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Tout ce qui a été posté par Jean Marie Cavanihac
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Planctons d'automne 2024
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Bonjour On trouve en effet des échelles (piscine ....) mais en architecture portuaire il y a un nom spécifique plus court ! Je voulais montrer que l'on peut recueillir du plancton sans beaucoup de moyens ...et que l'automne est souvent plus riche en spécimens que le printemps... J'ai hésité à faire une présentation différente : une introduction (moyen de recueil...) et poster une image par jour pour faire de l'animation mais cela serait moins cohérent pour la lecture. Amitiés JMC -
biddulphia challengerii.jpg
Jean Marie Cavanihac a posté une image de la galerie dans Jean Marie Cavanihac
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Planctons d'automne 2024
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Un protopéridinium (divergens ? ) au x 40 : la flèche indique le flagelle : on peut se demander comment ces spécimens sans chlorophylle peuvent se nourrir...Il semble qu’un prolongement protoplasmique sort par l ‘ échancrure à coté du flagelle et englobe l’organisme à capturer Protozoaires : Plusieurs espèces de tintinides : Favela : Hélicostomella et au dessous Tintinopsis radix Lorica de Tintinopsis campanula et codonella : on voit bien les cils (difficile à photographier car très mobile ) Acanthaire : on voit les épines siliceuses et l’ectoplasme (flèche rouge ) Peu de larves à cette saison mais voici celle d’une ophiure et d’une holothurie à droite Plus commun ce larvacé oikopleura mais chose plus rare ce juvénile qui met à peine une heure pour atteindre la forme adulte : Encore plus rare (c’est la deuxième fois en 20 ans ) ce cercaire de trématode cercaria pectinata (?) sans doute parasite d’un mollusque : Et enfin ce que je pense être un statoblaste de bryozoaire : -
C’est un thème récurent pour moi et cette fois j’y ai ajouté le millésime ! En fait ce sont des échantillons observés entre fin Aout et fin Septembre donc plutôt fin d ‘ été. On aurait pu commencer cette présentation en paraphrasant Jean de la Fontaine « le plancton ayant erré tout l’été se trouva bien concentré quand l’automne fut venue » . Le mot erré correspond bien à l’étymologie de « plancton » : en grec = ce qui erre , c’est à dire qui n’a pas de moyen de locomotion propre, et suit les courants, ce qui inclut aussi les méduses. Mais tout d’abord quelques précisions sur la façon de le recueillir et cette fois on va remplacer le filet à plancton par deux accessoires tout à fait courants : Un filtre à café souple ( maille 200 µm environ) et un seau (celui ci contient 6 litres mais on peut en prendre un plus petit qui sera moins lourd quand il est plein) Le principe est de remplir le seau et de le vider lentement dans le filtre. On répète l’opération plusieurs fois puis on retourne le filtre à l’envers (partie intérieure devenue extérieure : image à droite ci dessus) dans le bocal de prélèvement , on verse un peu d’eau pour rincer le filtre et décoller les organismes et on recommence autant de fois qu’on veut. Il est utile de trouver un troisième accessoire (bien pratique mais pas transportable !) ce sont ces marches qui descendent au ras de l’eau et dont je ne retrouve plus le nom . On peut ainsi manier le seau à la main mais à défaut de marches, utiliser la corde que l’on voit dans le seau pour le lancer dans l’eau. Les échantillons ont été observés dans les heures qui suivent la récolte et remis à l’eau . On va présenter les espèces les plus originales, mais l’inventaire n’est pas exhaustif ….Il y a aussi : pleurosigma, licmophora, ardissiona, cylindrothéca, striatella, amphora...pour les diatomées les plus représentées, copépodes à divers stades de développement, véligers d’escargots...peu ou pas de larves à cette époque . Voir ici pour autres espèces :https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19993-diatom%C3%A9es-de-m%C3%A9diterran%C3%A9e/#comment-82904 Voici donc ce qui a pu être observé : pour le phytoplancton : diatomée coscinodiscus : La surface n’est pas plane mais bombée et exceptionnellement j’ai utilisé Combine Z sur 4 images. Diamètre 210 µm : visible à l’oeil sur une lame bien éclairée. Rhizosolenia styliformis : Elles forment de longues chaînes de parfois 5 ou 6 individus Plus rare : avec deux niveaux de mise au point : Rhabdonema adriaticum que j’avais confondu avec fragilaria Une espèce rare aussi : Bleakeleya notata de la famille des Fragilariaceae Une autre peu commune biddulphia challengerii qui n ‘est pas plate mais a la forme d’un oreiller Les dinoflagellées sont plus nombreuses à cette époque : ceratium fusus En médaillon détail au X 40 Ceratium symétricum et ceratium furca à droite Une image plus détaillée où l’on voit le flagelle en mouvement qui tire le spécimen (déplacement vers la droite) Gymnodinium la flèche montre une boucle du flagelle transverse enroulé dans la gouttière Protoperidinium vue de coté et de dessus du même spécimen (au x 15)
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Trésor archéologique sur la plage.
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Tryphon T dans Sujets de Microscopes à écran.
Bonjour Je dirais carotte de béton , à cause de la forme circulaire pas naturelle ! Datée du temps des pyramides (ils ne mettaient pas de béton à l'époque ! ) Amitiés JMC -
Les habitants du bassin
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Bonjour C' est exactement le but ! Amitiés JMC -
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Dans la série "Aventures microscopiques" voici : Les habitants du bassin Souvent nos activités sans rapport avec la microscopie peuvent nous conduire à réaliser des observations aussi inattendues qu’intéressantes. Ce peut être à l’occasion d’un repos dans un parc, d’une après midi de ballade dans la région, une visite dans une jardinerie, ou... une invitation chez des amis qui possèdent un bassin à poissons. C’est ce dernier cas qui va servir à illustrer une exploration des habitants de ce bassin et montrer qu’il n’est pas toujours utile d’aller chercher loin ; j’ai fait ces images rapidement et elles ne sont pas optimisées, mais ce qui importe c’est de voir la variété d’organismes dont chacun pourrait mériter plusieurs heures d’observation . On voit sur cette photo une partie du bassin de 80 cm par 2 mètres et 60 cm de profondeur, garni de nénuphars et de quelques plantes aquatiques. (NB : la sphère en RAKU au premier plan est l’oeuvre de ma compagne, et le bassin appartient à des amis qui nous prêtent leur four à gaz pour ces cuissons raku à l’extérieur de leur maison ) Donc entre deux cuissons , un petit prélèvement de quelques milli litres en grattant les parois du bassin, le dessous des feuilles de nénuphar (en évitant les carpes koï !) est ramené à la maison et voici ce qu’on peut y observer : Un suctoria : avec ses tentacules déployées un rotifère : Un autre rotifére probablement ptygura, qui se construit une logette avec ses boulettes fécales : (on voit aussi une vorticelle contractée sur la droite ) Un autre rotifère plus rare : collothéca avec un œuf : on ne voit pas sur l’image les longs filaments qui lui permettent d’attraper sa nourriture comme avec un filet. Il y en avait plusieurs dans l’échantillon. Un autre protozoaire : stentor qui a produit (ou réutilise?) une logette... à moins que ce ne soit un rotifère ! Des desmidiées ; closterium et scenedesmus Un planaire vu en fond noir : remarquer les taches oculaires à droite une amibe à thèque : arcella à gauche et une amibe libre dans l’eau qui prend cette forme étoilée. Et enfin une vue rapide sur une coupe de tige de nénuphar : à gauche en lumière polarisée on voit bien les lacunes contenant de l’air qui permettent la flottaison ainsi que les sclérites rendues brillantes. Au milieu gros plan sur les sclérites. A droite coupe de la feuille : l ‘épiderme est à gauche de l’image et on voit aussi les lacunes sur la face inférieure qui permettent à la feuille de flotter Il y avait aussi dans l’échantillon quelques euglènes mais pas beaucoup de diatomées… Voici une observation rapide (quand on rentre de la séance RAKU à plus de 100 km de la maison on a quelques autres priorités ! ) ; il ne faut pas garder l’échantillon tel quel plus de 24 heures car beaucoup d’espèces peuvent disparaître ou être mangées par d’autres . On peut dès que possible séparer des spécimens intéressants avec une micropipette et essayer de les cultiver dans un environnement approprié : par exemple prendre suffisamment d’eau du lieu de prélèvement en plus de l’échantillon lui même. En effet dans le cas présent, à 100 km de distance, la composition des eaux locales peut être très différente d’une région à terrains calcaires par rapport à une autre à terrains granitiques.
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Bonjour Sujet impressionnant et rare , ayant conduit à cette belle étude ! Je me souvient que si on n'éjecte pas le le scolex le cycle continu ! On sait bien qu'il faut cuire le porc à coeur mais apparemment on ne se méfie pas assez du boeuf ! De toute façon depuis le Creutzfeldt Jakob je n'en mange plus ! Amitiés JMC
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Bonjour Pour changer des images d'objets naturels microscopiques voici quelques images d'objets manufacturés (les techniques de fabrication font largement appel à l'optique) . Contenu (puce ) d'un transistor la partie carrée est constituée de 3 ou 4 couches de silicium empilées où sont reliées les connexions vers l'extérieur. Une 3 eme connexion se fait par le boitier qui fait aussi office de dissipateur de la chaleur. Pour ceux qui connaissent , l'intérieur d'un transistor 2N2905 : c'est surprenant de voir la petite taille de la puce , car il est donné pour un courant max de 0,8 ampère Images obtenues avec objectif x 2,5 et le dispositif d'épiscopie décrit ici : https://forum.MikrOscOpia.com/topic/18538-épiscopie-à-leds/#comment-76427 AMitiés JMC
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Larves d'échinodermes
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Bonjour Merci de tes encouragements, il faut que je me familiarise avec l'insertion d'images et liens dans la galerie pour que les images pointent vers la source, article ou post...! -
pluteus oursin en lumière polarisée.jpg
Jean Marie Cavanihac a commenté un(e) image de la galerie de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie Cavanihac
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Larve d'Ophiure.
Jean Marie Cavanihac a commenté un(e) image de la galerie de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie Cavanihac
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anemonetexte4.jpg.b04f1e204243f6310fe07bc59d6b19ad.jpg
Jean Marie Cavanihac a donné son avis sur un(e) image de la galerie de Dominique. dans Galerie Mikroscopia
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pluteus oursin en lumière polarisée.jpg
Jean Marie Cavanihac a posté une image de la galerie dans Jean Marie Cavanihac
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Les échinodermes représentent un groupe important d’organismes exclusivement marins qui compte plus de 7000 espèces . Leur nom vient du grec « echino » = hérisson et « dermo » = peau. Leur squelette rigide ou semi rigide pour la plupart est formé de carbonate de calcium et pourvu d’excroissances sous formes d’épines de même composition. Ils, présentent généralement une symétrie radiale d’ordre 5 c’est a dire que les structures sont espacées de 72 degrés, par exemple la bouche des oursins possède 5 dents . Dans ce qui suit on ne parlera pas des crinoïdea qui ont une morphologie assez différente On voit bien les piquants rigides et aussi les podias plus longs sous la forme de fins filaments terminés par une ventouse ; voir le lien ci dessous pour l’étude des podias, pédicellaires etc : https://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/JMC-OURSINS/OursinsJMC.htm Voici 2 larves : oursin courant Paracentrotus lividus et echinocardium cordatum (à droite) tous deux au stade pluteus Une image en lumière polarisée montre la nature calcaire (calcite ) des tiges constituant les embryons de squelette interne . On voit bien la bouche entre les bras à droite qui sont couverts de cils . La larve se déplace bouche en avant pour capturer le plancton. On a parfois la chance de voir la métamorphose d’un pluteus à 8 bras vers un oursin juvénile que l’on voit déjà à l’intérieur (flèche bleue). Sur un juvénile (image à droite) - flèches rouge : ébauche de piquants et flèches vertes : ébauches des podias. Autre échinoderme : Asteroïdea : étoile de mer dont voici la larve (pas sûr à 100 % ce pourrait être celle d’un concombre de mer mais à ce stade elles se ressemblent !) A droite adulte pris dans un filet (12 cm diamètre). Les 5 bras sont relativement souples et grâce à leurs podias , peuvent ouvrir la coquille de mollusques bivalves. L’étoile de mer projette alors son estomac à l’extérieur pour digérer sa proie. Holothuroïdea : Le groupe compte environ 1200 espèces dont la taille moyenne se situe entre 10 et 30cm. Le surnom « concombre de mer » décrit bien la forme de l’adulte ! La symétrie d’ordre 5 est moins visible. à gauche stade antérieur : gastrula - on voit le début du système digestif et à droite larve plus âgée Voici 3 photos d’une même larve : Les images ne sont pas très contrastées car prises au microscope inversé dont la lampe était un peu faible. La larve évolue ensuite sous la forme auricularia: a droite détail d’un osselet qui sera intégré dans les tissus (objectif x 40 ) Ophiuroïdea : une espèce très représentée (2000 espèces) et vivant en général sur les fonds de grande profondeur : https://www.researchgate.net/publication/7899207_Larval_Morphometrics_and_Influence_of_Adults_on_Settlement_in_the_Gregarious_Ophiuroid_Ophiothrix_fragilis_Echinodermata Ci dessous image de deux larves à des stades d’évolutions différents : (nommées aussi : Ophiopluteus) . A droite un autre spécimen en éclairage de Rheinberg Image difficile à obtenir : celle d’une même larve vue de face à gauche et de dessus . La photo de face a été rendue possible grâce à un micro aquarium contenant plus d’eau qu’une lame et permettant au sujet de se déplacer dans 3 dimensions (ce qui ne facilite pas le focus!) Les larves peuvent légèrement différer d’une espèce à l’autre : mais l’ adulte se développe toujours à la jonction des bras : (montrés ici par flèches rouges) dernière image à droite : adulte libre. L’image du dessus montre une larve aux bras excessivement longs : plus de 4 mm d’envergure ! Les bras des ophiuridae sont fragiles et cassants. Beaucoup plus souples que ceux des étoiles de mer , ils servent aux déplacements par un mouvement ressemblant à la reptation des serpents. Ils sont recouverts d’excroissances calcaires Images d’adultes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ophiuroidea Vue d’ensemble de quelques échinodermes : http://www.mesa.edu.au/echinoderms/gallery.asp
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Bonjour Dominique Je ne connaissais pas la version "vers" mais j'ai bien connu les cétoines dorées, on en trouvait d'avantage quand j'étais jeune et vers mes 12 ans j'en avais élevé une pendant des mois ...C'est un vrai bijou volant ! Les hannetons aussi étaient plus nombreux, ça fait des décennies que je n'en ai pas vu un .... C'était aussi courant de faire l'élevage des vers à soie, il y en avait même à l'école Amitiés JM
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Diatomées de Méditerranée
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Autres diatomées moins communes ; ardissiona fulgens vue valvaire et connective et division Un spécimen rare et très long : thalassiotrix. Là aussi les frustules longues de 1,3 mm seraient certainement brisées Autre espèce peu courante : Biddulphia challengerii (?) en cours de division Quelques spécimens plus rares ou de forme complexe , qui apportent plus d’informations sous leur forme naturelle sans préparation : triceratium formosum pentacrinus (?) l’image à droite est un stack de 20 images Enfin pour terminer une planche de quelques diatomées de formes diverses : -
J’ ai toujours admiré les amateurs, qui ont la patience de réaliser des lames de diatomées. En effet si l’on veut obtenir des images précises permettant d’identifier les espèces, il faut préparer celles ci par un protocole minutieux qui prends du temps : traitement par le chlore , acides, parfois calcination, montage des lames avec des milieux à indice de réfraction élevé etc ..Ce procédé est surtout intéressant quand on recueille de nombreuses diatomées mais lorsque on a très peu de spécimens il y a aussi un risque de les perdre et de les détériorer lors de ces traitements. Le but de ce nettoyage est d’obtenir des frustules les plus propres possible pour compter les stries, observer les ponctuations , mieux voir les raphés etc Mais ces procédés font perdre certaines informations telles que l’organisation des spécimens dans leur milieu naturel en particulier pour les espèces se présentant en colonies...ou peuvent casser les fragiles extensions des frustules de certaines espèces. Et il y a aussi la perte de la couleur ! ..une diatomée vivante est plus agréable à regarder et ressemble à une œuvre d’art : par exemple ce coscinodiscus et cette pleurosigma Nous allons voir quelques diatomées de Méditerranée qu’on ne rencontre pas sous la même forme dans les collections et dont beaucoup supporteraient mal les traitements évoqués ci dessus . Pour en revenir à l’organisation voici quelques exemples : Licmophora dont la colonie se présente sous forme d’éventail Autres espèces se présentant en chaînes : astérionella et bacteriastrum (en encadré cellule isolée vue de face): Deux autres formes coloniales : ceratulina et eucampia Ce chaétoceros socialis ne pourrait pas être monté sur lame sous cette forme ! Encore une espèce : Thalassiosera rotula ici les mêmes spécimens sous forme libre et sous lamelle (au dessous ) Ou encore cette toxarium undulatum qui semble pousser sur un arbre : Mais d’autres espèces ont des extensions fragiles : il y a risque de disparition des setae (spines) qui sont présentes chez chaétocéros (image en fond noir - objectif 2,5 x ) Dètail des cellules de chaetoceros (il en existe 400 espèces ) Une autre espèce de chaétocéros en vue complète : un peu plus d’informations ici : https://www.researchgate.net/publication/319628595_Diversity_and_distribution_of_the_planktonic_diatom_genus_Chaetoceros_Bacillariophyceae_in_the_Golden_Horn_Estuary_Sea_of_Marmara Chez ces risozolenia : aprés traitement on ne verrait pas comment les spécimens sont imbriqués lors de la division et les pointes fragiles ne résisteraient probablement pas ! Ne pas confondre Risozolenia avec proboscia truncata: Idem pour les extensions de cette odontella ou de ce ditylum à droite Pointes fragiles ici aussi chez cylindrothéca : Encore deux espèces en colonie mélosira et paralia sulcata à droite L’observation de diatomées fraiches permet aussi de voir comment elles se développent sur un support : ici striatella en cours de division
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Mouvement oscillant.
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Tryphon T dans Sujets de Makers
Bonjour Michel Je n'ai pas trop le temps ni les connaissances pour suivre cet atelier , mais félicitations pour ton très beau travail et ta patience ! Amitiés JMC -
Bonjour Dominique A retardement je dirais la même chose ! Superbe travail ! Amitiés JMC
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Quelques vers marins et leurs larves
Jean Marie Cavanihac a posté un sujet dans Jean Marie CAVANIHAC
Parmi les diverses espèces qui constituent le plancton marin, les vers sont assez peu souvent décrits. Ce ne sont pas les sujets les plus esthétiques (qui aime les vers ?) mais à l’état de larves ou de très jeunes adultes ils peuvent être observés au microscope . Il n’ y aura donc pas ici d’images macroscopiques d’adultes (voir sur le Web si besoin). D’autant que ce ne sont pas strictement des espèces planctoniques. Les plus fréquemment trouvés sont les nématodes dont il existe de nombreuses espèces marine ou d’eau douce : en voici un exemple : la partie constituant la tête et surtout l’appareil buccal permet une identification plus précise (voir par exemple ce site : ) https://nematode.unl.edu/key/nemakey.htm Seule difficulté pour la photo : ils bougent beaucoup ! Autres espèces souvent rencontrées au stade larvaire ce sont les vers polychaetes donc voici un exemple de larve : à ce stade il est difficile d’identifier l’espèce de l’adulte ; on remarque les taches oculaires et les setae : Les setae souvent très développés à ce stade, sont peut être un moyen d’éviter la prédation : comment un poisson peut il avaler quelque chose d’aussi indigeste ! : (position défensive sur l’image à droite) : Un peu plus tard l’adulte devient un annélide qui peut atteindre plusieurs centimètres de long mais on trouve dans les échantillons de plancton de jeunes adultes qu’il est facile d’observer par exemple ce ver neréïde : on voit le détail du redoutable proboscis que le ver projette à l’ extérieur pour capturer sa proie (Image objectif 2,5 X éclairage de Rheinberg) Une autre espèce d’annélide moins courante : Syllis Amica (même condition d’observation que sur l’image au dessus On voit bien le pharynx cylindrique suivi du proventricule et de ses bandes musculaires. Une petite anecdote : cette image fait partie d’une série assez ancienne et en faisant des recherches sur cette espèce j’ai appris que le pharynx contenait une dent, ce qu’on voit mal sur l’ image ci dessus. J’ai donc repris le stock de photos pour trouver ce détail à l’objectif x 6,3 où l’on voit cette dent et on voit mieux aussi les 4 taches oculaires: On rencontre aussi des spécimens amusants comme ce trumpet worm, qui se construit un tube sur lequel il collera des grains de sable. Sa tête porte des griffes qui lui servent à creuser le sable pour s’y enfouir (Lagis koreni pour son nom scientifique ) Autre ver qui se construit un tube (mais ici il est absent ) Lanice conchilega : deux spécimens différents (image à l’objectif 2,5 x ): Toujours dans les vers tubicoles : serpulida : le tube est calcaire et se trouve souvent sur les coques de mollusques (sur une moule en bas à gauche). Noter le bouchon de forme conique qui ferme le tube (à droite) et les tentacules portant des cils qui servent aussi de branchies Classification : Annelida (Phylum) → Polychaeta (Class) -→Sedentaria (Subclass) → Canalipalpata (Infraclass) → Sabellida (Order) → Serpulidae (Familly) Autre ver aux tentacules très longues : Magelona – Sur les 3 images au dessous il s’agit probablement de l’ espèce : Magelona mirabilis qui se nourrit exclusivement de véligers de moules : on distingue une coquille à l ‘intérieur Parfois le prélèvement d’une larve permet de voir la transformation en jeune adulte comme pour ce ver phoronide : la transformation se fait rapidement en une demi heure : Une très jolie larve est la forme pillidium du ver nemerta qui ressemble à un casque de guerrier Grec : on voit le ver en développement à l’intérieur (photo centrale ) : à droite trois vue inhabituelles extraites d’une vidéo (vue de dessous) https://upload.wikim...94-10-47-S4.ogv Jolie vidéo extraite de ce lien montrant sa manière de se nourrir : le pillidium est maintenu par une micropipette : https://www.researchgate.net/publication/255713946_How_the_pilidium_larva_feeds Une larve récemment trouvée et qui a été difficile à identifier : stade pelagosphera d’un ver sipuncula (Peanut worm) pour en savoir plus : https://www.mdpi.com/1424-2818/13/2/43 Une forme larvaire (mitraria larva) du ver Owenia peut être Owenia fusiformis ? Un parasite des poissons sous la forme cercaire de ver trématode : ( ce ne sont pas des annélides mais des plathelminthes) ; on distingue la ventouse centrale qui permet la fixation sur l’hôte, bouche en bas sur image de gauche autre formes de cercaires de vers trématode (parasites ) -
Araignée de mer étude de son système optique Maja brachydactyla
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonjour Dominique Superbe étude ! En ce qui concerne les formes alvéolées, sont elles réparties sur toute la surface de l'oeil ou uniquement sur sa partie supérieure (ce qui apparait comme la zone aveugle sur la coupe) ? AMitiés JMC