  et l’inflorescence qui ici n’est constituée que  d'une seule fleur.

     Coupe de la tige :

      Sans coloration

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        Coloration   Acridine+ Safranine  puis  Bleu Alcian.

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    A – Epiderme.

    B  - Periderme.

    C – Sclérenchyme  ( par rapport au collenchyme le sclérenchyme  n’es plus totalement  cellulosique    mais il devient chargé de lignine et par le  fait plus  résistant  - il faut reconnaître  qu’ ici  le distinguo  est délicat ).

    D –Parenchyme cortical  puis au centre médullaire.

    E – Axe vasculaire.

     

     Coupe longitudinale  de la tige

     

     

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    Le systéme reproducteur

    Les liliacées sont des  herbes vivaces  dont la période de végétation annuelle  est courte. Les organes pérénnants présentent  une grande variété de types   ;   ce sont   des rhizomes , des  tubercules  et  des bulbes  dans le  cas   de la  tulipe.

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           La  tulipe   est une plante  monoique : Elle porte l’ androcée ( A )  et le  gynécée ( B )   dans la même fleur

           Monoïque se dit d’une espèce dont les fleurs unisexuées mâles (à étamines) et femelles (à pistil) sont portées par le même pied. Cela permet la fécondation croisée (allogamie).

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    L’ androcée :

    Les étamines   sont  fixées  sur la  partie  terminale de la  tige ,  soit  la base de l’ inflorescence ; zone où  elles adhèrent    aux pétales.

    L'étamine se compose d'un filet   ( B ) et d'une anthère ( A ) au sommet, portant elle-même les loges qui produisent et contiennent le pollen. L'androcée est généralement composé de   6  étamines 

    Coupe   d’une étamine  au niveau  du filet  ( B )   et  au niveau  des anthéres ( A ).


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    A   Les anthères :      Les  anthères  possèdent 4 loges  où se développent les grains  de pollen ( qui ici se sont échappés à cause de la préparation )    - Fixées à l’extrémité distale du filet    les  anthères  libèrent un  pollen  volumineux.

    B  Coupe  du filet   :     Le filet  est  constitué   d’un axe cellulaire   centré  par un vaisseau  nourricier

    Deux  grains de pollen ( Dic ).

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      A –  une  aperture   ( point de moindre résistance  pour l’ émission  du tube pollinique )  .L’ exine  ( couche externe ), portent de multiples  petites  « verrues »,.

     

    Le gynécée :

        Il  est  constitué    des stigmates  - du style   et de l’ ovaire  ( ces  3 éléments  forment les  carpelles ) formule de la fleur 3 C

    Stigmate

     Le stigmate, situé à l'extrémité du style, il n'a pas d'épiderme ;il est  visqueux et muni de papilles afin de mieux capter le pollen lors de la pollinisation.   Le stigmate de la tulipe    est  divisé  en  plusieurs  parties   (qui vont   2 à 4   mais le plus souvent 3 ) 

    Les monocotylédones, ont des fleurs trimères, le plus souvent   ( mais  pas toujours  comme dans le cas de  la tulipe ) il y a trois carpelles (les botanistes parlent de tricarpellie). Chez les dicotylédones, les fleurs le plus souvent pentamères ont cinq carpelles (pentacarpellie).

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    Coupe  du style montrant   son organisation  interne qui dépend  du nombre  de stigmates.

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    Le style

    Le style est  en forme de colonne, il  relie l'ovaire aux stigmates. Il y a autant de styles que de carpelles et ils peuvent être soudés n'en formant plus qu'un ou deux de libres (stigmate unique ou bifide). Dans le cas de la tulipe  il y a 3 carpelles  soudées selon leurs bords.

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    Dans le  style   de la tulipe  il y a   3 canaux  dirigé   vers les   3 groupes  d’ovules .Ces  canaux sont empruntés par les tubes   polliniques  des pollens qui  se sont englués sur la  zone  visqueuse  du stigmate   pour permettre  aux  gamétes mâles haploïdes  ( n ) la  fécondation des ovules ( n ) .

     

    L’ ovaire

     Coupe  longitudinale    sans préparation

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    Ovaire coupe  axiale

     

     

     

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    L’ovaire  est  ici organisé  par la coalescence de 3 carpelles   qui  délimitent  3 espaces clos   où se développent les ovules   qui sont liées  à leur  placenta   nourricier   - on parle  de placentation  axile     et de cavité  ovarienne pluriovulée)

     

    Image  de la  zone interne de la soudure   des bords  internes  des 3 carpelles (en botanique  ce type de  pistil est dit syncarpe ou gamocarpellé (près de 83 % des angiospermes).

     

     

     

     


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    L’organisation microscopique   des ovaires  met en évidence un système  vasculaire   qui envoie  ses  vaisseaux dans   chacune  des ovules  ( A )

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    Classification APG III (2009)

    Règne           Plantae

    Clade             Angiospermes

    Clade             Monocotylédones

    Ordre              Liliales

    Famille          Liliaceae

    Genre            Tulipa

     

     

     Conclusions :

    La tulipe, qui est une plante à graines (angiosperme), se reproduit par fécondation. C’est le pollen, fourni par les étamines, qui féconde les ovules placées dans son pistil. Certaines tulipes peuvent être autofécondes, c’est à dire que ce sont les étamines de la même fleur qui, placées tout près du pistil, pourront le féconder. Mais généralement, c’est le pollen provenant des étamines d’une autre tulipe d’une même espèce, qui fécondera la première. Et ce pollen sera  transporté par un insecte pollinisateur.  Même si on sait aujourd’hui qu’il est plus rapide et plus efficace de multiplier la tulipe par division des bulbes, la tulipe reste programmée pour produire des graines.

     

    Reference

         Biologie Végétale   de Raven Evert Eichhorn   éditeur Deboeck.

                                    Dominique

     

     

  3.                                Jonquilles      Les fleurs  du printemps N°1

                                                                                           ( le printemps  vu  par le microscopiste  )

     

     Le printemps   devient  réalité  quand  les fleurs  font leur apparition.   Il  y en  a  de  très nombreuses  mais  quelques-unes sont  plus emblématiques.

     Les  jonquilles : organisation cellulaire  de la tige

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    Coupe de la  tige  

    Sans préparation   - (binoculaire.)

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     Coloration

    Acriflavine+Safranine  puis bleu Alcian

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    A –  Epiderme

    B  -- Parenchyme  cortical

    C – Cylindre central : Le cylindre central, appelé aussi cylindre vasculaire ou stèle, est la partie au centre de la tige et des racines des plantes vasculaires Elle contient la moelle et les vaisseaux conducteurs de xylème et de phloème.

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    A  --Cuticule.

    B  --Cellules  épidermiques.

    C – Phloème secondaire.

     

     

    Les faisceaux cribro- vasculaires :

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    A – Parenchyme vasculaire

    B –  Phloème

    C – Cambium : le cambium est la couche de cellules responsables   du développement du nouveau xylème et du phloème, conduisant à une augmentation de la circonférence d'une plante ligneuse.

    D –Parenchyme lignifié du xylème

    Les stomates :

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    A – Cellules de garde

    B – Chambre pré-stomatique

    C – Chambre sous stomatique

                                                                            *********************************************

    Classification APG III (2009)

    Clade             Angiospermes

    Clade             Monocotylédones

    Ordre              Asparagales

    Famille          Amaryllidaceae

    Sous-famille des Amaryllidoideae,

    Espèces :

        Narcissus jonquilla

        Narcissus pseudonarcissus

     

                                    Dominique.

  4.   Calamar  l’œil

     

     Le calamar   étonne  toujours  par le rapport entre la dimension de son œil, avec le volume  de son  corps.

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    Le bulbe oculaire  n’est pas  une sphère comme  chez les mammifères  mais un   ovoide  aplati   2,5 cm   de long  - 1,5 cm  d’ épaisseur  ( très  variable  suivant  la taille du sujet ).

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      A première  vue  l’aspect   est  très humain   mais   ce regard  fixe est   inquiétant   en raison de l’ absence de paupière  .

    1 --   Conjonctive transparente  qui recouvre la sclére   blanche  iridescente

    2 --   Iris  de couleur noire

    3 --   Cristallin.

    4 --   Cornée  transparente

     

     

     

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    De profil  cet œil  est  bombé   vers  l’ extérieur  -  bombement  créé  par la chambre antérieure  de l’ œil   qui est située en arrière   de la conjonctive  et de la cornée .

     

     L’œil  n’ est pas immobile   ,derrière  la sclérotique  de situe   des  groupes  musculaires .

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     L’iris glisse  sur le cristallin  ce qui permet à l’ œil une adaptation  au niveau de luminosité du milieu

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    A  - Iris

    B - Cristallin

     

    Schéma œil  humain   ( la structure  anatomique  avec l’ œil  du calamar  est  le même ,seule change  l’ organisation cellulaire ).

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    Le cristallin :

      Il  apparaît  comme  une grosse  bille.

     Sa structure  est  différente  de la périphérie  vers le centre.

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    Cristallin périphérique :

    A -- membrane basale  (capsule du cristallin ).

    B – fibres  du cristallin  de la partie   externe  -

    Ces fibres sont  formées de très petites  fibres  autour  de 2,5 µm  de large .

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     Fibres  de la partie  moyenne du cristallin,

    Elles  sont  transparentes  et  mesurent 5 µm  de large     ( chez l’ homme   elles font 8 à12 µm de large  et 7 à10 mm de longueur ).Elles  ne contiennent  ni  noyaux  et très peu d’ organites .Elles sont  constituées  de protéines  , la cristalline  et leur durée de vie correspond à la  durée de vie de l’ animal.

     

    Ces  fibres sont  réunies entre elles par  des nexus.

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    Cette image est  un artefact  de préparation  mais elle  permet  de mettre en évidence  le système de fixation des fibres  qui  n’ est pas  continu.


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    Au centre   du cristallin  les   fibres  ne présentent  plus  aucune  courbure, leur taille a beaucoup diminué puisque leur  longueur   descend à 45µm.

     

    Le  cristallin   baigne  dans l’humeur  vitrée, ce liquide sépare  le cristallin de   la rétine  et assure la pression dans la chambre postérieure  de l’ œil.

     

    Le cristallin  est  maintenu dans la cavité   du vitré   par  un  organe : le corps ciliaire

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    A – Iris

    B –Procés  ciliaire qui  fixe  le  cristallin  par  les  fibres zonulaires  ( ce Procés ciliaire  produit l’ humeur  aqueuse ( contenue  dans la   chambre antérieure  de l’ œil ) qui nourrit la cornée et le cristallin    et  maintient la pression  dans la chambre antérieure de l’œil). .

    C --Rétine.

    D –Cristallin.

     

    Organisation de la rétine

     

     

    Aspect général d’une  coupe de la paroi postérieure  de l’ œil de Calamar.

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    A – Rétine.

    B –Chorion

    C –Sclére

    D –Zone musculaire

     

     

        La rétine :

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    A--  Corps vitré

    B – Cellules photoreceptrices

    C – Couche plexiforme  interne – ( zone des  synapses de connection  entre les cellules photoreceptrices  et le  premier  neurone )

    D – Couche nucleaire  ( on y trouve  les cellules amacrines )

    E  --Couche plexiforme  externe  ( zone des  synapses entre  premier  neurone et deuxiéme  neurone )  et des prolongements  des neurones  qui  vont s’ associer pour former  le  nerf  optique

     

    Donc

    Contrairement à l'œil humain, la rétine du calmar est organisée à l'envers, c'est-à-dire que les cellules photoréceptrices sont orientées vers la lumière plutôt que vers le cerveau. Cette organisation inversée permet une meilleure diffusion de la lumière dans la rétine, ce qui autorise une vision plus nette et plus précise.

     

    Enfin, la rétine du calmar contient également des cellules horizontales et des cellules amacrines, qui aident à transmettre les signaux visuels des cellules photoréceptrices aux cellules ganglionnaires, qui envoient ensuite ces signaux au cerveau via le nerf optique

     

     

    Si on compare  la rétine  du calamar  à celle du poisson   on constate que l’évolution  a fortement complexifié  l’organisation cellulaire de cet organe.

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    De l’extérieur  vers l’intérieur :

    -0 - La sclére (sclérotique).

    -1-  Choroïde.

    - 2- Epithélium pigmentaire. ( cette épithélium  contient  des  grains de mélanine  d’où le caractère sombre – Son rôle  est d’ absorber les photons inutilisés par les cellules neuro – sensorielles  et éviter les rayons réfléchis ).

    - 3 – Segments  interne et externe des cellules photo réceptrices  (cônes et bâtonnets).

    - 4 -  Membrane limitante externe.

    - 5 -  Couche nucléaire externe.

    - 6 – Couche plexi forme  externe. (Synapse 1).

    - 7 -  Couche nucléaire  interne.

     - 8-  Couches  plexi formes internes  (Synapse 2).

    - 9 – Couche de cellules ganglionnaires nerveuses  (zone des neurones  ).

    - 10 - Membrane limitante interne.

     

    L’ organisation de cette rétine  est la même  que chez les mammifères .

     

    Dans l’ œil  humain  la lumière  doit  traverser  les  couches  10 à 5  avant de  frapper les  cellules  photoreceptrices  contrairement  au calamar.

     

     

     

     

     


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    En conclusion,  Comment l’évolution est-elle  arrivée  à une telle similitude  entre l’œil  des céphalopodes  et l’œil des mammifères

     Les premiers céphalopodes sont apparus il y a environ 500 millions d'années, au cours de l'Ordovicien. L’état évolutif  de leur œil  à cette période  était  déjà  d’une  grande complexité   -

    , Les premiers mammifères sont apparus il y a environ 225 millions d'années, au cours du Trias supérieur. Les mammaliaformes ont évolué pour donner naissance aux premiers vrais mammifères, qui ont commencé à se diversifier il y a environ 160 millions d'années, au cours du Jurassique moyen

    , Peut-on  parler de convergence  évolutive ?    : La convergence évolutive est un phénomène où des organismes différents évoluent des caractéristiques similaires en réponse à des pressions environnementales similaires.  Il faut donc admettre  que la ressemblance entre l'œil des céphalopodes et celui des mammifères s'explique par une  convergence évolutive, qui est le résultat de pressions de sélection environnementale similaires même  si le milieu de  vie est très différent   dans l’  eau de mer pour le premier   et dans l’air  pour le second.

     

    La comparaison  céphalopodes et mammifères   pose  la question  du sens  de l’ évolution :cette  évolution  est curieuse car   la  rétine d’ un céphalopode possède  une disposition  qui  perçoit  mieux  la lumière  que  celle   d’un  mammifère,  Mais  le  milieu de vie  du céphalopode  est  pauvre  en lumière    et pauvre en  rayons  ultraviolets  alors que  celui  des  poissons de surface  et  des mammifères  est  très  lumineux  avec  le  danger  des rayons ultra -violets  pouvant  expliquer le développement  des  couches ganglionnaires  et   pléxiformes  en avant des cellules photo réceptrices .

     

     

    Référence :

    Précis d’histologie de Welsh   edition Lavoisier.

     

     

    Dominique

     

    Article précédent  sur l’organisation  anatomique du Calamar:

                            https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19633-calamar-le-syt%C3%A9me-circulatoire/

     

     

  5. Bonsoir  Jean-luc

     

       Oui  il y a des éléments figurés dans le sang   mais toute la difficulté  est de les mettre  en  évidence  - Les calamars  sont morts depuis  de nombreuses  heures  - et la ponction  du cœur n’ est  pas  facile  - la ponction des  vaisseaux  semble impossible .  -  on va  essayer.

     

       Amicalement

                   Dominique

  6. Bonjour  Solito de Solis      et  Jean-Marie

     

    Je ne pense pas  que la  synchronisation   entre les  systèmes  cœurs   branchiaux et cœur  central  soit nécessaire .

    La disposition des fibres   du  centre du ventricule  a  une position anti reflux ; ce qui  impose  un sens  à la circulation    - le  sang des oreillettes  est mis sous pression par  la contraction de la  masse  musculaire    - de ce fait la  sang passe  quand le  ventricule  se relâche  - le ventricule  pourrait ainsi  imposer  son rythme indépendamment de celui  de l’ oreillette .

    Chez l’ homme  un cœur  où les oreillettes ne fonctionnent  pas  ( c’’est le cas  du passage en fibrillation  auriculaire   (cela correspond à une perte de l’organisation de la contraction des  fibres musculaires de l’ oreillette  qui de  ce fait perd toute  efficacité  contractile ) ne gêne  pas la  circulation  générale : le ventricule   joue le rôle d’aspiration et de refoulement  tout seul   à condition que les valves  antiretour  fonctionnent  bien.

    Une  étude sur l’électrophysiologie  du cœur  du calamar  serait  intéressante.

     

    Amicalement

                     Dominique

    ( Jean – Marie  -  je confirme  la dissection  n’est pas très  facile  ).

  7.  Calamar    le sytéme circulatoire

     

    L’ étude   du calamar   nous a   fait découvrir :

    Les  systèmes de préhension -  de défense  - le sytéme  digestif du calamar qui ont déjà été présentés :

    1 https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19565-calamar-pr%C3%A9hension-locomotion/

    2 https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19611-calamar-encre-anatomie-histologie-2/

    3 https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19625-calamar-syst%C3%A9me-digestif/

     

    Le systéme  circulatoire  du calamar a été  étudié  depuis de nombreuses années  .par contre  on ne  trouve  pas  d’informations  sur l’organisation interne du cœur sur le net  (– en fait  des cœurs  puisque le calamar posséde 3 cœurs  -deux cœurs  branchiaux et  un cœur central).

    Aspect macroscopique :

    post-1079-0-23872700-1680465779.jpg

    Une fois ouvert ,le manteau qui limite   la cavité palléale   les  organes sont bien visibles    :

    A—Les branchies droite et gauche

    B -- Le bloc  estomac / intestin.

    C-- Masqué  par les  replis du coelome se situe  le cœur (tâche jaune).

    D – Poche à encre.

     

    Les branchies :

         De chaque côté  de l’axe organique,  le long  de la paroi  interne  du manteau se développe  une  branchie.

    post-1079-0-38770200-1680465787.jpg

     

    La partie proximale   de la branchie   est prolongée, à quelques  millimètres  de distance, par  le cœur  branchial.

    post-1079-0-03151400-1680465795.jpg

    A – Branchie.

    B – Axe vasculaire.

    C – Cœur branchial.

    D – Cœur principal.

    Cette photo  permet  de constater  que le  cœur branchial  est situé à une  faible  distance  du  cœur principal dont on perçoit la présence .

     

    Aspect microscopique :

     

      L’organisation cellulaire   -

         Pour  connaître  cette organisation  une coupe axiale de la branchie   est réalisée (panorama au X 40).

         post-1079-0-32466300-1680465804.jpg

    Il existe un premier  réseau  vasculaire  qui  court  sur la périphérie  de la branchie  ( A)  et( C).

    Et  un axe  central   moins  important   en volume   B

     

    Les branchies  sont  organisées   par un chevelu   monofilamentaire .

    post-1079-0-41801300-1680465816.jpg

    Le filament   est  lui-même  constitué  de  2 couches cellulaires  seulement


    post-1079-0-61401600-1680466229.jpg

     

    Le  filament   est donc  d’une extrême  minceur  puisqu’il est mesuré à une  moyenne de 12 µm –  en  mesurant la surface développée  par l’ addition des  deux  branchies  , cette surface  se révèle  considérable - Le contact  direct  avec l’ eau de mer  autorise la  diffusion   des gaz  dissous  mais  aussi  des oligoéléments.

     

    Les  3  cœurs :

    post-1079-0-24729900-1680466242.jpg

     

    Cette  image  est  en réalité  le bloc  des  trois  cœurs  du calamar : A  et B  sont  les  cœurs  branchiaux   et B et C  sont  les sorties  des   2 vaisseaux aortiques  du cœur   central  .Les  deux  cœurs  branchiaux  ne sont  pas unis  au cœur  central  par une  continué musculaire   mais  par  un vaisseau    -  On constate  donc   que ces  deux  cœurs  branchiaux ne sont  pas  autre  chose que les  oreillettes   du cœur   des mammifères mais qui  ici  ont  une seule et même  fonction    c’est-à-dire propulser  le  sang  oxygéné    vers le  cœur  central.

    (Chez les mammifères  la partie droite du cœur propulse du  sang non oxygéné   et la partie gauche  du cœur propulse  du sang oxygéné)

     

    Coupe   d’un cœur branchial ( plan transverse , panorama  de 19 photos)

    post-1079-0-71192700-1680466251.jpg

    A – B – C   sont les cavités principales    mises  en évidence  sur cette  coupe  mais on y trouve  de nombreuses petites  cavités.

    L’image  met donc  en évidence :

    ---1  Ce cœur  est  musculairement   très  développé  

    ---2   Il ne semble pas  exister de cavité  unique   mais un  ensemble  de cavités  reliées  entre-elles  - un peu  comme  une éponge .

     

    Coupe du  cœur  central  ( plan  transverse ,panorama de 60 photos au X 40)

    post-1079-0-20829300-1680466264.jpg

    A --  origine de l’aorte postérieure

    B –  origine  de l’aorte antérieure

    C et D – arrivées des vaisseaux  provenant   des cœurs branchiaux.

    post-1079-0-25114100-1680466277.jpg

     

     

     

     


    Sur  cette   coupe (plan frontal , panorama  de 20 photos au 40X)  du cœur, on note   la modification  de la densité  du parenchyme.

    Donc

    comme  pour le cœur  branchial  il n’ existe pas  une cavité  unique  mais  une  cavité  remplacée  par   un tissu    spongieux, particulièrement   dans  sa partie  centrale ,   entourée  d’un zone à structure plus dense    .Cette organisation joue   par conséquent le  rôle  du ventricule   du cœur des mammifères.

    post-1079-0-38214500-1680466750.jpg

    Cette   coupe  au X 200  met  en évidence   l’orientation  des  cellules fibroïdes   qui  constituent la partie centrale  du massif cardiaque. Cette organisation   oriente  aisément  le  sang  vers le  deux aortes  lors de la contraction des cellules  musculaires périphériques.

    post-1079-0-97064600-1680466761.jpg

    En périphérie  l’aspect  est très  diffèrent:

    En A  on constate que les cellule épithéliales  forment une  simple  couche  de 3 à 5 cellules  entourant  le massif  des  cellules.  contractiles.   .

     

    Pour  Résumer :

    post-1079-0-37961400-1680466769.jpg

    Provenant   des veines caves   et des veines  abdominales  ( A – A’) le sang  pénètre dans le  cœur  branchial ,ce  sang   est réparti  dans les capillaires  des branchies   grâce  à la  veine  branchiale   qui  transporte  un  sang saturé en  CO² ( C ) ,  ce  sang est repris  par  l’ artère branchiale  ( D ) qui   transporte alors  un sang  saturé en O²  vers le  cœur  central  ( E ) .les contractions   permettent  au  sang  saturé en O²de  se répartir aux différentes  régions du corps  par l’ intermédiaire de l’  aorte  antérieure (F) et  de l’aorte  postérieure . (G)

     

    Pour compléter  ce court exposé, il existe  une  excellente  vidéo sur  le système  circulatoire sur le site suivant :

                              https://marine-mammals.com/fr/blog/3d-squid-circulatory-system/

     

                             Dominique.

     

     

     

  8.                               Calamar  le  système  digestif.

     

     

      Les  systèmes de préhension  et de défense du calamar  ont déjà été présentés

    1 https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19565-calamar-pr%C3%A9hension-locomotion/

    2 https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19611-calamar-encre-anatomie-histologie-2/

     

    Le système digestif :

    post-1079-0-76614800-1679430904.jpg

     

    A--  Partie  initiale qui est  formée  par  un  bec.

    B – Bulbe digestif  qui correspond  au pharynx.

    C – Œsophage.

    D – Estomac  /intestin grêle.                          D+E  sont aussi  appelés  caecum

    E – Intestin.

    post-1079-0-35341900-1679430914.jpg

     

    A -- Bec

    B -- Bouche

    C -- Radula

    D -- Œsophage

    E  -  Estomac

    F  -- Debut de l' intestin

    G -- Canal de la poche à encre

     

    Le bec

    Le bec   est  la zone  remarquable  de la  bouche  des céphalopodes.

    post-1079-0-51557700-1679430925.jpg

    Le bec  du calamar  est  formé  de   deux unités  - la partie  externe  est bien visible

    La partie  interne   est incluse dans les muscles  du bulbe digestif

    post-1079-0-48571000-1679430937.jpg

    Il est  constaté  l’absence  d’articulation entre les deux segments.

    Le mouvement  de chacune des parties du bec  se fait par frottement  des plaques internes l’une sur l’autre  l’ensemble  étant  maintenu en place par la force musculaire.

     

     Le  bec   est   utilisé comme  un couple de gouges  qui  va découper la proie – celle  ci est amenée  et maintenue au contact  grâce  au jeu des tentacules .

     

    Partie antérieure du pharynx :

    post-1079-0-30462700-1679430948.jpg

      Cette  coupe passe  par le milieu du  bulbe digestif.

    A – Coupe   d’une  des plaques latérales  du bec.

    B --Pharynx   et débris alimentaires.

    C – Système  nerveux central.

     

    Détail  sur le pharynx :

     

    post-1079-0-31178300-1679431139.jpg

    A – Résultat de la coupe  des proies  après l’action du bec.

    B -  Le cerveau  du calamar  qui  est  divisé  en  deux  hémisphères.

    La  proie  est découpée  par le bec   en fines lamelles.


    La radula :

    Une  fois la proie découpée,  les lamelles vont passer   sur la radula  .

    post-1079-0-29501100-1679431666.jpg

    post-1079-0-79958300-1679431675.jpg

     

    La disposition  des dents  orientées  vers l’ arrière    est la même   que  chez les couleuvres  -  c’est  une dispositif anti-retour .

     

    L’ œsophage

      --  Avertissements   -  Du fait de l’ extrême richesse en eau   du tissu  du calamar   il  y a  une  forte rétractation des tissus  lors de la préparation  des  échantillons  pour   une étude  histologique   - les tailles  que  présentent les coupes   sont  très  diminuées par  rapport  à la taille  réelle .

    post-1079-0-49405400-1679431687.jpg

    A – Paroi de l’œsophage

    B – Lamelles alimentaires

     

     L’ œsophage présente  un repli  intérieur  qui ressemble  au typhlosole du ver de terre   ( repli  qui  augmente  la vitesse  d’ absorption des aliments ) -

    L’œsophage   possède  des glandes  digestives qui commencent la digestion (un peu semblable à la salive dans le  cas  des mammifères).

    On retrouve  en  bleu  claire   une  bandelette   résultat  de la coupe  de la proie

    (Dans le cas  présent  une étoile de mer   qui  était  restée en place au moment de la dissection).

     

    Les aliments   dilacérés  et   en partie décomposés     vont arriver  dans l’estomac .

     

    L’estomac :

    L’estomac  est divisé en deux parties :   ( dans  ce texte  on n' a pas utilisé  de terme de Cæcum  comme le font les  autres publications car il  semble porter à confusion : le cæcum fait  normalement parti  du  gros intestin  comme  chez l' homme  et chez le  lapin. )

     

    La partie supérieure :

    post-1079-0-16191200-1679431697.jpg

    A --  la zone glandulaire  de l’estomac.

    B --  la zone d’absorption  de l’estomac.

    C  -  le conduit  de l’ intestin  ( qui  ici  est plutôt  virtuel  en  raison des  rétractations  du fait de la déshydratation des tissus.)..Cet  intestin  courre le long  de la paroi de l’ estomac .

    il y adhère assez  fermement.

     Cette image  met en évidence   que  cette zone de l’ estomac  a pour  rôle  l’ absorption  des nutriments  (  comme cela se passe  normalement  chez les mammifères  dans l’ intestin grêle ).

    post-1079-0-27543300-1679431710.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     


    post-1079-0-65612900-1679432167.jpg

     Une  image  de la zone d’ absorption  ne met pas en évidence  de villosités   - (comme  dans chez les mammifères )  - Ici les villosités sont  remplacées  par l’ énorme  surface  des lamelles  -

    A ce  grossissement  on constate  que les  lamelles sont parcourues  en leur centre  par un vaisseau  sanguin  qui assure la transport des nutriments .

    De chaque  côté  de ce vaisseau sont les cellules bordantes.

     

     

    La partie inferieure :

     

    post-1079-0-61110700-1679432238.jpg

    La partie  inférieure de l’ estomac     est totalement  différente ; il est constitué  d’un nombre  considérable  de tubules  ,cet  aspect  tubulaire  se poursuit  jusqu’ à  l’ extrémité distale   de l’ estomac.

     

    L’origine de l’intestin :

    post-1079-0-95002900-1679432223.jpg

    L’ aspect tubulaire  de la partie  terminale  de l’ estomac  tend à disparaitre   dans sa partie  la plus distale .

    L’intestin  est  situé  sur le  flan  latéral de  l’ estomac -  par  une  dissection  fine   il est possible de le séparer  de la poche de l’ estomac .

    Cet intestin  va  courir le long de l’estomac  pour   s’ouvrir  en  avant  du bulbe  digestif   . les parois  de cet intestin sont  seulement  couvertes  d’ un épithélium  pavimenteux    sans  aucune villosité.

    Comme  on l’ a  vu  dans l’ article précédent  le conduit  de la poche à encre   va utiliser le  même conduit   près  de sa sortie vers l’ extérieur.

     

    Mais  qu’elle  est l’aspect   du bol alimentaire.  

     Avec une seringue montée d’une aiguille  on  fait  une ponction  au milieu de l’estomac  dans la zone  des lamelles de l’estomac :

     

     


    post-1079-0-44305000-1679432419.jpg

     

    Le liquide extrait  est    rempli  de  globules  de tailles  variées  et d’autres éléments - comme dans les émulsions lipides dans eau

    Un test   au  Noir  Soudan  montre d' ailleurs  que ces globules  contiennent   une  forte  densité  de lipides.

     

     

    En conclusion   le système  digestif du calamar  est  conçu de manière très différente des mammifères mais aussi des poissons. en particulier la partie  basse  de l’œsophage   représente la poche gastrique  - la partie  supérieure   de l’ estomac est  conçue  comme  un intestin grêle  avec  son  immense surface d’ absorption

    L’intestin  en position latérale   semble  être  un simple  conduit d’évacuation   ( mais semble seulement). sans action de digestion  -

    (chez l' homme  le gros  intestin  est le lieu d' absorption  de certaines vitamines  mais  chez le calamar ?).

     

               ********************************

     

    Pour rédiger cet article  je n’ ai  pas réussi  à trouver des éléments  de référence  - il faut  donc  prendre ces  informations    avec  prudence.

     

     Prochain  article : les  cœurs  du calamar.

     

                            Dominique.

     

  9. Calamar    encre  anatomie  histologie    2

    Loligo vulgaris

     

     Suite  à l’article  https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19605-calamar-encre-anatomie-histologie/

    Ce second article   est né  de la  constatation  de la présence  sur les glandes  à encre  de deux   glandes   très rouges.

    Si vous chercher  sur le net  des informations  il  existe plusieurs   videos  sur la dissection    des calamars   mais  les dissections ne font  aucun  cas  de ces  structures .

    Calamar  femelle

    post-1079-0-31425900-1678135971.jpg

     

    Calamar mâle

    post-1079-0-20601400-1678135983.jpg

     

    A -- Sac à encre.

    B – Cœur principal.

    C – Poche contenant  les spermatozoïdes+ un  liquide  laiteux    – correspondant  aux testicules

    D -- Poche   contenant  de l’eau  dont le volume  est très variable suivant  les calamars explorés.   Cela  ressemble à une vessie  natatoire mais sans  gaz

    Agissant  par modification de volume ?

    E – Poche contenant  toujours des dépôts  ( partie  initiale  du  canal défèrent qui  conduit  les spermatophores   vers l’ extérieur  ? ) ( équivalent de l'oviducte chez la femelle )

    F – Glande associée au canal défèrent.  probablement  responsable de la formation  des  spermatophores  .Les spermatophores  sont  de  petites  masses  contenant une certaine quantité  de  spermatozoïdes  ( Ces spermatozoïdes  seront  déposés  prés du manteau  de la femelle ). ( équivalent  de la glande de l' oviducte de la femelle )

     

    On ne  découvre  pas de glandes  rouges   le long  de la  base de la poche à encre

    Il semble donc  exister  une différence  entre les deux sexes.

    Si on dissèque  les calamars il est   constaté  qu’il y a  plus de femelles  que de mâles  certaines publications   donnent  un  sexe ration de ½ ( du moins pour cette espéce).

    Et là tout  se complique : 

    Suivant  les articles consultés

    ---De nombreux schémas  n’en font pas état.

    --Pour   les articles  qui en font  référence   ces éléments  sont sous le nom

    Soit de glandes digestives  

    Soit de glandes nidamentaires accessoires,( la glande  nidamentaire   est  aussi  appelée  coquillère et produit les éléments  nécessaires  pour faire la paroi des oeufs ).

    Pour essayer de comprendre  quelque chose  au milieu de  ces  informations contradictoires     il est nécessaire de répondre à  deux  questions.

    --est-ce une glande  endocrine (molécules   déversées dans le sang)   ou exocrine  produit déversé   par un conduit  dans  l’organe utilisateur ?

    -- existe-t-il  des  canaux  conducteurs ?

     

    Première  constatation :Le colorant   qui  y est  fabriqué  est soluble dans l’ alcool  ( tous les  flacons de la  chaine de   déshydratation  - 30- 50 -70 -100 ont pris une  teinte rouge  ) .

    La dissection  précise  du calamar  n’est pas très aisée.

    Résultats  de la  dissection.

    post-1079-0-86531600-1678135992.jpg

     

    A – Arrivée d’un gros vaisseau provenant des deux glandes rouges dans la glande  nidamentaire.

    B – Sac à encre.

    C – Fixation aponévrotique.

     

    Par contre  il n’ existe  aucun lien avec le système  digestif  -–Cette dénomination de glande  digestive  semble  donc  erronée .

    (A  noter que la  constitution  de ces attaches ( vasculaire   ou  aponévrotique ) ne peut  pas être  confirmée  histologiquement . ( du moins  à mon  niveau technique  en raison de la taille  et de leur caractère transparent  )

     

    Réalisation  de  coupes   de   ces glandes rouges :

     

    Coupe   de la glande dans le plan axial

    post-1079-0-18974200-1678136002.jpg

    A -  cellules  colorées  - Ces cellules sont regroupées uniquement  dans la périphérie de la glande sous une  couche  de cellules  épithéliales.

    B – présence d’un  gros  vaisseau  central  courant  d’avant  en arrière  de la glande

    Coupe   de la zone des cellules  rouges

    post-1079-0-59667100-1678136172.jpg

     

     A-- cellules  contenant les vacuoles  colorées

    Coupe  de la  glande dans le  plan sagittal


    post-1079-0-60648700-1678136527.jpg

     

    Cette  coupe passe   dans la zone  du parenchyme  central  - Les  cellules sont  disposées en travées avec de nombreux  espaces  extracellulaires .

    Donc :

    Les taches  rouges    correspondent    à l’ accumulation en surface  de regroupements  de cellules ( ici  colorées en rouge par la fuschine Ponceau)  mais  dont le contenu  est  rouge  vif  à un examen  sans préparation .

    Tout cela  est en faveur  du caractère  endocrine  de cet  organe .

    Quel  produit  est responsable de cette couleur   rouge ?

    Il a été  décrit deux types de mélanine

    Eumelanine  qui  est   brun noir  et la  Pheomelanine   qui  est rouge  orangée  ( donc la couleur   des glandes rouges ).

    --L’ Eumelanine  est  un  biopolymère  qui derive du 5,6-dihodroxyindole-2-carboxylic acid (DHICA),  qui est un dérivé  de la  tyrosine

    --La . Pheomelanine  est un mélange de macromolécules synthétisées dans les mélanocytes à partir de la tyrosine.

    Mais  pourquoi  ce produit rouge ?

    La seule zone  où l’ on  rencontre une coloration  rouge  se situe sur la paroi de la glande de  l’ oviducte   et  sur les  tâches de la peau .

    Glande  de l’ oviducte

    post-1079-0-50812400-1678136538.jpg

    A – Estomac /intestin.

    B—Poche à œufs.

    C—Glande  de l’oviducte. ( ou glande  oviductaire)

    D—Oviducte.

    E –Glande  nidamentaire.   – ( une partie ).

     

    En conclusion   ces  deux  glandes  rouges:

    --sont de type endocrine

    --n’ont aucun lien avec le système digestif. 

    --ne  sont présentes  que chez les femelles

    --semblent  liées   aux  glandes  nidamentaires   puisqu’ on  ne  les trouve  pas  chez  les calamars mâles.

     Il a été décrit  des glandes  nidamentaires  accessoires chez certaines espèces de calamars   dont  le rôle  serait  la  synthèse  de protéines  nécessaires  à la  fabrication des  œufs  .

    N’ayant  trouvé  aucune image   de confirmation  on  en restera  à  cette  hypothèse

    Mais est-ce la  bonne  interprétation ?

    Ce petit travail d’ amateur permet  de prendre conscience de la difficulté   que les zoologistes ont rencontré  au 19 éme siècle lorsqu’ ils   se sont attelés  à l’ étude anatomique  de la  faune .

     

    Dominique

     

  10.   Bonjour Jean-Luc

     

        Merci  pour   ta participation .

        Le cadmium et le plomb  sont  des  métaux  naturellement   présents  dans l' eau  de mer   - De  ce fait   je ne sais pas  s'il  faut utiliser le mot polluant  .Ces produits ne sont polluants  qu' en  raison  de leur  densité dans un milieu  et  en référence avec la biologie  humaine  .Les données scientifiques   portant  sur le  calamar  sont  difficiles d' accès .

     

       Amicalement

                  Dominique

     

    Je te joins la  réponse de ChatGpt      à la  question: " le cadmium  est  il  un polluant pour le  calamar ?" ( réponse obtenue  en 20 secondes )

     

    Le cadmium peut être un polluant pour les calamars, ainsi que pour d'autres espèces marines. Le cadmium est un métal lourd toxique qui se trouve naturellement dans l'environnement, mais qui peut également être libéré dans l'eau par des activités humaines telles que l'exploitation minière, l'industrie manufacturière et l'utilisation de fertilisants.

    Lorsque les calamars absorbent de l'eau contenant du cadmium, ce métal peut s'accumuler dans leurs tissus. Une exposition prolongée au cadmium peut avoir des effets néfastes sur la santé des calamars, tels que des anomalies du développement, des dommages au système nerveux, des perturbations hormonales et une diminution de la capacité de reproduction.

    Il est important de noter que la quantité de cadmium qui peut être considérée comme polluante dépend des concentrations et des temps d'exposition. Les organismes marins peuvent être exposés à des niveaux naturels de cadmium sans effet toxique apparent, mais les niveaux excessifs peuvent causer des problèmes. Par conséquent, il est important de surveiller et de limiter la libération de cadmium dans l'environnement pour protéger la santé des espèces marines, y compris les calamars.

     

  11.                         Calamar     encre  anatomie  histologie

     

    Le calamar   est un céphalopode  donc un  Mollusque marin.

    Dans la  première  partie  ont été  présentés  les organes  de préhension  et de locomotion,

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19565-calamar-pr%C3%A9hension-locomotion/

    Cette  seconde  partie s’intéresse  au système   de fuite  devant les prédateurs

    Le calamar  comme la pieuvre  utilise   le  camouflage   en créant  un  nuage   d’encre   entre lui  et le prédateur

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    Les organes  internes  du calamar   sont situés dans  une  cavité  limitée  par le manteau ;la cavité palléale) qui  est ouverte en avant  mais partiellement obturée   dans sa partie axiale  par le siphon.

    .L’axe des organes  est  ainsi  placé   en suspension  dans cet espace conique  grâce à  deux puissants ligaments  suspenseurs.

    Autour   des  viscères, une membrane  s’ est développée   ( la membrane coelomique – membrane  très  fine  ,    translucide  qui forme  la limite entre   l’ eau  du milieu marin  et la cavité  virtuelle. Cette cavité coelomique  contient les organes ( on peut  diviser cette cavité  en deux parties :une antérieure ou cavité pericardiale    et une postérieure le Gonocoel  ( qui contient  les gonades ).

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    A –Poche à encre.

    B – Branchie  droite  (il y en a  une à gauche).

    C – Glande Nidamentaire  et  Glande de l’oviducte.

    D – Sac à œufs.

    E – Complexe  estomac-intestin (la dissociation entre les deux organes  est difficile).

    F – Ligament suspenseur   - qui  ici  est sectionné.

    G – Siphon.

    .

    .

    Le sac à encre repose  sur le système  digestif, ;il est  surmonté  par deux glandes rouges.

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    A – La glande  à encre  qui  est caractérisée par  cette teinte  qui réfléchit la  lumière.

    B – Les  deux  glandes  rouges  ( on discutera  plus tard de leur nature  car les documents  accessibles  sont très discordants  à leur sujet ).

    C – Le complexe  estomac  / intestin  -  (l’un et l’autre adhérent assez étroitement  ensemble).

    D – la glande  nidamentaire .

    E – Ligaments  suspenseurs  du siphon .

     

    La premiére constatation  est que la poche  à encre  contient  une encre abondante , de couleur  noire,  homogène .Elle  est  visqueuse et collante  lors des manipulations  en dehors de l’ eau  .

    La poche à  encre  ouverte :

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    A – Poche  à encre  dans sa partie  distale  (vers la zone d’ ouverture ).

    B – Poche à encre dans sa partie  proximale- ( vers l’ interieur  du corps ) ;dans  cette zone  il existe  deux saillies  bien visibles ,qui contiennent les glandes à encre.

    La vignette  associée  montre  la coupe  de la glande  dans le plan longitudinal .

     

    La  zone  des glandes

    La coupe  ci-dessous  correspond  à peu prés  à la zone entourée  en rouge  sur la petite image  de droite .

     

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    A – paroi externe   (cette zone possède   un équivalent  du tapedum lucidum du fond  de l’ œil  de nombreux animaux dont le  chat  qui renvoie la lumière  lui donnant cet aspect argenté caractéristique .)

    B – zone  riche  en tissu  musculaire   permettant le rejet des  sécrétions vers l’ extérieur de la poche.

    C  -- zone  de  regroupement  des  mélanocytes qui synthétisent  la mélanine  dans  leurs organites  les mélanosomes.On retrouve  l’ aspect lamellaire  signalé  par  des auteurs anciens ; les cellules  se développent dans l’épaisseur des lamelles

    D – paroi  interne qui  délimite l’ espace de la  poche à encre.


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    A – Cluster de mélanocytes  - mais on  constate qu’ils  sont  situés de part  et d’ autre  d’ un calanicule d’ evacuation .

     

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    A – Cette image  donne l’ impression de l’ existence de pores d’ évacuation  à travers la zone epitheliale  interne. ?

    B – Fibres musculaires.

    C – Canalicule de drainage contenant des  depots de mélanine.

    D – Vaisseau  sanguin.

     

    L’ encre  

    L’ encre est   d’ aspect  homogéne  .A fort grossissement cette encre semble formée  de microparticules .

       ,Il existe aussi  des  éléments  non colorés ( nature ?)

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    Au grossissement   600 la melanine  apparaît  sous forme  de microgranules formées par l’ aggregation des  molécules de mélanine .

     

    Dispersion de l’ encre:

    Pour disperser  son contenu  la poche à encre  se termine prés de l’ouverture  de l’ anus . Les deux organes  ont  donc un orifice  externe  commun (qui  jouxte aussi  l’  ouverture de l’ oviduct).

    La force  d’ expulsion  est fournie par une violente  contraction des mucles du manteau.

     

     


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    A – Intestin

    B –Anus.

    C –Ouverture de la poche à encre.

    D –Contenu de la poche  à encre.

    Les  glandes  à mucus.

    L’ encre  est  un mélange  de grains  de mélanine   et de mucosités 

    Ces mucosités  sont produites  dans  deux petites  glandes discrétes  La découverte  des glandes  à mucus est plus  récente  -  Ces glandes  sont  donc situées  dans la paroi du siphon  - le mélange   ultime  encre/ mucus  se fait dans le siphon au moment  de l’ expulsion .

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    A – Position du conduit d’ evacuation de l’ intestin et   de l’ encre  (l’ ouverture  de  l’ oviduct   est  un peu plus haut  et non visible  ici  ). Ces   conduits  etant  situés  dans l’ axe du  siphon sont mélangés  à l’ eau  et propulés  dans  une direction  choisie par l’ animal  à travers  le siphon.

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                                       A –localisation des glandes à mucus.

    La présence  de mucus  a  un  rôle  important dans la  fabrication du nuage  d’ encre.  En  effet  ce nuage   n’est pas une dispersion homogène dans le milieu.Ce nuage  sert à former  une forme  noire   que le prédateur   va  confondre  avec  le calamar  ce qui lui laissera le temps   de  changer de direction  et  de couleur.
                                                        **********************
    De nombreux produits  chimiques ont été isolés de cette encre :
    Dopachrome Rearranging Enzymes
    Peroxidases
    Catecholamines, DOPA et dopamine
    Peptidoglycans
    Acides aminés – surtout  taurine – tyrosine  
    Métaux  cadium – cuivre-  plomb –
    Aucune toxine  n’ a été isolée  ( sauf chez une pieuvre Apalochlaena lunulata dont l’ encre contient  une tetradotoxine .)

    L’utilisation  de l’ encre   est très développée   dans  toutes les directions de la thérapeutique populaire en raison de ses effets réels  ou supposés : (  un peu  comme  la Thériaque  qui servait à tout dans l’antiquité  mais qui elle  avait  un  réel effet sédatif en raison de l’ opium qu’elle  contenait ) .Scientifiquement il a  été mis  en évidence une action antimicrobienne.

    Lors de la  dissection      il est facile  de constater la présence  de deux glandes    de couleur   rouge   reposant  sur la poche à encre .
    Que sont  ces glandes ?  la réponse  n’ est pas  évidente   -( A suivre )

    Références :
    1 --https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4052311/ +++
    2--https://www.researchgate.net/publication/324836400_Structure_of_the_Ink_pparatus_and_the_Funnel_Organ_of_the_Squid_Sepioteuthis_Sepioidea_Cephalopoda_Loliginidae_trkyb_jhaz_alhbr_wdw_alqm_llhbar_sybywtywths_sybyywydy_rasqdmyat_lwlyjnydy/link/5b9ad854299bf13e602ca011/download

                          Dominique

    Image  complémentaire sur la manière  dont le siphon  est soutenu :
    Le siphon  comme la partie antérieure  du calamar ,est  situé  dans l’ axe du cône  que forme  le manteau.
    Pour tenir cette position le calamar a développé  une membrane  ceolomique   qui  adhère   sur toute la zone  du gladius assurant la suspension supérieure ( voir  article précédent )   .Il a  aussi  développé  un  système  suspenseur inférieur : le siphon   qui agit comme une  écharpe  - les ligaments   sont fixés  dans leur partie  supérieure  le  long  du gladius  ( la plume  du calamar ).

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  12. Litchi

                                                                                                                            Regard du  microscopiste

     

    Le litchi est cultivé en Chine depuis plus de quatre mille ans. Dans son pays d’origine et dans tout l’hémisphère nord, la saison des litchis correspond aux mois de juin et juillet ; alors que dans les pays de l’hémisphère sud, les récoltes se tiennent en décembre et janvier. Le fruit se trouve ainsi fortement associé aux fêtes de Noël et du Nouvel An.

    Bien qu'il lui ressemble, le litchi  n’est pas une drupe( exemple  une cerise ) car le mésocarpe ( partie moyenne du péricarpe ), au lieu d'être développé et charnu, ne forme que la mince pellicule médiane de la coque. Le  litchi  est  un fruit au sens botanique   C’ est un fruit sec indéhiscent. Les fruits secs indéhiscents ne s'ouvrent pas à maturité et la graine reste dans le péricarpe du fruit.

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    Pour s’y  retrouver  il est nécessaire  d’un petit  schéma :

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     1   La structure  de la coque

    Coloration  Acridine / Bleu alcian.

    L’aspect donne  une sensation  à la fois fine et coriace.

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    A-- Coque  qui est l’Epicarpe ou Exocarpe. (Partie externe    du péricarpe) (Le péricarpe  a 3 couches : épicarpe – mésocarpe – endocarpe). Souvent l’épicarpe est extrêmement  mince   mais  ici  il  est épais   et très ligneux.

    B - Assise génératrice externe  responsable de la croissance.

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    2  -L’ arille .

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      Aspect  de l’arille .

    En botanique, un arille est une enveloppe charnue plus ou moins développée autour d'une graine.

    Il peut correspondre

    -- à une excroissance du funicule – formation ténue et filiforme  qui relie  l’ovule à la paroi de l’ovaire (arille vrai), ( type : la fixation du  petit pois  dans  sa gousse ),

    -- à une excroissance du micropyle (petit trou  dans l’ovaire  qui permet  le passage du tube pollinique, donc la fécondation  (arillode),

     --(à un épaississement du raphé( partie   initiale  du funicule )  situé  sur l’ovaire  (strophiole).

    C’est l’arille que l’on déguste.

    L’ arille est entourée  d’une fine membrane  souvent transparente  parfois un peu  jaune  :  le mésocarpe . cette membrane   n’ est pas toujours évidente   car  en ouvrant  le fruit  elle reste  collée   à l’arille.

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    A– Mésocarpe  forme  une  couche très   mince ( A  noter que c 'est généralement la partie du fruit qui est mangée. Par exemple, le mésocarpe constitue la majeure partie de la partie comestible d'une pêche et une partie considérable d'une tomate.) donc  dans le litchi on ne mange pas le mésocarpe  puisqu’ il est reduit  à   un tissu formé  par  quelques couches  de cellules   .  On mange l’ arille .

     

    B  -L’arille   est  constitué  par une   pulpe  qui s’est développée entre le mésocarpe  et l’ endocarpe .


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    3 - Structure de la graine

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    A -L’ Endocarpe .

    B -L’ Albumen est la masse de cellules de réserve.

    C –l’ Embryon

    D - Origine de l’arille

    L’ endocarpe  forme la  coque tégumentaire  ici  constituée  par  l’ accumulation de cellules  fibroïdes riches  en lignine.

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    L’ albumen  de la  graine  est  constitué de petites cellules  - 50µm X 25 µm .La  graine  est  formée  de l’ albumen  qui  est la masse de cellules de réserve et de l’ embryon    Ces deux  éléments  sont  enfermés  par  les  téguments .

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    La richesse en plastes   est bien mise en évidence   par l’examen   en contraste de phase.

     


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    Le test   au  Lugol dilué à 50%  met en évidence  la présence d’amidon  dans   un grand  nombre de plastes :les amyloplastes mais  on constate  que   de nombreux plastes   ne prennent pas le lugol  ( il peut  s’ agir de leucoplastes  ( synthése résines et essences)  ou de proteinoplastes  qui sont présents dans  de nombreuses  graines. .

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    Ce que  confirme  la lumière  polarisée.

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    De récentes études scientifiques ont montré que le noyau du litchi est  toxique. Il contient de l'hypoglycine et du MCPG (méthylène cyclopropyl-glycine), des toxines qui provoquent à haute dose de l'hypoglycémie, puis des troubles neurologiques.

     

              ****************************

     

        Le litchi est le fruit du Litchi chinensis, un arbre tropical originaire du sud de la Chine de 5 à 10 m et pouvant dépasser 15 m. Très sensible au manque d’eau, il a besoin d’un environnement humide, surtout en période de croissance.

        Le litchi est cultivé à La Réunion, mais en petites quantités. Ces litchis sont cueillis à pleine maturité et arrivent en métropole par avion. Aussi, la quasi-totalité des litchis présents sur les étals français est importée.

        Au printemps et en été (de juin à août), les litchis frais proviennent de Thaïlande et d’Israël. De la mi-novembre à la mi-janvier, la plupart des fruits viennent d’Australie, de l’Île Maurice et d’Afrique du Sud, mais surtout de Madagascar et notamment de l’est de l’Île, à proximité de la ville portuaire de Tamatave. Le fruit pousse très facilement sous le climat malgache. Les fruits récoltés ne proviennent pas de vergers mais plutôt de petites parcelles dispersées, voire d’arbres isolés.

    Lors de la récolte, les grappes de fruits sont cassées ou coupées, et les fruits, protégés du soleil, sont ensuite détachés de leur grappe.

    Classification de Cronquist (1981)

    Règne           Plantae

    Sous-règne Tracheobionta

    Division         Magnoliophyta

    Classe           Magnoliopsida

    Sous-classe Rosidae

    Ordre Sapindales

    Famille

    Sapindaceae

     

    La famille des Sapindaceae (Sapindacées) regroupe des plantes dicotylédones ; elle comprend environ 2 000 espèces réparties en 140 genres.

    Dans cette famille  on trouve  donc le Litchi mais  aussi le Marronnier  et l’ Erable

     

    Qualités nutritionnelles

    Riche en vitamine C

    Riche en fibres

    Riche en sucres

    Riche en magnésium, phosphore et potassium

     

    Références

    https://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes/fruits-exotiques-et-tropicaux/litchi/tout-savoir-sur-le-litchi

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sapindaceae

    https://www.agripedia.nc/ressources-vegetales/plantes-alimentaires/fruits/litchis/litchi

    Dominique.

     

     

     

     

     

  13. Calamar  anatomie

    Première partie  la  préhension  et la  locomotion :

     

    Tout le monde  connaît le calamar  -chez les poissonniers du marché   il est  affiché   sous  le  nom d’Encornet  nom vernaculaire  du genre Logico.

    Le calamar  est un décapode céphalopode sous ordre Decabrachia (10 bras) regroupant près de 300 espèces

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    Pour s’y retrouver  un schéma  est  nécessaire

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    Ces tentacules sont organisées  par paires pour 8 d’ entre elles ; 2 tentacules  sont nettement plus longues  ( les  fouets ) aux  extrémités  plus larges  ( les massues ).

    L’ensemble des tentacules  est  réuni par  une discrète membrane.

    Les  tentacules de captures  ou fouets.

     Au nombre   de deux, leur  taille   est  importante. Les  fouets  aux extrémités  sont en forme de massue.   Aux  extrémités  se  situent  des  ventouses .

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    Aspect de ces ventouses :

    3 coupes sont réalisées

    Les coupes  ont été colorées  au trichrome de Masson - Fuchsine Ponceau / Bleu d’ aniline   -   pour  quelques  unes  le bleu  aniline a  été  remplacé par  le  Vert  lumière (Trichrome de Gomori ).

     

    --Coupe  du  bord  externe de la ventouse—Bord  interne de la  ventouse.

    --Coupe  dans le plan axial. (pour  mettre  en évidence  la structure  du bord).

     

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    Plan de coupe  verticale sur la  paroi de la ventouse  et plan  de recoupe  horizontale  de cette paroi .à l’ emplacement  de  ce bourrelet .

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    Ces trois  images   mettent  en évidence  deux éléments importants pour   permettre  un  bon  fonctionnement  de la ventouse.

    -- la masse musculaire située  à la  base de la ventouse ( coupe N°1)  pour  créer  une dépression.

    --le  bord  corné(   bien  visible la  petite  image  de coupe  de la paroi de la  ventouse) pour assurer le contact ( dans  certaines  espèces  il y a  de petites  dents  qui ne sont pas trouvées ici)

     

     Structure  des 8 autres  tentacules :


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    Coupe   d’une tentacule dans le plan axial :

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    Deux éléments   importants :

    La présence de  deux  bandes  de ventouses (A )  qui courent d ‘un  bout à l’ autre  de la longueur de chaque  tentacule  ( ici les ventouses semblent ne pas  toucher  le plan de la tentacule mais la coupe passe en avant   du pied de chacune donc  n’ est pas  visible .)

    L’organisation musculaire 

    B -muscles  orientés de bas en haut  de type  circulaire ; La contraction de  ces muscles   diminue  le diamètre de la tentacule   et lui  permet   un allongement rapide.

    C - fibres musculaires radiales. – ou centrales.

    D - fibre  nerveuse permettant à chaque ventouse d’être contrôlée  de manière indépendante.

     

    Examen de  la  paroi d’une tentacule :

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    Organisation  des fibres musculaires  de la zone  centrale  des  tentacules

    A--Couche épidermique.

    B—Tissu  conjonctif.

    C--Couche musculaire  circulaire.

    D—Masse  musculaire  axiale  - (centrale).

    Les fibres musculaires  centrales  sont organisées pas strates.

    Sur l' image  ci-dessous  on constate quechaque  strate   a  une  orientation   différente  des  strates  situées   juste au-dessus  et juste  au-dessous   selon  un angle de 90°.

    Cette organisation  explique   l’ extrême  mobilité  des tentacules dans  toutes les directions  - mais  aussi  leur puissance   ( constatations  faites par les pécheurs ).

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    Le manteau :

    C’est   ce manteau   qui est  consommé  en cuisine.

    Il a   la forme d’un cône ; les organes   du calamar se sont développés dans  l’axe de ce cône  - Ce cône forme  donc  une vaste  cavité  que le calamar  va remplir  ou vider  d’ eau  suivant les moments .C ‘est .la cavité palléale où se trouve  donc la masse viscérale .

    La structure de ce  cône :   Il  a  une épaisseur  moyenne  de 5 mm  ( mais cela  dépend  de la taille du  calamar ).

     

     

     


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    A   - On note la  présence  très régulière   de bandes  parallèles  qui relient  chacune des  faces  de cette  épaisse membrane.

    B -  Entre   ces  bandes  les  cellules  sont organisées   en petits  clusters cellulaires.

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    Gros plan sur   les fibres musculaires  transversales  et sur leurs  attaches à la paroi.

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     Ces muscles transversaux   contenus dans la  paroi vont  permettre  le  mouvement   du manteau donc la variation  de  volume  de la  cavité  palléale moteur de la propulsion .

    La   “plume“ ou gladius.

    Caché dans  le manteau   dans la  face dorsale de celui-ci  existe  l’équivalent     de l’ os de seiche   ( pour le  calmar  il est  nommé plume

    Cette organe  rigide  est logé  dans le manteau  ( sa forme depend  de l’ espéce  de calamar ).

     

     

     


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    Cet équivalent  de la coquille  est faite de chitine  qui  est un matériel  dur - l’ examen  par transparence   constate  que la  lame de chitine  est renforcée  par un enchevêtrement de  fibres   qui  assurent à la fois  sa rigidité  et son  extrême   souplesse  - La plume  est perforée   par endroits    ce qui  permet  aux  liquides  extracellulaires de migrer  d’une  face vers  l’ autre . Des multiples  perforations rendent  la plume poreuse  ,elle peut  donc accumuler de l’ eau   comme le fait la vessie  natatoire des poissons  -  le manteau  par  ses contractions  modifie la quantité  d’eau retenue   et par conséquent la flottabilité  de l’ animal

    post-1079-0-88820400-1673559463.jpg

    X 400 contraste de phase.

     

    La locomotion :

    Les  nageoires  en forme de triangle  situées  à la partie caudale  du manteau  servent  pour les déplacements  lents  comme pour  l’ approche d’une proie.

    Pour les déplacements rapides le calamar utilise  le système de propulsion  par réaction  - La cavité palléale  peut se remplir  d’eau   qui  est alors expulsée vers la partie antérieure de celle-ci  -  A cette partie antérieure, le manteau   ( juste  à  hauteur de la  tête )  forme  une  canal  ( le siphon )  qui permet  la  réalisation  d’un  puissant  jet   ( voir le  schéma de départ ) .  Le déplacement se fait  dans le sens  opposé  au courant par réaction  - de plus le siphon  peut être orienté   en fonction de la  direction choisie.

    Certaines  espèces  peuvent même  sortir de l’ eau  et  planer   sur une trentaine de mètres  en poursuivant  l’expulsion de l’ eau  en continu – cas de  l’ encornée planeur ou le calamar des récifs des Caraïbes .

     

     

                                        **********************************************

     

    Une seconde partie  abordera  le  système  digestif.

     

    Reference

    Ref 1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Calmar

    Ref 2 https://www.oceano.org/wp-content/uploads/2020/02/61F.Calmar-ge%CC%81ant_Guerra.pdf   

      

                         Dominique.

     

  14.                        Bulles  - préparation  botanique  - recherche de solutions

     

     

    Au cours d’  un  de ses messages  Patrick  nous avait  proposé  d’utiliser le  Fotonal pour  limiter  le développement  de  bulles  lors  des préparations  microscopiques.

                                                         ******************

    Le nonylphénol et ses dérivés éthoxylés du nonylphénol (NP-NPE) sont utilisés depuis plus de 40 ans comme détergents, émulsifiants, agents de mouillage et agents dispersants.

    Jusque-là  pour  éviter les  bulles  on faisait confiance à

    --La finesse  de la coupe (  qui est le point le plus important  de la préparation.)

    --L’adjonction  d’un peu de liquide vaisselle   dans l’eau  de rinçage.

    --La  déshydratation  des  coupes à l’alcool.

    --Le tapotement  avec un pinceau  de l’échantillon  dans l’alcool   pour détacher les  bulles.

    --Le Montage  dans le baume  du canada  ou ses dérivés  comme l’ Euparal .

    --Le passage  de la lame montée   à 40 °c   24 heures   avec  sur la lame  un petit poids  types  boulons.

     

     Le Fotonal  a été  ici utilisé    de 2 façons :

                                                   en solution  aqueuse à 1%

                                                   en solution alcoolique  éthylique 99 % à 1 %

      (le fabriquant  propose de l’utiliser en solution à 0,5% ce qui  se révèle  insuffisant)

     

    Son utilisation  a  mis en évidence  une nette  tendance de la solution alcoolique ( ce qui est  moins net avec la solution aqueuse)  à la décoloration de la   Safranine   et  son absence d’action  sur le Bleu Astra .

     

    Cela  conduit à proposer la  séquence   Bleu Astra  - Safranine (et non l’inverse)

     

    D’où le protocole  suivant

    Bain  dans le Dakin  3 heures

    Rinçage : 3 fois  eau déminéralisée. 

    Fixation  avec  le mélange  Alcool – acide acétique – formol  ( AFA )   10 minutes

    Rinçage : 3 fois  avec eau déminéralisée.

    Bain  dans solution d’Alun de potasse  5% 4 minutes.

    Rinçage  3 fois (solution  aqueuse  de  fotonal  1%).

    Bleu  Astra   dilution 2 gtt + 6 gtt     eau     3 minutes. 

    Rinçage :  3 fois (solution  aqueuse  de  fotonal  1%).

    Safranine   dilution  3 gtt +  6 gtt d’eau    3 minutes.

    Rinçage : 3 fois (solution  aqueuse  de  fotonal  1%).

    Puis

    Déshydratation  dans    solution  alcoolique   de  fotonal1%.

     Bien surveiller  la décoloration   et  arréter une fois le résultat  obtenu  en remplaçant  la  solution alcoolique   par de l’ alcool 99 % .

    ( il est possible que la  décoloration   ne  soit pas suffisante  -on peut   encore à  ce stade  utiliser   un mélange  Alcool + Acide  chlorydrique )  dans  ce cas on termine par  un rinçage  supplémentaire  Rinçage :  3 fois (solution  alcoolique   de  fotonal  1%).

     Passage de Xyléne .

     Montage   au Baume (ici de type  Euparal ) . Passage à l’étuve) à 40°c 24 h.

     

                                                 ********Exemple *************

     

    La coloration  est faite  sur une  coupe  de Sedum Lucidum.

    Cette plante  succulente   est de montage  difficile  en particulier  pour  réaliser  un montage sans  bulle.

    post-1079-0-39387900-1671746400.jpg

     

    L’expérience  faite  selon  le protocole  développé permet  de  réaliser des images  quasiment    sans   bulle.

    post-1079-0-41620300-1671746410.jpg

    A – zone  vasculaire

    post-1079-0-80082800-1671746418.jpg

    A – zone épidermique

    B – collenchyme

    C – parenchyme médullaire

    post-1079-0-00850500-1671746428.jpg

     

    Le parenchyme médullaire  est parcouru  par  un réseau  vasculaire  fait de vaisseaux   disposés en faisceaux suivant la direction de la racine  de la feuille  vers son apex.

     

     Coupe  de la tige

     

     

     

    post-1079-0-37775100-1671746438.jpg

    Cette photo  montre  la  manière dont la feuille se fixe  sur la  tige

    Coupe  du bord  de la tige.


    post-1079-0-71405000-1671746899.jpg

     

    Image de la  zone  corticale avec  sa zone épidermique et une  couche de cellules du collenchyme .

    post-1079-0-14191800-1671746910.jpg

     

    Les  vaisseaux    de la tige forment  un large  faisceaux   qui   se dirige   depuis  l’ axe central  de la  tige   vers la zone d’insertion de la feuille

     

    Les conclusions  sont

    --La première constatation   lors de cette préparation  est qu’une fois arrivée au stade de la déshydratation la quantité de bulles   est très modeste.

    --La seconde constatation  est  que  ces  bulles  se détachent  très facilement  sous l’ effet  du tapotement    dans l’ alcool   à la phase déshydratation.

    --Les quelques  bulles qui restent   se dissolvent   dans l’ Euparal  ( ou le  Baume ).

    --Il est  constaté en parallèle une répartition des  couleurs  beaucoup plus  homogène qu’ en l’absence de Fotonal .. 

     

                                                    ************************

    Le Fotonal   est donc  intéressant  à  ajouter   à nos protocoles  (  d’ autant que  ce produit  se trouve  facilement  à petit prix )   et n’ alourdit pas vraiment  les manipulations .

     

    Merci Patrick

                      Dominique.

     

  15. Écaille des papillons

     

    Cette présentation  portera  sur les écailles  du   Paon  du jour  - Aglais  io

    dont  on  a déjà étudié  la structure de la trompe .

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19418-papillon-trompe-anatomie/?hl=trompe

     

    post-1079-0-35026800-1671226460.jpg

    La  surface alaire  de ce papillon   (La surface alaire est la surface de l'aile, ou du profil générateur de portance)  est  couverte   d’écailles   colorées  par contre l’autre  face   est de couleur  noire.

    Quelle  est l’organisation des écailles  ?

    post-1079-0-48920200-1671226471.jpg

     

    A –  Les écailles marginales sont généralement très allongées, parfois piliformes, comme ici.

    B – écailles colorées de la couche profonde 

    C – écailles   dites  de recouvrement   qui forment  la  couche  superficielle

    La taille   des  écailles  est assez  variable suivant les espèces       mais  tourne  autour  100 – 120 µm pout le Paon du jour  ici étudié.

    post-1079-0-80033200-1671226480.jpg

                                                                         Ecaille de fond  ou basale                                            Ecaille  superficielle

     

    Les  écailles  sont disposées en 2  couches. Mais  cela  est très  variable .Il a été calculé  que le  taux de couverture   des écailles  de fond par les écailles de recouvrement varie de 50 à 80 % suivant les espèces.

    post-1079-0-13315300-1671226491.jpg

    A – couche superficielle

    B – couche  profonde 

    Les écailles superficielles sont  transparentes   ce qui est  nécessaire pour laisser  passer la lumière  qui une  fois réfléchie  sur les écailles profondes    donnera  les couleurs  caractéristiques  de l’ espèce . De plus  les écailles de recouvrement forment  une couche diffusive ou diffractive.

     

    Une coupe de l’ aile est réalisée:

    post-1079-0-08435600-1671226503.jpg

    L’aile  est   formée  de  deux  couches  membraneuses faites de chitine ( C ).

    Sur la     surface alaire    se situe les écailles  pigmentées.

    Cette  coupe met  bien en évidence les deux  étages  d’écailles.

    (A )écaille profonde pigmentée  et( B ) écaille  superficielle  transparente .

    Si  on considère  l’aile  ouverte la face  inferieure  est  aussi porteuse d’ écailles de couleur noire  ( qui ne sont pas restées  en place sur la coupe réalisée ).

     

    Les écailles prennent naissance le long de fines trachéoles .qui parcourent la  surface de la membrane  alaire  des ailes  des papillons


    post-1079-0-58573400-1671226814.jpg

    Les écailles  sont  fixées dans la membrane  alaire le long de fines trachéoles .qui parcourent de manière  régulière et parallèle  cette membrane.

    Le long  de  ces trachéoles  sont disposés  des pédicelles   qui sont   des encoches  dans lesquels les  écailles se  fixent  par leur pédoncule

     

    post-1079-0-18976800-1671226834.jpg

    Cette photo  met en évidence  2 types  de pédicelles.

    Les  plus petits  sont disposés  en lignes  séparées de 5µm

    Les secondes  sont disposées  de manière  moins régulière  et sont plus  grandes  ( fixation  des  écailles de recouvrement ? ) .

     

     

    La forme  des écailles sur une même espèce   est  en réalité    très  variable

     

    post-1079-0-25255900-1671226843.jpg

     

    L’examen   à très fort grossissement    d’une écaille  colorée

     Ces écailles     sont  porteuses  de stries    espacées  par  une distance de 2 µm  en moyenne.

    post-1079-0-57266800-1671226853.jpg

    Les formations  pigmentaires   sont  assez  régulièrement  réparties  dans l’espace  limité  par les  deux  stries  et forment  un empilement continu .

     

     

    Nous venons de voir  la structure   des écailles   colorées  mais  sur les pattes  il existe  un phénomène  semblable .


    post-1079-0-12758300-1671227359.jpg

    post-1079-0-68829500-1671227369.jpg

    A l’extrémité des pattes les écailles   deviennent  de plus en plus filiformes.

     

    Coupe  de  deux pattes :

    post-1079-0-70712700-1671227378.jpg

     

    Sur  ces coupes  on  a l’ impression que la  couche  superficielle  se  détache  par plaque  avec une extrême  facilité . Il s’ agit en réalité  de la  coupe  des  écailles  qui recouvrent  ces pattes.

    post-1079-0-04003900-1671227388.jpg

     

    La couche  rouge correspond  à   la  paroi  faite de chitine   - Il reste une  écaille qui ne s’est pas décollée.

    Une autre image de la  coupe  des écailles  qui couvrent  les pattes  du papillon.

    post-1079-0-94584900-1671227399.jpg

    Vue selon le plan de coupe  de 3 écailles   et vues dorsale et ventrale  des autres morceaux d’ écailles coupées.

     

    Les  écailles  des ailes  sont  striées  de lignes  séparées  d’ environ 2 µm . il  en est de même  des écailles  des pattes.

    Les écailles classiques des Lépidoptères sont formées de deux feuillets chitineux formant le limbe. La face inférieure, celle faisant face à la membrane  alaire, est généralement lisse ou légèrement ondulée, alors que la face supérieure, tournée vers l’extérieur, est plus épaisse et montre une grande diversité de structures. On observe sur pratiquement toutes les écailles, un réseau régulier de stries longitudinales plus ou moins espacées, bien visible au microscope optique, puis sur certaines, un réseau secondaire de stries   transversales. Et souvent, plus petites encore, d’autres structures apparaissent, enserrées dans ces mailles. Les lamelles constituant les deux faces de l’écaille sont reliées intérieurement par des trabécules verticaux. Ce qui est bien visible en microscopie électronique  ( Ref 2)

     

     

     


    post-1079-0-64931200-1671227692.jpg

    A droite  répartition des pigments de mélanine    en effet les écailles des pattes et  celles   du dessous  des ailes  sont  de couleur  noire .

    .

    Pour en savoir plus sur la pigmentation   des ailes de papillons   ( texte issue  de reference 1).

    Les mélanines :

    Les mélanines forment une vaste famille de pigments très divers, largement

    répandus dans les deux règnes, végétal et animal. Elles comptent certainement parmi les pigments les plus communs mais aussi les plus complexes.

    Ce sont des polymères dont le précurseur biologique est la tyrosine. Leur

    couleur varie du jaune au brun et au noir. On distingue dans le règne animal les phaeomélanines (jaune à roux) et les eumélanines (brun à noir),

    phaeomélanines et eumélanines coexistent souvent et donnent lieu à une

    très grande variété de pigmentations

     

    Les ommochromes :

    Bien que non encore complètement analysés, il semble que les pigments

    responsables de la couleur rouge des ocelles de la face ventrale soient des

    ommochromes. Il s’agit de molécules assez complexes, dérivées par polymérisation d’acides aminés cycliques – essentiellement le tryptophane

     

     

     

     Reference

     Ref 1  https://complements.lavoisier.net/9782287094071_photonique-des-morphos_Chapitre1.pdf

    Ref  2 https://www.insp.upmc.fr/La-fluorescence-contrainte-dans.html

                       L’ organisation   des écailles en microscopie électronique .

     

    Dominique

     

  16.             Technique de préparation Dakin versus  eau de javel

     

    La  discussion  en cours  sur la technique  de préparation  des échantillons   botaniques porte sur l’utilisation du dakin versus  eau  de javel.

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19530-tige-transversale-de-crassula-ovata-arbre-de-jade-safranine-et-bleu-astra/

    Des coupes  de  tige de  feuille de choux   ont  été réalisées.

    Coloration    par Safranine  /  Bleu Astra   selon  le protocole de Patrick adapté  à l’âge des  produits colorants  du labo.

    Safranine  1 gtt - eau 3 gtt

    Bleu Astra  1 gtt - eau 6 gtt

     

    Utilisation  du Dakin  --  bain de Dakin 14 minutes:

    post-1079-0-37579200-1671023907.jpg

    post-1079-0-31544800-1671023525.jpg

    Les cellules sont assez   bien vidées   mais pour cet échantillon  le vide parfait  n’est pas acquis. (de plus l’échantillon  fait 2 couches  cellulaires).

    post-1079-0-97533000-1671023514.jpg

    Dans la même série de coupe  ayant  subie le même traitement   il est obtenu  une coupe   beaucoup  moins réussie  -  La différence par rapport  à la première  coupe    est que son épaisseur   est plus importante  - on peut  en effet  trouver  plusieurs  couches  de cellules .

     

    Utilisation de l’eau de javel  du commerce  non  dilué  14 minutes.

    post-1079-0-58977000-1671023535.jpg

    post-1079-0-74747100-1671023543.jpg

     

    Les cellules  sont nettement plus  vides   mais l’échantillon a été abimé.

    Que conclure 

    Le  Dakin  est un peu  faible  mais  n’abime  pas.

    L’eau  de javel  du commerce   est plus active  mais  perturbe l’échantillon.

    Il faut  donc  diluer  l’eau de javel  .La  bonne  dilution  reste  à trouver.

    Mais  il faut noter   que le plus  important  est l’ épaisseur de la coupe   , plus elle  est mince  et meilleur  est le résultat  - Ce résultat dépend   donc du microtome   et  de la manière  dont  on  utilise le microtome. ( je  me demande  quelle  est  la précision  des Verniers  sur  ce  type d’instrument ).

    La coupe idéale   ne doit faire que l’épaisseur  d’une  cellule.  En réalisant  un grand nombre  de coupes  on  dont  bien en trouver  une ou deux.

    Amicalement

                           Dominique

  17. suite à  l’ article   de Patrick

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19518-essai-de-coloration-double-safranine-bleu-astra/

     

     

    La  coloration Safranine Bleu / Astra  est  une excellente  formule de  coloration  une fois réglé  les dilutions  des colorants que l’ on possède  .Cette adaptation est  toujours individuelle   en raison  des nombreux paramètres  qui  entrent  en  jeu et qui diffèrent  d’un laboratoire à un autre .

    Coupe d'une tige de géranium

    [

     

    post-1079-0-11520400-1670259896.jpg

    post-1079-0-40125500-1670259871.jpg

    post-1079-0-29195300-1670259883.jpg

     

    Un autre paramètre  à bien maîtriser   est  la réalisation de la coupe – plus  la  coupe  est fine  meilleur  sera  le résultat – Mais réaliser  une coupe très fine et homogène  n’ est pas  facile  et le type de microtome  que l’ on  choisit  à une place considérable 

    Quels sont les types de microtomes : 

    2 types  de microtome  sont  surtout  à retenir.

      A    Microtome  à cylindre

    L’ échantillon   doit  être maintenu par  un support  -  nos anciens utilisaient  la moelle de   sureau     ( c’est cette  technique  qui est à l’ origine  de très  nombreuses    découvertes en  botanique)   De nos  jour la moelle de sureau  est remplacée  par le  polystyrène , il faut au préalable  couper à l’emporte-pièce un cylindre de polystyrène  d’une  taille  un peu supérieure au diamètre  du  cylindre   et  le mouler en le roulant entre les mains.

       Avantage  une excellente  compression de l’ échantillon  qui  ne bouge pas  durant  la coupe  - le cylindre de polystyrène  tranché  en son  milieu  et contient l’  échantillon parfaitement  immobile   - le cylindre  du polystyrène ayant été modelé un peu au-dessus de  diamètre  du cylindre  - il y est introduit  avec  certaine force  donc parfaitement calé

         2  types 

     --1 maintenu dans  une  main – Ranvier le plus ancien  qui a  l’avantage du controle à la fois  du Ranvier  et de la lame manié  par l’ autre main .

    -- 2 fixé à  une table , cette fixation permet de faire glisser la lame parfaitement  horizontale  sur  le  plan du support  en utilisant les  deux  mains

     Car le point  important  est la position de la lame    

     2 types

          a --  L’utilisation  d’un couteau de type  barbier   pose  deux  difficultés

     **  aiguiser    :le problème est   que l’ obtention d’un fil  très fin  nécessite un excellent entrainement  ( connaissance  que nos  anciens avaient   et qui ne s’ invente pas)   -      .

    ** bien  utiliser   :le passage de cette lame  strictement parallèle  au plan  du support  est des plus  aléatoire  -  même  si on a l’ impression  de  bien  faire  le  geste.

        b--  L’ utilisation  simplement  d’un  lame  plate  et très rigide  ( comme les lames  Feather ) qu’ il  est très facile de faire  glisser  sur la surface du support ; de ce  fait  il est facile  d’ obtenir un parallélisme parfait  ( en exerçant une certaine  pression  pour  que cette lame garde  un  contact absolu avec le support  )

       L’ idéal  est l’  utilisation  d’une lame  de microtome  ( ces lames ont  toutes les qualités    -  leur  problème  est qu’ elles  sont vendues  entre 80 et  150  euros les  50 lames

     

     B    Microtome à mâchoires

     Avantage apparent  - on peut fixer facilement l’  échantillon   (directement  ou inclus dans la paraffine    )   -inconvénient   il y a   toujours    un  micromouvement de flexion lors du passage de la lame  ce qui fait une  coupe  inhomogène  en épaisseur

    . A moins  d’utiliser une  lame de microtome fixée à un  support qui  va glisser  sur la surface du microtome. (image dans l’article  de MikrOscOpia )

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/17214-microtome-%C3%A0-main/

     

    En conclusion  quel que soit le  choix réalisé   il faut  s’  entraîner longtemps avant d’avoir la parfaite maîtrise de l’appareil.

     

                 Dominique

     

     

     

  18. Bonjour Patrick

     

       Tes deux coupes sont  bonnes   mais  il manque de la lumière   -  en reprenant ces photos  avec GIMP   tu devrais  les améliorer  de façon notable  en utilisant  l' outil  couleur   - courbe  -  ( tu augmentes la lumière  et le rouge )

     

       il faut remarquer  que l' utilisation de la Safranine  n' est pas  des plus faciles

     

      30 minutes  c'est long: ta safranine  doit être encore  trop  concentrée ou le temps  de coloration  utilisé trop long.

     

      les deux alcools  donnent  un  résultat semblable  -

     

      Amicalement

                    Dominique

  19. Moisissure    Aspergillus   et  une inconnue

     

     Au labo   le ménage n’est pas parfait  et certains  récipients contiennent  des  débris végétaux  baignant  dans l’eau  pendant  plusieurs semaines.

      Sur la surface  d’une  de ces boîtes   fermées ,s’ est installée  une plage de  moisissures  de  couleur   chamois  - tirant  sur le marron .

     Un examen  à la  binoculaire :

     

    post-1079-0-97076200-1669841117.jpg

    Ce premier examen  met en évidence  que la  colonie est formée  de  deux  types de plages   - des plages  tirant sur le marron clair et des plages nettement  blanches

    Un examen  en episcopie  au X 100

    post-1079-0-95170300-1669841127.jpg

     

    Les têtes  conidiennes  développent  deux formes :   une forme cylindrique  mais  surtout des formes radiées.

    Pour  connaître le genre   il est réalisé une coloration au Bleu coton lactophénol

    post-1079-0-84116700-1669841137.jpg

     

    Cet aspect  est  compatible  avec  un  penicillium  ou  avec  un  aspergillus.

     Une  recherche  sur la lame  trouve une image plus déterminante qui oriente  vers

    un aspergillus

    post-1079-0-15847200-1669841150.jpg

     A  -- Vésicule  -  ou columelle

     B  -- Métule

     C  -- Phialide

     D --  Conidie

     

    Sous zone  immergée   est formée  d’un important chevelu d’ hyphes

    post-1079-0-21650300-1669841161.jpg

     Dans  le milieu   aqueux  la moisissure developpe  des arthrospores  qui vont  être libérés lors de la  rupture de la   paroi de l’ hyphe.

     

    L’ examen  des spores


    post-1079-0-16587500-1669841437.jpg

     

    Sur cette image  on  découvre  deux  types de spores   -  des spores granuleuses   et des spores lisses : les spores  ont autour de 3,5  µm de diamétre.

    Les  spores granuleuses   avec une tête conidienne  de couleur ocre – jaune  parfois chamois  orientent vers  Aspergillus Ochraceus

    Cette moisissure  est très fréquente  surtout  sur les  végétaux en decomposition  - Elle   est responsable d’ intoxictions  mortelles  chez les animaux d’ elevage  ( 2 composants  toxiques l’ acide pénicillique  et l’ ochracine A)

    post-1079-0-67473000-1669841447.jpg

     

    Mais  reste l’ origine  des spores  lisses –

    En faisant bien attention  l’examen  des lames  constate   des  thalles  avec une organisation différente  de celle que l’ on vient d’ examiner (X 1200 )

    post-1079-0-88122500-1669841460.jpg

    post-1079-0-42058200-1669841472.jpg

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    Cette  structure  oriente  vers Scopulariopsis

    Cette moisissure  a  un  thalle  blanc    avec  des conidies lisses ; cela est assez proche de la description  de Scopulariopsis candida –moisissure que l’ on  trouve  sur le  sol   . Cette moisissure  est responsable  d’  intoxications alimentaires  surtout  si absorption de grains  moisis.

    Mais  il  y a  un doute   car les cellules conidiogénes  qui doivent être annelées  ce qui n’ est pas  évident  sur l’ examen  de ces échantillons.( encore que sur la dernière  photo il y a de forts indices ).

    post-1079-0-37998900-1669841497.jpg

    Cette observation  est  intéressante  car dans une colonie qui  se  développe hors  de son milieu  naturel ,  il est trouvé   deux  types de moisissures  différentes  fortement  intriqués dans leur développement .

     

    Ref 

    Moisissures  utiles  et nuisibles importance industrielle  B Botton  éditeur Masson

     

                                       Dominique .

     

     

     

  20. Bonsoir  Patrick

     

        C' est presque   bien réussi .

     

        Ta coupe  est  bien  homogène - par contre  comme  tu le dis  la décoloration n' est  pas  suffisante   ;  tu n' as pas du attendre que le rose soit bien installé  sur la totalité de la coupe   Mais  tu es presque  arrivé  au bout du chemin

        Quand le bain dans l' alcool acide  est devenu  trop rose   et que de ce fait tu ne peux  plus contrôler la décoloration   , il ne  faut pas  hésiter  à faire un  second  bain dans un alcool acide neuf.

        Par contre le bleu est correct  ni trop  ni trop peu.

        et  pas  de bulle à l' horizon .....

       Amicalement

            Dominique.

  21. Bonsoir Patrick

     Ta dernière  préparation est de  bonne qualité –   tu as eu raison de changer de plante ( toutes les plantes à parenchyme riche en eau  sont très  difficile à préparer)

     

     

     De mon côté  durant le weekend    j’ai  expérimenté  les dilutions ; le  meilleur  résultat  est obtenu avec le protocole suivant.

    Coupe de  tige de géranium

    Fixation  Afa  8 minutes        ( le  but  n’ est pas le même  qu’ en  histologie  animale  ( nos anciens  avaient  constaté   que  ce mélange  permet  une meilleur  fixation des  couleurs   ; certains  disent  que cela  est dû  à l’acide acétique  - d’ autre  que cela  est dû au formol).

    Rinçage

    Dakin    8 minutes

    Rinçage

    Safranine    dilution  3 gtt safranine   +   6 gtt  d’eau    3 minutes

    Rinçage

    Décoloration à l’alcool chlorhydrique    jusqu’ à obtenir  une teinte  rose

    Alun de potasse    4 minutes

    Rinçage

    Astra bleu  dilution   2 gtt    de  Bleu  + 12 gtt  d’eau    1 minute   ( il faut surveiller  à la  bino  la fixation du  bleu  et arrêter dès la couleur  désirée obtenue ).

    Déshydratation    Alcool isopropylique 100  1 minute

    Montage  sur une lame  - drainage de l’ alcool en  penchant la lame .

    Xylène   juste une  goutte   - et l’évacuer en penchant la lame.

    Montage  au Baume    -(les montages  à la gélatine  ont très souvent  des bulles ce qui  est beaucoup plus rare après un  bain d’alcool).

     

    Ci-dessous  2 résultats

    La première coupe  n’est pas  totalement homogène ( d’où la surcoloration  à droite ) de  plus la décoloration a été trop courte .

    La seconde   me semble satisfaisante.

    X 40 panorama   composé par ICE.

    post-1079-0-37893400-1669652835.jpg

    post-1079-0-24157100-1669652826.jpg

     

    Avec  ta  dernière  coupe   tu  sembles  désormais  bien contrôler la coloration  - Pour  chaque  couleur   il y a  toujours une période de titration   qui  est individuelle   en raison   de la provenance  du colorant  et de son âge .

     

    Félicitation  pour  ta persévérance .

     

                     Amicalement

                                                  Dominique

  22. Bonjour   

     

       Ton nouveau  protocole  donne  des  bons résultats .

     

       Ce matin  j’ ai aussi  modifié le  protocole  sur  2 points

     

    Safranine à 1 %     dilution   1 gtt   d’eau  + 1gtt de Safranine  2 minutes

    Bleu astra     dilution       5 gtt d’eau  +  1 gtt de Bleu Astra      40 secondes

     

    Sinon  le reste du protocole  est identique

    post-1079-0-03055500-1669452908.jpg

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    On constate  que l’ équilibre  des  couleurs  est meilleur    avec  les  nouvelles  dilutions  et les  nouveaux temps .

    Par contre   il  faut  beaucoup de coupes   pour  en avoir  1 à 2 présentables  et ce  sont  toujours les plus  fines  qui se  colorent le mieux   - donc  le travail   au microtome est fondamental  -

     

    On doit  pouvoir  faire mieux  les couleurs  sont encore trop soutenues.

     

     Après  le résultat   dépend  aussi  des colorants  utilisés

     

    Amicalement

             Dominique

  23. Bonsoir Patrik

     

          Pourrais-  tu  refaire  la préparation  

    Fixation  avec le mélange

    Alcool éthylique   70%     90 cc

    Acide acétique  glacial ( c'est  son nom )  5 cc

    Formaldehyde 40%    5 cc  ( si tu n' en as pas   n' en mets pas  et utilise  seulement alcool éthylique + acide acetique)

     

      Donc   l acide  acétique est utilisé  à 5 %  (pas 50 )

     

    et  ne laisser le bleu astra  que 20 secondes

     

        j' ai refais une préparation  selon le protocole suivant

     

    Coupe  au Ranvier

    Fixation  8 minutes

    Rinçage

    Dakin 8 minutes

    Rinçage

    Safranine  à 1%   3 minutes

    Décoloration avec   bain d’alcool acide  et contrôle de la décoloration ( a renouveler si nécessaire )

    Rinçage  3 fois

    Solution d’alun de potasse  4 minutes

    Rinçage 3 fois

    Astra bleu  20 secondes

    Rinçage  3 fois    et ablation de l’eau  du verre de montre

    Alcool  isopropylique 99 %      1 minute pour la  déshydratation  ( ou alcool éthylique )

     Transfert  de l’échantillon  sur la lame  - inclinaison de la lame 

    Xylène  1 à 2 gtt   sur l’échantillon   inclinaison de la lame pour enlever l excèdent

    Montage    au Baume

     

    Tige  de  géranium :

    post-1079-0-03044900-1669415710.jpg

    quelques  images  de la technique de préparation

    post-1079-0-62116400-1669415722.jpg

    même avec 20 secondes   tu  vois  que  c'est  déjà  de trop  et que le bleu  domine le  rouge.

     

    On va  y arriver

        Amicalement

                     Dominique

     

     

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