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Amyloplaste – (amidon et gélification)
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonsoir Sébastien L ‘ effet rendu est différent mais les informations sont toutes présentes : Le hile / les stries de croissance /la charge cellulaire en amyloplaste. En plus il y a un léger effet de relief qui n’est pas désagréable . Mais quel colorant as-tu utilisé ? dominique -
Amyloplaste – (amidon et gélification)
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonjour Sébastien La question que je n ai pas réussi à régler est : existe- t- il des stries de croissance sur les amyloplastes des céréales .? Par ailleurs techniquement la difficulté vient de ce que les lentilles de la lumière polarisée mangent beaucoup de photons : -la solution est de faire des expositions très longues ( 2 à 3 secondes ) A plus tard Dominique -
Amyloplaste – (amidon et gélification)
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonjour Jean-Luc et Jean Marie Le microscope est un Leica DM 2500 et les prises de vues sont faites avec un Nikon D90- piloté par l’ordinateur utilisant le logiciel Breeze Systems . L’ amidon fait de la banane un excellent fruit mais aussi un parfait légume que l’on cuit comme les pommes de terre : cuisine africaine ( dans ce cas on utilise la banane Plantain ). Amicalement -
Amyloplaste – (amidon et gélification) L’ amyloplaste est un des organites de la cellule végétale qui fait partie de la famille des plastes - C’est une des structures de stockage . C’est un leucoplaste (non coloré en opposition avec les chloroplastes et chromoplastes qui eux le sont) . Cette structure est l 'unité microscopique qui unifie une grande partie des productions agricoles - puisque le but final de la culture, des céréales, des tubercules de certains fruits , de certains rhizomes , - est l’obtention de l’ amyloplaste -une des sources de survie de l humanité . La raison de ce gigantesque intérêt pour l’ amyloplaste est sa capacité de stockage de l’ amidon -( Cette amidon est aussi trouvée en moindre quantité dans les chloroplastes -Il faut noter qu'amyloplastes et choroplastes sont interchangeables en fonction des circonstances en particularité de l' ensoleillement . ) . L'amidon est le mélange de deux molécules l ‘ Amylose et l’ Amylopectine qui sont des Polymères de glucose - ( il existe l’ équivalent dans le règne animal – la molécule est le glycogène ). La présentation de ce jour cherche à savoir comment se présentent les aminoplastes suivant les catégories végétales . Protocole Coloration avec du Lugol très dilué - 1 gtt de lugol pour 40 gtt d ‘eau Le Lugol colore en bleu l’ amylose et en violet ‘l amylopectine. Les tubercules -Pomme de terre – Topinambour La pomme de terre La plus connue des images est celle de l’ amyloplaste de la pomme de terre -sur le site de MikrOscOpia il y a d’ ailleurs de merveilleuse images : Ici http://forum.MikrOscOpia.com/topic/6803-amidon-pomme-de-terre/?hl=%2Bamidon+%2Bpomme+%2Bde+%2Bterre Les amyloplastes séchés et présentées en poudre forment la fécule de pomme de terre . La cellule de pomme de terre est caractérisée pas la présence d’un très grand nombre d’ amyloplastes . La taille est située entre 40µm et 60µm . ‘ Structure de l’ amyloplaste La cellule de pomme de terre est caractérisée pas la présence d’un très grand nombre d’ amyloplastes . La taille est située entre 40µm et 60µm . A Le hile . B Les stries d accroissement . Le hile est le point de départ de l’ accumulation des molécules d ‘ amylose et d’ amylopectine .La production est stockée ensuite par strates ( les stries de croissance) ; la production n’ est donc pas homogène et se fait pas cycles - Dans le cas de la pomme de terre il n ‘y a qu'un hile . . (Le grain d’amidon est le nom donné à un aminoplaste achevé). -- Le phénomène de la croix noire : Les deux lentilles du polariseur ,en fonction de leur ’ orientation de l’ une par rapport l’ autre , vont laisser passer la lumière ou l'arrêter . Si leur position ne laisse pas passer la lumière l'amyloplate va se comporter comme un polariseur et la lumière va à nouveau pouvoir passer .Ce qui veut dire que le grain d’ amidon va à son tour modifier le plan de polarisation -Il va donc se comporter comme un cristal . A certains endroits le phénomène n' existe pas d où la persistance de lignes sombres qui ici prennent l’ aspect d’une croix . Le topinambour/ Cette autre plante pousse au fond du jardin depuis des années sans que personne ne s 'en 'occupe sauf pour prélever quelques tubercules en automne ; Constatation : les amyloplastes sont quasi absents . La substance de réserve n'est donc pas l'amidon comme pour la pomme de terre bien que de manières éparses se trouve des grains d‘ amidon .( Photo ) Information prise cette plante fait ses réserves de glucide avec un autre polymère l'inuline , un polymère du fructose ( non digestible - il arrive donc dans le gros intestins non absorbé et sert de nourriture aux bactéries qui y résident en produisant beaucoup de gaz ) .Il s' agit donc d'un aliment de « ballaste » qui favorise le transit intestinal mais n 'apporte pas de calories . Les fruits : Le plus connu pour contenir de l’ amidon est la banane –les amyloplastes sont longs et ne possèdent qu' un hile ; la taille dépasse les 60 µm - Il sont nombreux par cellule ( 12 et plus ) . Les stries de croissance sont bien présentes et plus régulières que chez la pomme de terre . Les légumes (dit farineux) : Trois légumes seront présentés parmi la très longue liste : le haricot , la lentille et le pois. Ce qui ressort de l’observation Les hiles ne sont pas uniques et ponctuels mais forment des bandes ; on ne retrouve pas une croix mais des stries divergentes.en rayons de roue . Les tailles des amylopastes sont assez semblables autour de 30 µm . Les rhizomes Les rhizomes sont le lieu d’un intense mise en réserve énergétique . - Prenons un rhizome de l’Iris sur une plate-bande .du jardin. La charge en amidon des rhizomes d ‘iris apparaît aussi importante que celle de la pomme de terre - Je ne sais pas si l'iris est mangeable mais en cas de famine voilà une source de glucides mal connue - Le hile est centré , la croix des amyloplastes est retrouvée , la taille des amyloplates est faible autour de 16 µm . Les céréales 5 céréales seront présentées le blé , l'orge, l’avoine , le maïs et le riz . Les amyloplastes constituent la structure les plus importantes rencontrées dans la farine . Le Blé a un amyloplaste assez gros à 22 µm .Il a un hile centré et une croix bien distincte . Par contre même à un fort grossissement il n’est pas mis en évidence de stries de croissance. Ces stries ne seront trouvées sur aucune céréale -ce qui conduit à penser que la synthèse de l’ amylose et l’ amylopectine se déroule de manière homogène et continue contrairement à ce qui se passe chez les tubercules . ( A moins d’ avoir raté mon observation Un autre avis serait bien utile ici ) . Les amyloplastes sont à 26 µm pour l'orge et à 13 µm pour le maïs. Le phénomène de la croix est bien présent . La croix comme pour le blé est centrée . Les amyloplastes sont très petits autour de 13 µm pour l’avoine et 10 µm pour le riz qui est donc l' amyloplaste le plus petit de cette série .( Nb : je n'ai pas pu faire de photos à X400 par manque de lumière en lumière polarisée ). Amidon et gélification - Où comment se fait une bouillie? Protocole Amidon de pomme de terre colorée au Lugol dilué sur une lame porte objet . Le montage se fait à l’eau - mise d un couvre objet . La lame est placée dans une boîte déposée dans un bain marie à 60 ° . Durée de réaction 5 minutes . Résultats La réaction de gélification va détruire la structure cristalline réalisée par les molécules d’ amylose et d’amylopectine ( passage de 1 vers 2 )-. Les molécules sont désormais en solution aqueuse . La particularité de polariser la lumière , de ce fait , va disparaître progressivement (3 ) . Autre image de la même préparation : Cette photo montre la fin du processus de gélification ( 1 et 2 ) avec curieusement un amyloplaste qui résiste et ne suit pas le processus général .(3) . Selon l'article de Wikipédia les plastes , donc l’ l'amyloplaste ,auraient leur propre génome .Celui-ci serait le génome de cyanobacteries qui ont réussi à établir une relation symbiotique avec une cellule eucaryote . Dominique
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Technique de ramollissement des tiges dures
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonsoir et merci pour le renseignement Protocole utilise Tige de chanvre Fixation dans le GAL 20 pendant 7 heures . Mise dans une éprouvette bouchée remplie d’eau du robinet maintenue dans un bain marie à 58 ° pendant 16 heures . Les tiges sont nettement plus souples et se laissent couper tout en restant assez fermes. Section à la main levée avec une lame de bistouri N° 11 (qui est très rigide) sous loupe binoculaire Section facile sans à coup. Résultat : Coloration vert Etzold: X100 x200 L’ année est très avancée les chanvres vont bientôt atteindre 1,5 m de hauteur ; la coupe étant possible la présentation se fera l 'année prochaine , comme pour le lin cette année ,donc de mai à octobre . Bien amicalement . -
La coupe d’une tige de chanvre est très difficile - en raison de la dureté de la tige -de type bois Dans le Langeron la formule de ramollissement est l'utilisation d’une solution d’acétate de cellulose introuvable . Quelqu ‘ un a t il une formule de ramollissement efficace pour les tiges dures ? Merci d' avance
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Le 26 juin le lin est en fleur Le 16 juillet la croissance est terminée Le lin atteint sa taille idéale - ( pour le cultivateur ) soit entre 80 cm et 1 mètre - On parle de croissance apicale - la fibre atteint sa longueur finale Les fleurs ont été fécondées laissant le fruit se développer – La tige est devenue très rigide et dure tout en restant non cassante l"arrachage a eu lieu le 15 juillet Ici le fruit est celui d’un lin « Textile « ( cette graine est plus petite que sur le Lin « Huile « Les espèces qui donnent de l’ huile ont des têtes plus lourdes et plus grosses ( de ce fait pour éviter que les fibres ne versent le cultivateur va mettre un racourcisseur : - la tige sera moins longue et donc impropre au textile ( la fibre servira pour le papier ) Microscopique ment La fibre s’ est transformée Elle a atteint sa forme définitive --Son diamètre varie entre 07 et 40 microns -Sa longueur est de 10 à 100mm - La paroi s’est beaucoup épaissie et la lumière centrale a presque disparu – On parle de croissance secondaire - la fibre voit sa paroi devenir très épaisse et la lumière centrale – le lumen se restreindre X 200 Les fibres se sont regroupées en faisceaux On peut compter une quarantaine de ces faisceaux autour d une section complète de la tige du lin Lumière polarisée X200 La section en longueur et l’examen en lumière polarisée montrent un certain nombre de détails Sur ces deux grossissements à 400 - en lumière polarisée on constate En A des zones de rupture qui sont les liaisons entre les cellules fibreuses -Ces cellules ont des longueurs variables sur une même plante - En B il existe sur la couche externe des fibres un enduit qui apparaît ici un peu comme un colle posée négligemment et dont le rôle est la cohésion des fibres réunies en faisceaux Cette image est l’aboutissement de notre présentation qui a commencé au printemps La fibre est terminée dans sa formation Chaque fibre est une seule cellule très allongée pour les plus longues de 6 à 10 centimètres, et d’un diamètre de 7 à 40 µm, composée de 70 à 80 % de cellulose. L’image nous montre une fibre qui se détache de son faisceau ( ce faisceau est appelé fibre technique par les filatures Il y a ici un piége sémantique le biologiste et l industriel ne parlent pas de la même chose ) En A ces zones sont appelées genoux – ce sont les zones de fragilité de la fibre - plus ces genoux sont nombreux moins la fibre est rigide et plus le tissus pourra se froisser En B le trou central de la fibre – le lumen - est toujours présent ; plus il est petit plus la fibre est résistante L ‘étude ultra structurale de la fibre est du domaine du microscope électronique http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/textiles/08-lin-fibre.html Pour compléter cette étude il faudrait faire des coupes étagées – en effet la taille des fibres n’est pas la même entre la zone prés du sol et le sommet de la plante puisqu’à la base les cellules fibreuses sont courtes, de grosse section, et souvent creuses, et au sommet, elles sont fines, longues et presque totalement pleines ; dans cette présentation des coupes ont été faites à la partie moyenne A suivre pour la dernière étape le Rouissage sur champs Pour en savoir plus http://www.saneco.com/IMG/pdf/lin.pdf http://www.usrtl-ifl.fr/spip.php?article30
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Bonjour Sébastien Je te remercie de ton appréciation sur ce travail. Dans la présentation de ton labo tu nous parles d’un microtome - la chance d’avoir un tel appareil t’ouvre les portes d’une exploration intime de ton environnement – les messages que tu envoies régulièrement nous montre que tes champs d’intérêt sont nombreux Amicalement
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Dans une précédente présentation Thibault ,nous a fait découvrir le processus de la mycorhization et a développé un exemple d’ endomychorize - celui de Globuse sur les racines de pois Cette observation pose la question de l’interaction entre les champignons et les plantes vasculaires . Cette interaction se développe dans les quelques centimètres d humus qui couvrent les bois et les forêts Au cours de l’ évolution cette proximité étroite a conduit à l’apparition de divers types de relations Il existe d’ abord une simple relation de proximité - les hyphes courent dans l’ humus sans intervenir avec l’ entourage - prélevant dans les amas de feuilles et de bois -mort les éléments carbonés dont a besoin le champignon . Une coupe de ces hyphes découvre un système qui rappelle les fils téléphoniques par la multitude des fibres incluses dans un même câble Il existe ensuite une relation plus étroite mais de simple voisinage où les hyphes vont utiliser les radicelles et les racines comme support au cours de leur pénétration commune de l’ humus . Il existe enfin deux systèmes d’interactions entre le fungus et les plantes de proximité - l’ ecto.mycorhize et l’ endo mycorhize Voyons surtout l’ectomycorhize Définition de l’ ectomycorhize selon l’article de Wikipedia « Les ectomycorhizes sont des associations fréquentes entre les arbres des régions tempérées (comme les Fagacées, les Pinacées ou les Bétulacées) et des champignons de la division des Ascomycètes, des Basidiomycètes ou des Zygomycètes. Le champignon s’associe d’abord aux racines fines à croissance déterminée, dépourvues de poils absorbants. Puis, il enveloppe la racine d’un manteau d’hyphes, le manchon mycorhizien. » On compte autour de 5 à 6000 espèces de champignons qui ont un comportement mycorhizien ( Russsules Bolets , Lactaires Chanterelles Truffes etc ) Pour illustrer cette affirmation je me suis rendu dans le bois du voisin - riche en chênes Les prélèvements se sont faits sur des petits chênes de 2 ans – Ils sont extrêmement n ombreux aux pieds des grands chênes et la grande majorité ne se développera pas sauf si l arbre porteur des glands disparaît. La photo permet de constater que les mycorhizes sont de très petites tailles et ne se développent que sur les radicelles ( traits rouges ) . 2 types d 'ectomycorhize ont été trouvés - dont je ne pourrai pas vous fournir les noms - Si vous venez à en chercher vous constaterez que la présence des champignons n’est pas vraiment massive et nécessite une grande vigilance . Première espèce trouvée – ( flèches rouges de la photo précédente ) Coupe transversale et longitudinale ( pour faire ces coupes il a été nécessaire de réaliser une double imprégnation -d’ abord dans l Agar de façon à pouvoir orienter ces échantillons minuscules (: -l’ agar refroidit lentement et reste transparent ) puis inclusion de l’ échantillon d’ Agar après déshydratation dans la paraffine ) . Coupe longitudinale de l’ ectomycorhize Coupe transversale de l’ ectomycorhize A Manchon des hyphes entourant la radicelle B Structure cellulaire de la radicelle C Réseau de Hartig lieu des échanges entre le chêne et le champignon Deuxième espèce sur un autre pied de petit chêne. Coupe après double imprégnation A Manchon des hyphes entourant la radicelle B Structure cellulaire de la radicelle C Réseau de Hartig lieu des echanges entre le chêne et le champignon Schéma résumant l’ ectomycorhisation Les mycorhizes arbusculaires sont le second mode d inter relation entre lechampigon et les plantes de proximité L’ expérience de Thibault a pour base le développement de pois dans un milieu artificiel fait de vermiculite mélangée à un milieu enrichi en spores mycorhiziennes . ( vendu dans le commerce ) En A racine de pois non contaminée avec la prolifération du chevelu des poils absorbants En B pénétration des poils absorbants par des hyphes - en vision épiscopique En C (ci- dessous) pénétration d un hyphe dans un poil absorbant L’hyphe va s’étendre dans les cellules corticales des racines Dans ce type de mycorhize le champignon ne cherche pas à envelopper les cellules de l’ hôte ( comme on la vu auparavant ) mais y pénètre sans trop perturber les structures Ce champignon va donc développer deux systèmes - extérieur où il envahit le sol adjacent dans toutes les directions Il réalise une énorme zone de contact avec le sol - intérieur avec un réseau d’ hyphes qui se termine dans les arbuscules qui sont les lieux d’ échange entre l ‘ hôte et le fungus Pour continuer cette partie du sujet je vous engage à reprendre l article de Thibault http://forum.MikrOscOpia.com/topic/12702-endomycorhizes/?do=findComment&comment=43397 Pour en savoir plus sur la mycorhization Les Mycorhizes la nouvelle révolution verte de Andé Fortin et coll ( édition multimondes )
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Elle apparaît sous une forme tubulaire d’un diamètre évoluant autour de 30 / 40 µm .) - zone A - Les fibres apparaissent collées les unes aux autres . La présentation avec l' éclairage en fond noir constate que les fibres se comportent comme des fibres optiques : ] La fibre de lin s’ est différenciée au sein du parenchyme cortical pour prendre un structure tubulaire comme le confirme cette dernière photo Mais sa croissance n’est pas finie - A suivre ( pour la petite histoire dans le coin c'est aujourd'hui le 23 juin la fête du lin normand - le lin est fleuri en général mais le champs étudié ne l'est pas encore )
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Le 16 juin La croissance du lin est rapide en 1 mois les tiges atteignent maintenant entre 40 et 60 cm La structure interne a déjà bien changé : La première constatation est la création d’un vide central ; le parenchyme médullaire s’ est dissocié et se réduit à des travées cellulaires délimitant des lacunes . Le parenchyme cortical devient le lieu de développement d’une structure, nouvelle où vont se développer les fibres (3) Coupe longitudinale 1 Cuticule ou épiderme . 2 Parenchyme cortical - ou écorce. 3 Faisceaux de fibres en constitution . Dès cette période la structure des fibres commence à se révéler :
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Le lin --- 1- au printemps Le lin a eu du mal à pousser cette année dans la région - le froid et la température ont créé un retard de prés de 3 semaines Le 14 mai il est à 10 cm Les coupes sont faites au Ranvier et la coloration avec le vert d Etzold Coupe en A - le centre de la tige ( X 150) Coupe en B (X100 ) Coupe B grossissement 400 ( zone vasculaire ) Le but de cette observation va être de suivre sa croissance jusqu’ au rouissage pour répondre à la question qu’est ce qu ‘ une fibre de Lin au microscope ? A Suivre …..
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Merci tous les 3 Le plus difficile a été de faire la coupe de l ‘épine car l ‘intérieur ne s’est pas remplie de paraffine malgré un bain dans la paraffine à 56 pendant 2 jours- ; de ce fait le microtome tendait à fracturer la structure . La deuxième difficulté a été de trouver les bons paramètres pour les durées d’ action des 3colorants ( hemalun – fuscine de ponceau –vert lumière ) du trichrome de masson - qui en fait se sont révélés différents du protocole surtout quant à leur durée d’ action . En fait le hérisson d’ Europe est en voie d’extinction - Si théoriquement il peu vivre 10 ans les comptages actuels ne trouvent plus guère que des sujets de 2 à 3ans . Amicalement -
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A la partie inférieure du derme il existe un muscle qui se développe sur toute la surface de la zone dorsale du herisson : le pannicule carné Il est responsable de la couverture complète du hérisson quand celui-ci se met en boule . Il permet la remise en place de la peau quand il reprend une attitude de repos Ce muscle se renforce en périphérie formant un bourrelet . Comment se forme l’épine Je n’ ai pas trouvé de texte sur ce sujet - mais les images qui suivent permettent d’ évoquer l’ hypothèse suivante : La première image montre deux zones particulières : -Zone périphérique cornée - faite de keratinocytes aplatis et tassés de manière compacte -Zone centrale faite de Keratinocytes actifs - qui forment de longues colonnes cellulaires irradiant du centre vers la périphérie. Ces ketatinocytes actifs sont disposés en longs rubans formés de deux couches cellulaires - Les keratinocytes y prennent un aspect palissadique, disposés en ruban. Les rubans épousent la forme des futurs prolongements internes qu ils vont modeler en se transformant -, en s’ aplatissant comme il s ont l’ habitude la faire dans la peau pour la formations du stratum cornéum . La structure ainsi constituée ressemble aux voûtes des cathédrales gothiques ( revoir la photo A ) d’où l’ extrême résistance des épines du hérisson . Coloration – Hématoxyline / Fuscine de Ponceau Pour en savoir plus sur le hérisson La hulotte N° 77+++ http://animaux.org/herisson-europeen.htm http://www.dinosoria.com/herisson.htm ++ Dominique
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L implantation des épines et leur mode de fixation dans la peau expliquent qu ‘ il est possible de soulever un hérisson en le tenant seulement par une seule épine -.Il est d’ ailleurs très difficile d’ arracher une épine de la peau d’ un hérisson , elle casse bien avant . L ‘image C montre que la partie intra épidermique est arrondie- Ce bulbe a deux avantages il assure un excellent ancrage et il permet aux épines de s’enfoncer dans le prédateur côté pointu sans léser la peau du hérisson côté arrondi . Coloration au trichrome de Masson En 1 il existe un muscle peaucier dont le rôle est d’ orienter l’ épine . Ce muscle se fixe d’ un seul coté Son but est de redresser l’ épine ou de l’ abaisser L’ ensemble des piquants est érigé pas contraction du pannicule carné ( voir plus loin ) mais individuellement chaque épine a son système de contrôle. En - 2 - le tissu graisseux s’ accumule sous la zone hypodermique -; Cette graisse joue le rôle d’ isolant et de réserve pour la période d’ hibernation qui s ‘étend de septembre à fin février. Cette photo passe presque exactement au centre du bulbe et révèle que l’épine est ouverte par le dessous Cet orifice permet le passage du système vasculaire qui va alimenter la structure cellulaire interne que nous allons rencontrer dans quelques instants . Sur la droite une épine a été coupée peu après le début de sa formation - en effet les épines ne sont pas systématiquement perpendiculaires au plan cutané et peuvent démarrer inclinées dans le tissu hypodermique . Cette image met en évidence la présence de bourgeons dormants - qui en se développant plus tard vont permettre le remplacement des vieilles épines après leur chute .
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le poil - le hérisson - N° 3 Cet article fait suite aux deux précédents sur le poil animal: http://forum.MikrOscOpia.com/topic/12194-le-poil-variations-sur-le-theme-la-taupe-n1/?hl=%2Ble+%2Bpoils http://forum.MikrOscOpia.com/topic/12507-le-poil-structure-generale-n-2/?hl=%2Ble+%2Bpoils ****************************************************************** Le hérisson a deux types de poils -Les poils du ventre de la tête et des pattes -Les poils du dos : Les poils du ventre sont semblables à ceux des autres mammifères avec la cuticule la corticale et la médullaire - La synthèse de mélanine se fait de manière régulière ( sauf à la partie initiale de la croissance du poil. Les poils du dos sont la caractéristique de ce petit animal Il y a entre 5000 et 7000 piquants sur chaque hérisson - La durée de vie de chaque piquant est de 18 mois ; après quoi ils tombent et sont remplacés par des nouvelles épines - comme le font les cheveux . La coloration de l’épine - donc la mélanisation de l’ épine dépend de l’age du hérisson : Pour un hérisson de moins de 1an le piquant est sombre au milieu et clair aux deux bouts le vieux hérisson a les piquants entièrement bruns . La structure du piquant va expliquer pourquoi il est à la fois ultra résistant rigide - difficilement déformable – La relative élasticité permet cependant l’amortissement du choc lors de la chute du hérisson Les épines se plient un peu et encaissent le choc . La structure interne e de l ‘ épine est en partie creuse avec des barres de soutènement (voir schéma et Photo B ) Deux niveaux -- périphérique avec des arches de consolidation - ¨Photo A -- centrale avec une structure plus aléatoire et en partie vide Photo B Le poids d’une épine est entre 4 et 9 mg soit un poids moyen de 6 mg soit pour 5000 épines 30 g et 42 g pour 7 000 – l’ animal en fin d’ été pèse entre 0,5 et 2 kilos suivant l’ alimentation ( - s’il ne pèse pas plus de 450 g il ne pourra pas passer l’ hiver ).
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Bonsoir jean- Luc La vraie difficulté est l ‘obtention d’un microtome , le mien date des années 1920 et fonctionne très bien , je l’ai obtenu grâce à un heureux hasard . Les appareils modernes sont vendus fort chers et à ma connaissance du matériel Chinois équivalent ,comme pour les microscopes ,ne semble pas disponible (ce qui est vraiment dommage) . Car les préparations d’histologie ne sont pas trop difficiles à réaliser (par contre les échecs sont nombreux comme dans les autres branches de la microscopie) . Le matériel de base est une plaque chauffante type chauffe plat ; tout ce qui est nécessaire se trouve dans la cuisine . Les produits sont d’accès facile grâce à Marcel Lecomte sans qui tout cela ne serait pas possible. La littérature n’est pas difficile à trouver. Après il faut de la patience ce qu 'un amateur possède . Mais reste toujours le problème du Microtome .......; L histologie est pourtant une porte de la connaissance très intéressante à franchir . Dominique
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C’est cette rotation qui est à l’ origine de la fabrication des colonnes ou papillomes : les couches successives renforcent les parois des colonnes ( mais la encore toutes les cellules ne subissent pas ce mouvement de rotation et un grand nombre reste parallèle au plan de base en se positionnant au centre des colonnes) . L’étape suivante – nous rapproche du sommet de l’édifice . L ‘ empilement des cellules se fait comme pour la stratum corneum de la peau normale mais à la fois dans le sens verticale et dans le sens lateral : les papillomes de développent . Le mouvement de rotation décrit ci –dessus va persister pour un certain nombre de keratinocytes jusqu ‘au sommet du papillome : conséquence des boules compactes vont se former . Ces boules ainsi que les autres cellules arrivant la fin du processus de transformation vont desquamer et tomber sur le sol . Les boules de keratinocytes ,très riches en virion , vont permettre à ces derniers de résister aux agents externes dont les UV et les agents chimiques une fois sur le sol des piscines - Dans les piscines l’épithélium des pieds est fragilisé par l’eau le virus contaminera un pied nouveau . La fin de l’ histoire. Les verrues ( parfois au bout de quelques années) disparaissent de la peau .- Le système immunitaire du porteur travail 24 h sur 24 autour des particules virales pour trouver la structure de l’anticorps adapté aux antigènes viraux et il arrive à trouver la clef ( mais pas toujours ) . Le système circulatoire , important au centre de la verrue , permet une communication entre la verrue et le reste de l’organisme . La verrue est ainsi nourrie mais c’est aussi le moyen que l’ organisme va utiliser pour apporter les lymphocytes producteurs des anticorps anti-viraux . Le papilloma virus Verrues vulgaire papillomavirus 2-4-29-75-76-77 Verrue plane 3—10—28 Verrue intermédiaire 10-26-27-28-29 Verrue des bouchers 7 Annexe Structure histologique de la peau Dominique
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La différence entre le stratum basal et le stratum spinosum n ‘est pas aussi bien marqué que dans une structure saine ( voir annexe ) . Il existe une désorganisation très importante ; les transformations des keratinocytes sont parfois très rapides, presque dés la basale , parfois nettement plus tardives ; désorganisation mais pas anarchie , simplement le génome viral exprime sa « pensée » architecturale propre. Apparaissent aussi d’étranges cellules - dont le centre est ballonné . Les koilocytes - (cette transformation n’atteint pas tous les keratinocytes) Cette transformation pathologique du keratinocyte est le signe de la présence d’un Virus de la famille des papillomavirus. Sous l’effet du transfert du patrimoine génétique du virus vers le chromosome des keratinocytes – le plan de développement du ketatinocyte est modifié . Cette modification apparaît donc dans la forme de cette la cellule mais aussi dans son processus de transformation . Les images suivantes montrent le phénoméne. Normalement les keratinocytes vont se déformer pour devenir comme des tuiles - posées parallèlement au plan des cellules de base et ainsi former le stratum corneum protecteur . L’ image en contraste de phase – montre que les cellules se mettent à se déformer dans un plan perpendiculaire au plan de base . Gros plan sur la zone de transformation
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La verrue vulgaire - Histologie (Avertissement : : pour la première fois j’ ai fait le chemin complet du prélèvement tissulaire à l’ examen microscopique ; -ce n’est pas un chemin facile et les embûches existent à tous les niveaux de la technique : prélèvement ,– fixation ,– déshydratation ,- inclusion , - préparation du microtome ,– coupe , - étalement , - préparation à la coloration –, coloration , montage ) je suis encore très loin de la maîtrise …surtout pour les colorations ……ici hematoxyline / eosine ou phloxine ) La verrue est ma première observation d ‘ histologie. ------------------- Un patient est venu en boitant à la consultation .Depuis plusieurs semaines il a sous le pied une tuméfaction à peine saillante . L’aspect est sans discussion celui d’une verrue plantaire commune mais d’une taille peu habituelle . L’ azote liquide ne fonctionne pas sur les verrues plantaires – en effet le fait de marcher dessus empêche le décollement . . Les pommades à base d’acide salicylique sont d efficacité lente ( plus de 1mois ) et nécessite une grande discipline . Il est décide de faire une anesthésie locale et de lui enlever à la curette . Ce qui se fait sans problème. Aspect macroscopique Côté externe de la verrue ]Côté interne de la verrue ( celui qui est inclus dans la peau ) Ces images montrent que la verrue n’a pas de racines au sens où la tradition la présente ( c’est à dire comme un arbre qui s’ incruste dans le sol –) La base de la verrue est très lisse . Préparation histologique aspect général Cette image n° 3 permet de constater deux choses -- A - la confirmation de l’ absence de racine , le plan de clivage est net ; c’est la raison pour la quelle il n’est pas difficile de retirer une verrue avec une curette - :il suffit de la pousser ( après anesthésie locale ) . --B - la verrue est formée de colonnes , les papillomes , les uns contre les autres . Etude de la structure de la verrue . Pour bien comprendre le mécanisme interne d’une verrue il faut toujours penser que la verrue est une structure en mouvement continu de la base vers le sommet - l’image n° 3 est en fait une représentation du temps - ( quelques semaines ) où la cellule fondamentale de la peau: le kératinocyte va se transformer . L ‘histoire commence donc à la base ( parti incluse dans la peau ) Le keratinocyte basale - ( 1 ) est semblable à celui de la couche du stratum basal d’une peau normale ( voir annexe ) - à la différence prés que sous une couche de quelques cellules il existe une zone de clivage. L’organisme grâce à son système immunitaire a mis une cloison entre la verrue et le reste de la peau tout simplement en aplatissant ( le phénoméne est peu visible sur cette photo) les keratinocytes comme dans la couche superficielle du stratum cornéum . Cette zone basale est le lieu de mitoses qui permettent le renouvellement des cellules et la croissante de la verrue . Au dessus ( 2 ) Se trouve le stratum spinosum ; ( voir annexe ) dans cette couche les keratinocyte sont liés par des ponts inter cellulaires ,les desmosomes qui assurent la solidité de l’ ensemble .Ces desmosomes structurent l’é pithélium normal et le renforce de façon à résister aux agressions externes . Ici il structure la base de la verrue rendant l’ensemble très résistant .
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cladopsorium :Un mur avec des traces noires
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Schéma récapitulatif idéalisé (dessin de la photo 2) 1 –Conidiophore lisse sans renflement pouvant atteindre 400 µm . 2 –Ramoconidies plus ou moins cylindriques uni ou bicellulaires. 30 µm x 3-5µmCes structures ont plusieurs sites conidiogénes 3—Conidies elliptiques ou citriformes – généralement unicellulaire à croissance acropetale de 3-11x 2-5 µm – Isolées ces cellules portent la ou les cicatrices insertion La fragilité des structures sporifères, la présence dans les préparations de fragments de conidiophores allongés et de conidies de formes et de dimensions variées sont souvent caractéristiques de champignons du genre Cladosporium . Classification Fungi Ascomycota, Pezizomycotina, Dothideomycetes, Dothideomycetidae Capnodiales Davidiellaceae Cladosporium 704 espèces enregistrées Ici probablement Cladosporium cladosporioides ( très commun et cosmopolite Cette moisissure est présente dans l air le sol sur les peinture – les graines les céréales , les matières végétales en décomposition (on l’ a déjà rencontré dans la présentation sur le pain des boulangeries du canton ) .-ici- L ‘ extrême pouvoir de fragmentation associé aux caractères antigéniques des protéines de surfaces des spores en font un agent responsable des allergies . Le petit garçon du début de cette présentation a développé une allergie à cette moisissure . Le père a décidé de refaire l’isolation de la pièce unique possibilité de guérison. . Une aération correcte de la pièce –( intérêt des VMC ) est aussi une bonne prévention . dominique -
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Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
N° 4 X400 cp Les formes ne sont pas semblables .Si la disposition des éléments est assez fluctuante,les mêmes piéces du puzzle sont retrouvées sur chaque conidiophore (voir schéma plus loin) . Les hyphes Ils sont de deux types Les hyphes aériens : Les hyphes du milieu immergé: Les Spores Les spores de cladosporium sont de deux types. – monocellulaire et bicellulaire - Elles sont vues ici entrain de bourgeonner La structure des spores a été à l’origine de la discussion avec Michel ( page de 11 de l’ article) -ici- Celui-ci a présenté une image remarquable quasi en 3D de la dépression centrale J’ai fait ce que j’ai pu mais c’est nettement moins bien (X1000 –fond clair – éclairage oblique) Deux éléments: 1 la dépression centrale. 2 le séquelle de la zone d insertion à la précédente spore - puisque ces spores ont une croissance acropetale (voir dessin) . -
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Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Image obtenue par la technique du papier collant en drapeau . Des fragments sont obtenus mais la totalité -de la moisissure. reste inobservable. Les manipulations se sont suivies sans aucun succès : dés que l on touche, même d’une manière infime, à cette structure elle se désagrége comme un puzzle qui tombe sur le sol . Que faire ? L ‘idée a été de faire pousser cladosporium dans un bac à coloration Un ruban de scotch est préalablement fixé sur les lames. Celles ci sont posées perpendiculairement à la surface :-l’ espoir est que la moisissure va croître parallèlement - et y adhérer . Sur la photo le petit liseré noir est bien visible qui montre quelques éléments collées . La préparation cette plaque se fait comme d’ habitude :Bleu coton Lactophenole -mais là encore la moisissure se désagrége au contact des produits de coloration . Il restait une solution : examiner la plaque sans utiliser de préparation ni de lamelle - ce qu ‘autorise le contraste de phase. Avec pour compléter la réalisation d’un stack de 10 images pour chaque plan . La structure aérienne : conidiophores +conidies Photo N°1 X 200 cp N° 2 X 400 cp N° 3 X 400 cp -
L ‘histoire commence par l’observation de Michel qui a constaté sur le mur de sa cuisine la présence d’une plaque noir a développement rapide . - ici - Quelques jours plus tard en clientèle une maman apport son garçon de 5 ans pour une toux nocturne persistante - depuis plusieurs mois . Curieusement il ne tousse pas s ‘il va coucher chez des amis . Au cours d’une visite la maman m’autorise à faire une photo du mur de la chambre suivi d ‘ un prélèvement avec un papier scotch . Résultat après 72 heures de mise en culture sur milieu de Sabouraud . Le papier collant ayant été mis au contact de la surface du milieu : 1 - Penicillium 2 - Cladosporium Episcopie après 48 heures x 100 Episcopie après 72 heures x100 Jusqu à ce point cette observation ne présente pas de grandes difficultés. Tout se complique à partir du moment où la moisissure doit être regardée au microscope.