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Semoule Insecte Psoque Il y a quelques mois maintenant mon épouse a acheté un sac de semoule de blé - le contenu du sac avait été transféré dans un récipient Tupperwar qui ferme bien et était neuf . Il y a quelques jours elle ouvre la boite et découvre la présence d’une multitude de petits points noirs à peine de la taille d’une tête d’épingle . La colonie semble se bien porter vu le nombre d’individus qui se déplacent sur la surface de la semoule : Un premier examen à la binoculaire révèle la présence d’un petit insecte. Les questions que soulève cette présence sont : D’où vient-il ?- la réponse la plus probable est de l’atelier de mise en sachet de la semoule - ou de la semoule livrée à cet atelier. (A la maison il y a rarement de la semoule et je n’ ai jamais rencontré cet individu).Comment peut-il attaquer la semoule ?- le grain est très dur, le milieu est très sec. La réponse est apportée par l’examen microscopique. Aspect général de l’insecte :au X40 : Les organes les plus remarquables,( en plus de la petitesse de cet insecte), sont les deux mandibules : Ces mandibules sont vues sous deux angles différents A --Mandibule. Il est donc constaté des mandibules extrêmement robustes . Ce qui permet d’expliquer ses préférences alimentaires ( voir plus loin ). Il s’ agit du Psoque C’est une Espèce aptère ( sauf les mâles qui peuvent posséder 4 ailes membraneuses ).De couleur crème à gris brunâtre, pas plus d’1,5 mm de long. Les fémurs postérieurs sont renflés –( caractéristique des Liposcelis). Une génération par mois en été, avec une ponte d’une cinquantaine d’œufs ; l’adulte reste en préoviposition 3 à 4 mois l’hiver puis pond une vingtaine d’œufs l’hiver : il y a 6 à 8 générations par an. Les Psoques sont des insectes hémimétaboles, c’est-à-dire qu’ils ne subissent pas de métamorphoses. A l’éclosion la larve néonate ressemble déjà à un adulte aptère dépigmenté et de très petite taille. Le nombre de stades larvaire est généralement de 6, parfois 5. Les conditions ambiantes (température et humidité) et la qualité de la nourriture conditionnent la vitesse de développement des psoques ; la durée du cycle de vie peut ainsi aller de 1 à plusieurs mois. Nos espèces domicoles ( Ce terme qualifie, en particulier, des insectes qui ont élu domicile dans nos maisons, bâtiments, entrepôts, usines, musées,…certains sont même devenus anthropophiles. ) infestent une multitude de denrées alimentaires et produits stockés d’origines animale ou végétale, ainsi que les collections d’histoire naturelle des musées. Elles affectionnent également les bibliothèques et les salles d’archives. En réalité les psoques domicoles se nourrissent surtout de moisissures, de bactéries, de levures ou d’algues, qui se développent sur toutes sortes de denrées, de matériaux (même les boiseries, le cuir et le plâtre) et d’autres matières premières. On en connaît des traces fossiles remontant au Permien (il y 248 à 295 millions d'années) et plus de 5 500 espèces ont été décrites, réparties en 41 familles et trois sous-ordres. La plupart ont été très récemment décrites. Classification Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Neoptera Super-ordre Hemipteroidea Ordre Psocoptera Famille : Liposcelididae Genre : Liposcelis Espèce : corrodens LIPOSCELIS CORRODENS (HEYMONS, 1909) ET LIPOSCELIS DECOLOR (PEARMAN, 1925) Nom usuel : Psoque devin (pour Liposcelis decolor) ; Poux des livres ; Poux des poussières. Références : http://insectes-nuisibles.cicrp.fr/fr/famille-des-psoques https://fr.wikipedia.org/wiki/Psocoptera#:~:text=Les%20psocopt%C3%A8res%20(Psocoptera)%20sont%20un,du%20super%2Dordre%20des%20paran%C3%A9opt%C3%A8res. http://insectes-nuisibles.cicrp.fr/fr/les-insectes-de-a-a-z/liposcelis-corrodens-heymons-1909-et-liposcelis-decolor-pearman-1925 Dominique.
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Cette dent possède deux faces A – de type incisive qui sert à couper. B – de type molaire avec une large surface pour broyer. Ce systéme de mastication se poursuit par l’estomac .Cet estomac est subdivisé en deux parties : l’estomac cardial et l’estomac pylorique prolongé par l’intestin. L’œsophage et l’estomac On a vu que l’œsophage remonte vers la zone dorsale en passant au milieu de la masse cérébrale il s’ouvre par le cardia dans la première partie de l’estomac. L’estomac est divisé en deux zones : la zone cardiale et la zone pylorique L’estomac est divisé en deux parties. La partie initiale dite Cardiale. La partie arrière dite Pylorique. Coupe de la zone cardiale Coupe de la zone pylorique : Ces coupes ne mettent pas en évidence la présence dans la partie initiale de l’estomac de structures chitineuses dont le rôle est de compléter la dilacération des aliments .Il est cependant « aisé » de les mettre en évidence en examinant la face interne de l’estomac au cours de la dissection. L’hépato pancréas. L ‘hépatopancréas se situe autour de l’intestin dans la partie céphalothoracique. Il est difficile de donner un nom à chacun des éléments en l’absence de références autorisées. Par contre on constate que le foie est constitué de lobules en A. Ces lobules sont formés par un grand nombre d’ hépatocytes .Au centre des lobules il existe une veine centro-lobulaire L’intestin Initialement , à la sortie de l’estomac l’intestin fait quelques courbures puis devient rectiligne jusqu’à l’anus ou il est entouré et surmonté par les volumineux ovaires chez la femelle. X 40 diaporama - diamètre 3 mm Il est possible de définir deux zones A – zone glandulaire. B – zone motrice et d’absorption. Cette zone est marquée par de volumineuses circonvolutions de sa paroi interne Le système génital : La femelle Il y a 2 ovaires qui occupent la presque totalité de la face dorsale du corps de la crevette (débute derrière la zone ophtalmique et finit dans la partie caudale) L oviducte de ponte se trouve entre les pleopodes mais je n’ai pas réussi à la mettre en évidence. Coupe de l’ovaire : Sur cette coupe on découvre une grande quantité de canalicules qui vont d’avant en arrière. (A). La majeure partie de l’ovaire est constituée de travées cellulaires. A – Présence de millions d’ovogonies à des stades de maturation différents. Ces ovogonies ne deviendront pas toutes des ovules. B – Cellules folliculaires. Le mâle On trouve deux testicules en V dans la zone abdominale : Coupe de testicule X40 (diaporama) Par contre je n’ai pas pu isoler de spermatozoïdes. Les pattes de la crevette : Vers la queue Vers la tête Les maxillipédes ne sont pas des pattes mais plutôt des organes d’orientation de la nourriture vers la bouche. Les periopodes ont un rôle de saisie et de déplacement sur le sol les 2 derniers n’ont qu’un rôle de déplacement. Les pléopodes ont un rôle de nageoire ce qui assure un déplacement très rapide dans le milieu marin. Il est très difficile d’explorer le système circulatoire et nerveux ce qui a pourtant été fait par les scientifiques il y a longtemps maintenant. En particulier je ne suis pas arrivé à trouver le cœur .qui selon les schémas est situé derrière l’ hepato- pancréas. Pour en savoir plus : L'élevage des crevettes à grande échelle est en plein essor, notamment en Asie du sud-est, et de manière parfois peu contrôlée. Cet élevage est particulièrement rentable étant donné le cycle de vie très court des crevettes, leur capacité à vivre en grande densité et leur régime alimentaire extrêmement généraliste. Pour ces mêmes raisons, cet élevage fait largement appel à des aliments issus de chutes industrielles (notamment des farines animales obtenues par recyclage des déchets, y compris les os et les cuirs). La crevette constitue ainsi une sorte d'équivalent du porc pour la mer. . Cet élevage a également un impact social et environnemental parfois préoccupant, puisqu'il se pratique en grande partie sur des littoraux tropicaux, et entraîne la conversion massive d'écosystèmes fragiles (récifs de corail, mangroves...) en fermes intensives souvent polluantes voire insalubres. Une étude de 2017 attribue ainsi à l'élevage de crevettes la principale responsabilité dans le déclin spectaculaire des mangroves dans le monde, qui s'élève à plus de 35% pour la seule décennie 1980. La crevette est aussi élevée en France Les crevettes impériales sont des crevettes pénéides élevées en France, dans les marais atlantiques (marais de Charente - région d’Oléron) depuis les années 1980. C’est une espèce qui vit dans les fonds sablo-vaseux, qui supporte des températures de 5 à 32°C et des salinités de 15 à 40°/°°. Ces conditions sont réunies dans les claires ostréicoles de la côte Atlantique, milieu idéal pour en faire l’élevage. Les techniques de production française sont contrôlées et évitent les dérives de la production asiatique. En France les larves (issues d’écloseries) de crevettes impériales sont introduites au milieu des élevages d’huîtres de claire, au printemps dès que la température de l’eau le permet. A raison d’une à deux crevettes impériales par m², les gambas ont suffisamment de nourriture pour s’alimenter naturellement sans l’ajout de nourriture industrielle. Ref : https://www.google.fr/imgres?imgurl=http://raymond.rodriguez1.free.fr/Documents/Biodiversite-popul/planCrstc.jpg&imgrefurl=http://raymond.rodriguez1.free.fr/Textes/214.htm&h=743&w=1500&tbnid=_NPtUVh8cIE4fM:&zoom=1&docid=iMY0FxJQTFzj3M&ei=5KmpVKDEN5He7AaO3oHoDg&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=173&page=1&start=0&ndsp=27&ved=0CDEQrQMwBQ&sfr=vfe Dominique
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Les crevettes (éléments d’anatomie). Suite Pour s’y retrouver un plan va être nécessaire Mais s’il est didactique ,les proportions et les formes des organes de ce plan ne sont pas respectées et la position de l’ oviducte est probablement fausse les œufs étant gardés entre les pattes rameuses pleopodes et non pas les pattes locomotrices periopodes ). Je n’ai pas trouvé d’étude histologique de l’ animal . Les coupes ne seront donc par très documentées mais il est intéressant cependant de découvrir l’organisation interne de la crevette. Ici on a utilisé des grosses crevettes (souvent appelées gambas). L’organisation est la même chez la petite crevette grise que l’on pèche avec un filet sur nos côtes. . Les yeux de la crevette : Macroscopiquement les yeux sont situés à l’extrémité de 2 protubérances ( les decapodes sont des podophtalmes ) Au cours des présentations antérieures il a été décrit différents types de rétine --Les rétines concaves comme les mammifères -étude de l’œil de bœuf. --Les rétines doubles comme on les trouve chez la coquille Saint Jacques. --Les rétines en forme de tube comme dans les yeux des insectes (.Les ommatidies). Ici on se trouve devant une rétine convexe. Cette rétine est située au sommet d’une protubérance mobile (un pied d’où le nom de podophtalme ). Coupe des yeux de la crevette: L’œil de la crevette est particulier en ce sens que la rétine repose sur une protubérance qui assure à cette rétine une forme sphérique On trouve 1-- La cornée. 2 –Chambre antérieure. 3 – Cristallin 4 –Chambre postérieure (Uvée) 5 -- La rétine. 6 -- Le nerf optique. 7—Le pied. Coupe de ¾ . Couche plexiforme interne. Cellules photo-réceptrices. Epithélium pigmentaire. Choroïde. Sclére. Nerf optique. Vers le cerveau. Donc ce type de rétine offre un champ de vision très large d’autant que ce champ est orientable grâce aux mouvements du pied. Le système nerveux : Ce systéme nerveux est situé sur la face ventrale de la crevette. A -Protocerebrum B- Deuterocerebrum C- Tritocerebrum D -Nerfs optiques E -Chaîne nerveuse ventrale F- Passage de l’œsophage Donc ce cerveau est formé de 3 lobes. Ces trois lobes sont retrouvés avec de plus grandes dimensions dans le cerveau humain qui en a ajouté d’autres. Chez la crevette les organes sont situés dans la partie dorsale du corps, dans une gouttière formée par les muscles ventraux qui commandent les maxilipeds les periopodes et les pleopodes . Le système digestif de la crevette La bouche est située du côté ventral de la tête. Cette bouche est entourée des palpes La crevette étant un détritivore elle possède un complexe système masticateur. Celui-ci commence dans la bouche avec deux importantes dents triangulaires( de 2 mm de côté pour les gambas.)
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Bonsoir Jean – marie et tous Une fois l’enseignement des lymphocytes réalisé ; ils migrent vers les organes lymphoïdes où ils vont se multiplier (Moelle osseuse et ganglions lymphatiques) . Mais c’est là qu’apparaît un vrai problème car ces lymphocytes ne sont plus éducables et ne vont reproduire que des lymphocytes identiques .Ils ne s’adaptent pas à la situation. De ce fait si un nourrisson depuis sa vie intra utérine jusqu’ à ses 14 - 20 ans n’est pas exposé a une multitude d’allergènes son apprentissage sera limité. L’hygiénisme de nos sociétés modernes, la disparition de la biodiversité de notre environnement font que nos lymphocytes T sont sous éduqués par rapport aux lymphocytes de nos arrières grands parents issus du monde agricole. Conséquence on constate l’explosion de maladies comme l’eczéma, l’asthme, les maladies inflammatoires de l’intestin ( type maladie de Crohn ) et les maladies inflammatoires . L’épidémie de Covid 19 n’est qu’une annonce des prochaines pandémies conséquence de cette déficience de nos lymphocytes T. Pour en savoir plus je recommande la lecture du livre :La Fabrique des pandémies de Marie – Monique Robin Edition : la découverte Amicalement Dominique
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Thymus Ris de veau Le ris de veau est utilisé en cuisine pour fabriquer un plat savoureux le plus souvent sous forme de vol au vent. Il peut être confectionné avec des fruits de mer ou plus classiquement avec le ris de veau. Mais le Ris de Veau qu’est-ce que c’est ? Le ris de veau est le nom populaire que l’on donne au Thymus .Cet organe est peu connu .Il a pourtant un rôle fondamental dans l’organisme. Pour faire le tour de cette question on la divise en 4 étapes : 1--présentation du thymus chez le veau. 2--présentation du thymus chez le nourrisson. 3--aspect histologique de cet organe. 4--fonction de cet organe. Aspect anatomique d’un thymus de Veau : Si vous demandez à votre boucher un « Ris de veau » vous n’aurez que la partie basse de cet organe. Cet organe est constitué de l’assemblage apparent d’un grand nombre de lobes. Mais ce n’est qu’une apparence que ne soutient pas une vue histologique . On y reviendra. Aspect anatomique d’un thymus chez le nourrisson : - Chez l’être humain, plus exactement le nourrisson , l’aspect est différent :cet organe est en effet transitoire : il va s’ atrophier assez rapidement pour ne laisser qu’ un résidu cellulo – graisseux chez l’ adulte . Chez le nouveau-né son poids est de 5 grammes - Il mesure 5 cm de long - 2 cm de large et 1 cm d’épaisseur – Il atteindra 35 à 50 g à l’adolescence puis va régresser progressivement ensuite. On voit que cet organe est constitué de 2 lobes verticaux allongés , unis sur la ligne médiane par leur partie moyenne ( en haut il peut arriver au contact du corps thyroïde - en bas il descend à hauteur de la 5 éme côte ). Aspect histologique du thymus : (Coloration trichrome de Masson à l’aniline et trichrome au safran) . A – Zone corticale . B – Zone médullaire . C – Septa conjonctif. Le cortex : Le stroma cortical est constitué de cellules Epithéliales ( A ) distribuées de manières éparses . Elles ont un rôle dans la différentiation des lymphocytes T ( B ) qui proviennent immatures par voie sanguine de la moelle osseuse , où se situent les cellules souches . Division par les septas : Les septas conjonctifs ne divisent pas la glande en lobes ( impression que donne une vue macroscopique de cet organe ) La circulation du Thymus : Les vaisseaux artériels s’étendent à travers les septas conjonctifs du Thymus. La majorité des artérioles se développe surtout dans la zone corticale. Les veines se situent à la limite entre le cortex et la médullaire .Ces veines assurent la sortie des lymphocytes vers les organes hématopoïétiques ( ganglions - moelle osseuse ) via le système sanguin . Le tissu musculaire : Le tissu musculaire ( A ) est un tissu musculaire strié -- Mais ces muscles présentent souvent des signes de dégénérescence , avec des fibres de myosine distribuées sans ordre. La médullaire : Le thymus est surtout constitué d’un énorme regroupement de lymphocytes. en cours de murissement (zone corticale) et mûrs. ( Zone médullaire ) . A – Tissu interstitiel de la zone médullaire qui forme des cordons. B - Cellules épithéliales du thymus. Qui ont de volumineux noyaux clairs. C - Lymphocytes .avec leur petit noyau sombre. La zone médullaire contient d’autres cellules : macrophages – cellules dendritiques. Les corpuscules de Hassal. A –Cellules épithéliales du thymus. B –Grains de kératine. Ces petites structures sont dues au regroupement des cellules épithéliales en formations spiralées - les corpuscules de Hassal – lde taille variable , le centre est formé de cellules épithéliales dégénérées et kératinisées . Fonction du thymus : Le thymus a un rôle fondamental dans l’installation et le développement du système immunitaire.et en particulier dans la maturation des lymphocytes. Ces Lymphocytes sont fabriqués dans la moelle osseuse mais ils ne sont pas compétents - Pour le devenir leur passage dans le thymus est indispensable. Il s’agit de l’éducation seulement des lymphocytes T ( T comme Thymus) Ils sont une catégorie des lymphocytes de l’ organisme . ( les Lymphocytes B eux produisent les anticorps) lls sont responsables de l'immunité cellulaire et de la destruction des cellules infectées par un virus par exemple, ou des cellules cancéreuses reconnues comme étrangères à l'organisme (les lymphocytes T ont appris à faire la différence entre les cellules qui appartiennent à l’ organisme et à les tolérer et les cellules extérieures à l’organisme et à les rejeter en les détruisant à travers un mécanisme complexe. Donc ces lymphocytes arrivent par voie sanguine et vont se localiser dans la zone corticale du thymus puis ils vont subir un certain nombre d’ épreuves, pour une fois terminer leur apprentissage, se regrouper dans la zone médullaire puis regagner les tissus lymphoïdes .( ganglion – moelle osseuse ) . **************************** Les différents lymphocytes T . L’apprentissage se fait entre autre par l'acquisition progressive du récepteur des cellules T. Le récepteur des cellules T est une glycoprotéine membranaire formée d'une chaîne alpha et d'une chaîne bêta. On distingue de nombreux lymphocytes ( 7 ) aux fonctions distinctes : 1 - Les lymphocytes T cytotoxiques (TCD8 ou T killer) détruisent les cellules infectées. Ils portent un marqueur (protéiné) le CD8. 2 - Les lymphocytes T auxiliaires (TCD4 ou T helper) sont des intermédiaires de la réponse immunitaire et prolifèrent pour activer en quantité d'autres types de cellules qui agiront de manière plus directe sur la réponse. Ils portent un marqueur CD4 (qui est attaqué par le virus du SIDA) 3 - Les lymphocytes T régulateurs (Treg) aident à empêcher l'activation des lymphocytes auto-immuns qui détruisent les cellules de leur propre organisme. (sa défaillance est à l’origine des maladies auto-immunes) .Ils portent à leur surface les marqueurs CD4 et CD25 . 4 - Les lymphocytes NKT sont un type de lymphocytes présentant des marqueurs de cellule T (CD3) et des marqueurs de cellules NK. .. Une fois activés, les NKT sont capables de lyser les cibles et de sécréter des cytokines. 5 - Les lymphocytes MAIT, ou lymphocytes T invariants qui sont associés aux muqueuses, 6 - Les lymphocytes T γδ qui se retrouvent en plus grande quantité dans la muqueuse intestinale, parmi la population lymphocytaire nommée lymphocytes intra-épithéliaux. Conclusion Le thymus est un centre de formation . La succession des apprentissages que doivent avoir les Lymphocytes T est très complexe mais il faut retenir que 90% des candidats à cette formation sont éliminés et détruits durant leur période « universitaire ». . Ref : Précis d’ histologie de Welsh éditeur Lavoisier . tps://fr.wikipedia.org/wiki/Lymphocyte_T( c’est très compliqué ++ )
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Bonjour Solito de Solis L’opercule a pour nom l’ epiphragme Épiphragme muqueux Wilipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89piphragme Chez la plupart des espèces d'escargot terrestre, l'épiphragme est une simple membrane composée de couches de mucus sec. Cette structure est synthétisée dès le début de la période d'inactivité pendant la baisse du taux d'humidité. L'épiphragme de Helix aspersa est sécrété à partir du manteau de l'escargot par une intense activité musculaire2. Cet épiphragme muqueux couvre entièrement l'ouverture de la coquille, étant fixé sur les bords de l'ouverture, et, en fonction du type d'habitat de l'espèce d'escargot considérée, est souvent rattaché à un substrat solide, tel que la surface d'un rocher, d'un mur, d'une branche ou de la racine d'une plante, réduisant la perte d'eau des tissus mous de l'animal. Un épiphragme muqueux est généralement transparent ou translucide et est relativement élastique. Un Helix pomatia en hibernation avec son épiphragme calcifié en place Épiphragme calcifié Quelques espèces, comprenant Helix pomatia, synthétisent un épiphragme muqueux pour de courtes périodes de repos, mais peuvent aussi synthétiser un épiphragme plus solide, avant la période d'hibernation. Ce type d'épiphragme est fait d'une structure solide contenant une forte proportion de carbonate de calcium. Cet épiphragme calcifié est plus efficace contre la perte d'eau que l'épiphragme muqueux. Cette structure calcifiée et très dure possède de petites perforations permettant les échanges respiratoires. Pour l'escargot Helix pomatia hibernant pour plusieurs mois enfoui dans le sol, cet épiphragme calcifié le protège non seulement de la dessication mais aussi des attaques de prédateurs vivant dans le sol comme les larves de coléoptères carnivores. Amicalement Dominique
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Coquille d’ escargot : Aprés -la présentation de la coquille d’œuf de poule https://forum.MikrOscOpia.com/topic/18747-%C5%93uf-de-poule/ --la présentation de la coquille de l’ huitre /couteau / coquille saint jacques https://forum.MikrOscOpia.com/topic/16803-coquillage-p%C3%A9riostracum-ostracum-manteau La question se pose de l’organisation de la coquille de l'escargot : La coquille de l’escargot s’enroule en colimaçon autour d’un axe central : la columelle. Mais les coquilles ne se ressemblent pas toutes, comme celle de « l’escargot tronqué » du Sud de la France . ( Cet escargot a été prélevé dans la campagne de Nice ) Les gastéropodes s'enroulent - le plus souvent vers la droite - en suivant une spirale dans laquelle le rayon de la courbe augmente toujours dans la même proportion quand on tourne d'un angle constant.. Si les trois premiers tours de cette spire sont bien visibles il existe 2 à 3 autres spires dans la partie initiale de la coquille. Examen de cette coquille : En épiscope on constate 2 choses : --il n’existe pas de pores (comme pour la coquille de l’œuf de la poule). --il y a des stries de croissance. Si on réalise une coupe de cette coquille : son épaisseur moyenne est de 0,300 mm. On retrouve la structure de la coquille des mollusques La cuticule de surface est porteur des striations de croissance avec leurs variantes de couleurs suivant l’espèce de l’ escargot . Un ostracum est une couche moyenne calcaire et protéinique de la coquille des mollusques. Le périostracum est la couche extérieure, en conchyoline, et l'hypostracum (couche de nacre) est la couche inférieure, en aragonite. Le manteau est la zone dorsale, viscérale de l’escargot. ( ref 1) .On y reviendra . . La décalcification de la coquille Cette décalcification révèle que le calcaire repose sur une membrane inhomogène où les limites cellulaires ne sont pas évidentes et où il n’existe pas de trame de type feutrage comme pour l’œuf de poule Membrane porteuse du calcaire vue sur sa surface décalcifié: ( donc la couche du periostracum sans calcium ) Aspect en coupe après inclusion dans la paraffine de cette fine membrane : Cette coupe sans coloration mais en contraste de phase met en évidence que les membranes protéiques qui servent de support à la formation du periostracum ( A ) de l’ ostracum ( B ) et de la couche de nacre ( C ) ne sont pas identiques La solution de décalcification est mise diluée avec 50% d’eau puis laissée à évaporer dans une étuve à 40°C . Il se développe une cristallisation assez proche de celle que l’on a déjà vue avec l’œuf de poule. La coquille est fabriquée par le manteau : Image macro une fois la coquille enlevée : A travers le manteau on découvre le toit du poumon de l’escargot. : Mais qu’est-ce que le manteau ? Après avoir pris connaissance du schéma de l’ Helix aspersa extrait de l’ ouvrage de Jammes -zoologie pratique – Ed Masson je vous propose de regarder 3 coupes histologie du manteau et du péristome . Le manteau : Wikipedia nous enseigne : Le manteau des mollusques est une enveloppe constituée d'une couche génératrice de la calcification ( A ) et’ d’une couche de cellules qui déterminent la limite d une cavité ( B ) - la cavité palléale - (A noter qu’ au niveau de cette coupe on ne trouve pas de cellules musculaires - cette zone en effet ne se rétracte pas . La sécrétion de la coquille est assurée par la couche superficielle (A) (Nb L'adjectif palléal désigne ce qui a rapport au manteau. , on parle de la ligne palléale qui est visible en bordure de la coquille et qui matérialise la limite du manteau.) Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-3647-palleal.html Entre le manteau et la masse viscérale, le bourrelet palléal constitue une cavité palléale qui protège les organes respiratoires, et où débouchent les métanéphridies (organes excréteurs), l’intestin et les conduits génitaux. Sur cette seconde photo on constate que seule la couche génératrice minéralisante (A) se développe sur la totalité de la coquille. Elle assure l’épaississement de cette coquille en liaison avec la croissance de l’escargot .La couche B n’a pour fonction que de limiter la cavité palléale.(- C ) (Coloration Hématoxyline /. Eosine /Safran) Le péristome Il s'agit du rebord de l'ouverture de la coquille entourant le manteau. Le péristome est la zone limite où se déroule l’accroissement de la coquille en longueur . ( Nb la coupe a été faite sur un gros escargot d’ élevage - ce qui explique le rapport taille /grossissement par rapporte aux coupes précédentes qui ont été faites sur un tout petit escargot de 1 cm de diamètre ) (coloration hématoxyline /Eosine /Bleu d’ aniline ) Cette coupe passe à peu près au bord de la ligne palléale à hauteur du péristome ; on retrouve en A -La couche minéralisante du manteauB -La couche protectrice de la cavité palléale du manteau C - La couche musculaire puisque cette zone se rétracte- Les muscles sont disposés en bandes assez distantes les unes des autres. Discussion L’ escargot fait partie des gastéropodes (« ventre-pied ») .Les gastéropodes sont une classe de mollusques caractérisés par la torsion de leur masse viscérale. Ils présentent une très grande diversité de formes mais peuvent se reconnaitre généralement par leur coquille dorsale torsadée et univalve caractéristique lorsqu’elle est présente. Le nombre des espèces de gastéropodes dépasserait 100 000. On les rencontre sur tout le globe, et à l'état fossile depuis le cambrien. On comprend en regardant la structure de la coquille de l’escargot qu’ elle est la même que celle déjà rencontrée avec l’ huitre . L’ escargot tronqué plus exactement Bulime tronqué Rumina decollata est un prédateur d'autres escargots du genre Helix, de limaces et de leurs œufs. Il est surnommé en anglais « The Snail Destroyer » (le destructeur d'escargot). Il a été introduit à cet effet dans de nombreux pays comme moyen de lutte biologique, au risque de poser problème pour d'autres espèces. (Le bulime s'attaque hélas aussi aux vers de terre particulièrement bénéfiques pour le sol et l'humus). Le bulime tronqué se nourrit également de végétaux, mais les dommages causés aux plantes sont considérés comme mineurs par rapport au bénéfice lié à la prédation sur les escargots et autres parasites des plantes(. Ref 4 ) Références : Ref 1: https://www.aquaportail.com/definition-2878-ostracum.html Ref 2 :https://www.nosanimos.com/comment-lescargot-fabrique-t-il-sa-coquille Ref 3 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Manteau_(mollusque) Ref 4 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bulime_tronqu%C3%A9 Dominique
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Bonsoir Jean- Luc Ton appareil ,en plus petit ,ressemble à celui des laboratoires d' anatomie pathologique. Mais d'un autre côté tu gâches le plaisir du travail manuel. ( et du cambouis sur les doigts ). De plus les colorants - utilisés de cette manière - doivent être changés souvent - Ta réalisation est superbe . Amicalement Dominique
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Bonsoir Jean-Marie On retrouve surtout la stéatose et la stéato-hépatite non alcoolique chez des patients obèses comme cela s’observe dans 70% des cas, un diabète mal contrôlé et en général insulino-dépendant dans 40% des cas et une hypertriglycéridémie dans près de la moitié des cas. Ces divers troubles métaboliques et nutritionnels sont souvent associés. Il existe d’assez nombreux médicaments susceptibles d’entraîner une stéatose .Les principaux d’entre eux sont corticostéroïdes à dose relativement élevée de façon prolongée. En revanche, le nombre de médicaments susceptibles d’entraîner une stéato-hépatite non alcoolique est beaucoup plus limité. La principale cause médicamenteuse actuelle de stéato-hépatite non-alcoolique est le tamoxifène, un anti-œstrogène très largement utilisé comme traitement adjuvant dans le cancer du sein. il existe quelques maladies rares qui aussi entraînent une stéatose .Mais la stéatose n'est pas héréditaire par contre le diabète l' est qui favorise la survenue d'une stéatose , Il y a aussi la prise de Cocaïne Amicalement Dominique.
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Bonsoir Jean-Luc La polyploïdie (Normalement une cellule a 2 jeux ( 2n ) de chromosomes – les gamètes n’ont qu’ un jeux (n) elles sont haploïdes ) -Mais dans la nature avoir de nombreux jeux de chromosomes - 3n – 4 n , et plus , est un phénomène assez courant particulièrement chez les végétaux . La polyploïdie se caractérise par une duplication du génome entier. Chez les mammifères ont retrouve cette polyploïdie dans le foie ( 4 n – 8 n ) - mais aussi le cœur ( 4n ) - le placenta ( 8 à 64 n ) la moelle osseuse dans les mégacaryocytes ( 16 à 128 n ) Là où cela pose des problèmes est quand cette polyploïdie se situe dans les gamètes qui donneront des spermatozoïdes infertiles ou des embryons le plus souvent non viables .Chez les mammifères, la polyploïdisation d’un organisme entier est exceptionnelle. Elle entraîne généralement une létalité précoce, des avortements spontanés ou des résorptions embryonnaires. La polyploïde a des avantages - augmentation de la résistance, de la robustesse et survie prolongée des cellules porteuses . Par contre cette polyploïdie est cause d’une instabilité des cellules et de nombreux travaux illustrent la contribution des intermédiaires polyploïdes dans le génome des cellules cancéreuses Par ailleurs , les cellules cancéreuses polyploïdes pourraient , du fait de leur résistance élevée , être à l’ origine de la non efficacité des chimiothérapies anti cancéreuses . Le foie est l’ un des seuls organes à pouvoir modifier son état de ploïdie durant la vie de l’individu . . À la naissance, les hépatocytes sont exclusivement mononuclées diploïdes (2n). À la transition allaitement-sevrage, les hépatocytes diploïdes peuvent s’engager dans un cycle de division normal (cytodiérèse complète, CC) engendrant une descendance mononuclée diploïde. Ils peuvent également réaliser un cycle cellulaire avec une cytodiérèse incomplète (CI) entraînant la formation d’un hépatocyte binucléé tétraploïde (2x2n). C’est par ce mécanisme que la polyploïdisation se met en place progressivement dans le parenchyme hépatique, avec la genèse d’hépatocytes tétraploïdes ou octoploïdes, avec un ou deux noyaux. La stéatose favorise l’évolution des cellules vers la polyploïdie. Le foie est un organe soumis à des stress chimiques considérables et qui a gardé la possibilité de se renouveler. La polyploïdie fait partie de l’ arsenal des techniques de défenses de cet organe vis à vis des agressions . Si le sujet t’intéresse article complet https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2019/07/msc190049/msc190049.html Amicalement Dominique d
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Foie Foie gras Stéatose 1 – Histologie du foie Après les fêtes quel meilleur sujet que celui – là ? Cela ne m’empêche pas de vous souhaiter une bonne année - pleine de découvertes ******************************* Le foie est d’abord une glande exocrine elle synthétise la bile d’où la présence des voies excrétrices biliaires. Il est aussi un important organe endocrine . Schéma d’un foie Humain : Pour cette présentation notre charcutier nous a fourni un foie de lapin - un peu de foie de porc et de veau et pour l’ étude du foie gras une morceau de foie d’ oie cru . Le foie est un organe central pour les divers métabolismes. Maintien de l’équilibre métabolique.Stockage du glycogène. Détoxification et élimination.Production des substances comme l’albumine – les globulines le fibrinogène – la prothrombine - le glucose - les lipoprotéines. Sécrétion d’immunoglobuline surtout Ig A Le foie est vascularisé par l’ Artère hépatique qui provient de l’ aorte , et par la veine Porte : cette veine collecte le sang venant des intestins ; les nutriments mais aussi les toxines - les médicaments y sont transportés pour être traités par les hépatocytes . Les veines sus hépatiques drainent le sang du foie et l’ emportent dans le système général en se reliant à la veine Cave inferieure. Le lobule hépatique : L’unité structurale de base du parenchyme hépatique est le lobule ; sorte de prisme hexagonal centré par une veinule la veine Centro- lobulaire .Il y en a autour de 1 000 000 dans le foie humain. A chaque angle de ce lobule , se trouve un espace Porte qui renferme une branche de la veine Porte , une branche de l’ artère hépatique , un ou deux canaux biliaires , des capillaires , des fibres nerveuses ,et des vaisseaux lymphatiques . Chaque lobule est entouré par un peu de tissu parenchymateux – pas toujours présent moins inconstant et plus marqué dans le foie de porc. Le lobule théorique des schémas est rarement rencontré en totalité dans les coupes histologiques - 2 exemples : Foie de porc - c’est le foie où les limites sont le plus évidentes car les zones autour des lobules sont riches en tissu conjonctif : (Toutes les colorations sont réalisées avec un Kit de Coloration Trichrome de Masson – Hématoxyline – Eosine – Bleu d’aniline – temps de réalisation total : 25 minutes ) Foie de lapin : dans ce foie les limites des lobules sont nettement moins évidentes - c’est aussi le cas du foie humain . A – Veine centro -lobulaire B – Espace Porte La capsule de Glisson : Le foie est limité dans sa périphérie par une mince membrane de tissu conjonctif : la capsule de Glisson. Sa faible taille explique le peu de résistance et la facile rupture que le foie présente aux chocs directs. (Comme la rate) . Organisation d’un lobule hépatique : Le lobule hépatique est formé par des travées cellulaires,. Ces cellules portent le nom d’ hépatocytes. Les hépatocytes sont organisés en lignée unicellulaire (deux lignées chez les petits enfants) . Les lignes convergent vers le centre du lobule vers la veine centro -lobulaire. Travées cellulaires du parenchyme hépatique : A Sinusoïde.B Les noyaux : qui sont volumineux et souvent polyploïdes surtout chez les personnes âgées.C Lysosome. D’une taille d’environ 25µm les hépatocytes sont des cellules polyédriques de 6 à 8 faces avec un volumineux noyau central. Les hépatocytes sont organisés de manière polaire : *Un pôle pour la sécrétion biliaire. *Un pôle pour les échanges sanguins : cette zone est très active ( opérant un échange du sang vers l’ hépatocyte et de l’hépatocyte vers le sang - Pour favoriser cet échange il n’ existe pas de membrane basale à ces cellules . Chaque cellule est limitée d’ un côté par la sinusoïde qui est un capillaire sanguin Entre le bas de la cellule et le capillaire sanguin il existe un espace appelé Espace de Disse : En microscopie optique ils ne sont pas visibles et je n’ ai pas réussi la coloration à l’ argent des fibres de réticuline qui fournit un indice de leur présence ( bien visible en microscopie électronique ).Cet espace a surtout pour rôle l’ échange entre la cellule hépatique et le milieu circulant . : Les Sinusoïdes : Le foie est en fait un immense réseau de micro capillaires : les sinusoïdes, qui vont apporter à chaque cellule hépatique le sang à traiter . Les sinusoïdes ( A ) sont des micro capillaires à lumière large qui conduisent le sang de la périphérie des lobules au centre de ceux –ci . Leur paroi est constituée de cellules endothéliales minces ( B ) . Dans ces sinusoïdes se développent les cellules de Kupffer qui sont les macrophages du foie. Ces cellules capturent les particules étrangères et les microorganismes .Ces cellules peuvent comme les macrophages de la rate détruire les globules rouges âgés. (on peut mettre en évidence des cellules en faisant manger au lapin d’expérience du charbon ou des colorants). Le foie produit aussi une bonne quantité de lymphe riche en protéines .La lymphe est probablement collectée par filtration à partir des capillaires sinusoïdes au niveau des espaces de Disse. , puis rejoint le tissu conjonctif péri-portal pour passer dans les capillaires lymphatiques et rejoindre les vaisseaux collecteurs qui sortent du foie par le hile. Les espaces portes Dans l’ espace compris entre trois lobules voisins il existe souvent un espace appelé espace Porte qui contient les branches terminales de l’ artère hépatique et de la veine porte ( artère et veine inter-lobulaires ) - Cet espace contient aussi de petits conduits biliaires et des vaisseaux lymphatiques. A – veine .Branche de la veine porte - (veine inter lobaire). B – artériole. (branches des artères inter lobulaires issues de l’artère hépatique) . C – canal biliaire. A Veine : ici veine se jetant dans une veine de drainage. B Canal biliaire . C Globules rouges .Le sang de ces petites veines va se diriger vers les veines hépatiques qui vont rejoindre la veine Cave inférieure .Cette veine ramène le sang au Cœur droit . Le tissu conjonctif est peu abondant au sein du parenchyme hépatique -il existe un peu entre les lobules mais surtout autour des espaces portes ( coloration en bleu par l’ aniline ). Les voies biliaires : Les voies biliaires intra hépatiques forment un immense réseau qui part des canalicules situé au pôle biliaire des hépatocytes puis se collecte dans les espaces Portes . Les canaux biliaires inter-lobulaires sont constitués de cellules cubiques reposant sur une membrane basale - La convergence de ces canaux va former les branches des canaux hépatiques qui sortent du foie par la zone du hile où débutent les voies biliaires extra-hépatiques ( qui seront présentées dans un second article ). ************************* Le foie gras Le foie gras est sur les tables en cette période de fin d’année. Ce foie est préparé par les éleveurs de façon à rendre les oies et les canards malades d’une maladie appelée Stéatose Cette pratique était déjà utilisée par les Egyptiens il y a 4500 ans .Cette stéatose est par ailleurs, en train de devenir chez l’homme une des grandes préoccupations médicales des sociétés trop bien nourries. Coupe d’un foie d’oie cru . A – Les hépatocytes sont envahis par les vacuoles de lipides. B – La congestion par l’accumulation des lipides aboutit à la disparition des parois cellulaires et à la formation de kystes graisseux. La structure du foie en lobules est difficilement reconnaissable - quelques limites lobulaires sont encore identifiables. -- Ici trois canaux biliaires sont dilatés par l’ accumulation de bile ; -cette rétention est appelée : la Cholestase qui est le résultat du dysfonctionnement des hépatocytes - La présence de cette rétention de bile fait classer cette image dans le cadre des Stéato – Hépatites et non plus Stéatose simple –( L’ avenir de cet oie est de ce fait médicalement préoccupant +++++) Histologie : Ici les cytoplasmes des hépatocytes contiennent des vacuoles optiquement vides puisque les prélèvements ont été colorés après inclusion en paraffine car les triglycérides contenus dans ces vacuoles ont été dissous lors de la technique du prélèvement (passage dans le Xyléne ). La stéatose peut ainsi se présenter sous deux formes : -- macrovacuolaire, ( le cas ici présenté ) La plus fréquente, où les gouttelettes de stéatose refoulent le noyau en périphérie de la cellule, et peuvent à l’extrême provoquer une rupture des membranes cellulaires et provoquer la formation de kystes graisseux . --microvacuolaire, rare, où le noyau reste central et où les vacuoles, très petites, peuvent être difficiles à voir. Certaines étiologies en sont plus volontiers à l’origine : stéatose aiguë lors de la grossesse , stéatose toxique médicamenteuse. Pour en savoir plus : La stéatose est la première cause de maladie hépatique chronique en Occident, sa prévalence atteignant de 15 % à 30 % dans la population générale. Elle se définit par l’accumulation excessive de lipides dans le foie en l’absence de consommation importante d’alcool (soit moins de 21 unités de consommation par semaine pour un homme, et 14 pour une femme ). La stéatose hépatique non alcoolique inclut : --1. la stéatose hépatique simple : accumulation de gras dans le foie, sans autre modification ; --2. la stéatohépatite non alcoolique : accumulation de gras dans le foie associée à une réaction inflammatoire (Non-Alcoholic Steato-Hepatitis ou NASH, en anglais) .La stéatose simple n’entraîne pas de complication et ne cause pas de lésion hépatique alors que la stéatohépatite non alcoolique accroît le risque de cirrhose, d’insuffisance hépatique et de cancer l ’hépato carcinome. Environ 20 % des patients atteints de stéatose actuellement présenteront une cirrhose, dont 10 % un hépato-carcinome. Les conséquences sur le foie sont en fait aussi néfastes que celles de l’alcool. ++. Par conséquent, cette entité pathologique doit être évaluée avec le même sérieux. ( chez des personnes qui ne perçoivent pas le risque de leur surpoids ) L’échographie du foie permet de faire le diagnostic - Son traitement passe par une équilibration alimentaire et une perte de poids . De façon prospective, par rapport à notre population d’environ 60 millions d’habitants, cela laisse prédire avec une obésité d’environ 8%, environ 100 000 personnes atteintes de stéato-hépatite non-alcoolique et donc environ 10 000 personnes atteintes de cirrhose. Cela fait donc de la stéato-hépatite non-alcoolique une des principales causes de cirrhose dans notre pays avec une prévalence probablement croissante dans les 10 à 15 ans à venir. Ref : Histologie jean – pierre Dadoune Flammarion Précis d’histologie de Welsch editions Lavoisier Steatose : https://www.fmcgastro.org/postu-main/archives/postu-2001-paris/steatose-dysmetabolique/ Dominique
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Bonsoir Merci pour l’ appréciation . Michel il est difficile avec les plumes d’avoir des images correctes - Un bon moyen est de les laisser tremper dans le Xylène quelques heures et de les monter à l’ Eukit sans attendre que le Xylène ne s’évapore . Amicalement Dominique. d
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Plume de pigeon Ce sujet a déjà été traité sur MikrOscOpia et a été illustré par de magnifiques photos http://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/IP-PEROC/Peroc.htm http://forum.MikrOscOpia.com/topic/17046-plume-de-chardonneret/?hl=plume http://forum.MikrOscOpia.com/topic/2719-plumes-doiseau/?hl=plume http://forum.MikrOscOpia.com/topic/14014-plume-de-pigeon/?hl=plume Aujourd’hui ce petit article va essayer d’explorer l’organisation morphologique d’une plume La plume , le poil et l’ écaille ont la même origine génétique - mais une succession de mutations sur le gène commun :EDA (Ectodysplasin A), va transformer la plume en une structure complexe .Plumes , poils et écailles sont formés de kératine, qui est une molécule hélicoïdale et fibreuse . L’enroulement de plusieurs molécules va donner des filaments - Il faut noter que l’acide aminé le plus rencontré dans cette protéine est la cystine qui est un acide aminé soufré. Cet acide aminé permet de réaliser des ponts disulfures assurant la rigidité de l’ensemble. Naissance des plumes . Les plumes naissent d’un follicule sous épidermique de la peau. Schéma emprunté à l’ Encyclopédie Universalis Les types de plumes En fonction de sa localisation sur le corps et sa fonction physiologique, la plume va développer des aspects différents. A --Plume dont le rôle principal est de donner une capacité de vol à l’oiseau - en contrôlant la portance et la direction. Ce sont les Pennes : --sur les ailes : les rémiges. --sur la zone du croupion : les rectrices. Les plumes les plus longues des ailes et de la queue sont appelées pennes ou plumes de contour. Ces deux types de plumes ont la même organisation. B et C -Plumes qui couvrent le corps ,dont le but essentiel est la protection contre le froid et la pluie, ce sont les tectrices qui comprennent les plumes de duvet , les plumules ou semi plumules . --Il existe d’autres types de plumes, comme les vibrisses autour du bec , les filo plumes qui sont reparties sur tout le corps et ne sont formées que de leur rachis, mais par contre très richement innervées . La fixation des plumes A ) L’ aile : Coracoide Scapulum Humerus Ulna Radius Os carpi ulnare Os du carpe radial Digitis alulae Os metacarpale Majus Os metacarpale Minus Phalange basale du digitus major Phalange terminale du digitus major Digitus minor Fixation sur l’aile : Les rémiges sont fixées aux ailes. Les rémiges primaires prennent appui sur les os des phalanges et du métacarpe. Les oiseaux actuels en ont de 9 à 11 sur chaque aile. Les rémiges secondaires sont plus courtes et insérées au niveau de l'avant-bras (cubitus). Les oiseaux actuels en ont de 6 à 38 par aile. La fixation sur l’ os se fait par l’ intermédiaire d’un grand ligament qui est attaché sur toute la longueur de l’os par des ponts aponévrotiques -La plume est fixée par Le calamus de la plume qui est enfermé dans un gaine composant le bulbe plumaire inclus dans ce ligament et y reste fixé par la présence de muscles . Les rectrices sont fixées sur la queue dans la peau du croupion dont l’orientation est contrôlée par les muscles. La plupart des espèces en ont 125. (Fixation par le bulbe) Les autres plumes sont aussi fixées par leur bulbe et leur follicule en intra épidermique et sous épidermique. Anatomie d’une plume: La totalité de la plume porte le nom d’ Etendard .Elle se divise en deux parties symétriques : le Vexille interne et le Vexille externe ; au centre l’ axe a pour nom le rachis ( C ) . La partie inferieure du rachis ;le Calamus ( A ). Du rachis partent de nombreux filaments : les Barbes ( B ) Sur ces barbes : -- ne se fixe rien c’est le cas du duvet . -- se fixent de petits filaments : les Barbules ( D ) - Ces barbules sont de deux ordres : --barbule à crochet . --barbule lisse . Coupe du rachis Deux zones sont remarquées : A hauteur du Calamus: A hauteur du Calamus le rachis est creux Des coupes de 60µm montrent une organisation de la kératine en Strates : (Coloration par lumière polarisée + lame Quart –onde .) La plume est fabriquée dans les follicules plumaires par une zone germinative en collier qui va réaliser des dépôts concentriques : les strates (– donc les tissus les plus récents sont à l’ extérieur ) Les couches de kératinocytes vont présenter un aspect diffèrent en fonction du moment de leur fabrication ( cubique au départ ils deviennent volumineux et polygonaux - ensuite pour se tasser et s’ aplatir enfin ) Les molécules de kératine imprègnent la paroi des cellules assurant leur dureté et leur imperméabilité . A hauteur du rachis : A ce niveau l’ aspect est celui d une structure alvéolaire faite de cellules vides . .Ce type de structure , dit en nid d’ abeille , est caractérisé par sa légèreté et sa haute résistance - Il existe un renforcement mécanique par une compression des kératinocytes , seulement dans les angles de la tige qui apparaît de forme carrée ( Dans la vie courante on ne fait attention qu’au caractère cylindrique du Cutelum ). Il faut aussi remarquer que l’implantation des barbes est asymétrique et se fait sur la partie haute de la tige ( du rachis ) Les barbules : A – Barbe . B—Barbule à crochet dite distale. C –Barbule lisse dite proximale . En épiscope les barbules à crochets sont très caractéristiques .. En fait la plume utilise le système du Velcro - Ce système d’ accroche est bien connu dans le monde végétal avec les fruits de la Bardane . Les barbules distales présentent deux types d’ ornements ( les Hamulis) Les hamulies planes qui vont s’ étaler sur la barbule lisse de la barbe opposée ( on parle d’ écaille ) . Les hamulies en crochet qui vont crocheter la barbule lisse de la barbe opposée . On remarque que les crochets sont parfois à distance de la barbule lisse .Le sens du vent pousse la barbule lisse vers l’ arrière , les crochets la bloquent dans son mouvement - gardant ainsi la cohérence de la structure portante de l’oiseau . Le duvet : L’ Etendard des tectrices est divisé en deux zones : -la zone près de la peau où les barbules ont l’aspect de duvet. -la zone près de l’extérieur où les barbules ont l’aspect que l’on vient d’explorer. En fonction des plumes la proportion est différente. Barbe du duvet : Les Barbes du duvet sont --simples , elles n’ ont pas développé d’ hamulie.IL existe seulement une ornementation --très longues en formant un simple filament qui s’ enchevêtre avec ses voisins de façon à créer des espaces d’air isolants . Pour compléter : Je reprends un texte extrait de Wikipédia : Rôles et particularités On connaît de multiples fonctions du plumage chez les oiseaux modernes. La fonction d'isolation thermique est la plus évidente mais il joue aussi un rôle primordial dans la communication visuelle tout au long des cycles de vie de l'oiseau. La couche de plumes tectrices protège aussi les oiseaux des chocs mécaniques, de l'humidité et des radiations solaires. En outre, le plumage peut jouer un rôle mimétique vis-à-vis des prédateurs, comme signal de dissuasion (cas du Coucou shikra qui ressemble à l'épervier shikra) ou comme camouflage (cas du plumage dit « cryptique » du Petit-duc africain). Les primaires des oiseaux-mouches produisent des bourdonnements particuliers qui leur servent à communiquer. C'est le cas aussi par exemple du Manakin à ailes blanches dont les sons produits par leur seconde rémige extrêmement modifiée, leur servent lors de la parade amoureuse Chez les Strigiformes, le bord des rémiges est pourvu de dentures appelées « sourdines », permettant l'assourdissement du bruit des ailes et un vol très silencieux. Rôle dans la reproduction : On sait que les femelles de certaines espèces évaluent la teinte du plumage des mâles qu'elles choisissent. C'est le cas par exemple de la mésange bleue ou de la Gorgebleue à miroir. Le mâle de Gorgebleue ne disposant que de peu de plumes réfléchissant l'ultra violet mettra plus de temps à former un couple et aura moins de copulations hors couple. D'après la théorie de Ronald Aylmer Fisher32, les femelles cherchent les mâles avec qui elles auront le plus de descendants parce que les plus beaux. Cependant, les femelles de certaines espèces préfèrent les mâles avec un ornement handicapant. Amotz Zahavi explique, avec sa théorie du handicap, qu'elles choisissent le mâle avec le plus lourd handicap car celui-ci doit avoir de bons gènes pour survivre malgré cela. Ainsi, pour les espèces du genre Pavo, plus les plumes de queue sont longues, plus le mâle a du succès. L'oiseau renouvelle son plumage en fonction des saisons par la mue ce qui lui assure une meilleure protection. Mais il peut aussi changer le degré d'isolation en les ébouriffant comme les mammifères hérissent leurs poils. De cette manière les plumes emprisonnent plus d'air ce qui augmente le pouvoir isolant. En l'absence de glandes sudoripares, la sudation n'existe pas chez les oiseaux. La thermorégulation est essentiellement assurée par la respiration qui élimine l'eau par évaporation. Dominique .
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Sa croissance est très rapide 48 heures plus tard les radicelles périphériques commencent à se former Une particularité curieuse est l’ extrémité de la radicelle qui est d’une finesse extrême : quelques microns . 36 heures plus tard : Sur cette photo on constate donc 3 radicelles et le développement secondaire de la plantule qui va donner toute la partie aérienne du blé . . Après une croissance de 2 cm, la coléoptile (A) s’ouvre pour libérer la feuille ( Cette feuille,’ initialement, est pliée dans le tube que forme le coléoptile (La coupe de cette partie aérienne initiale est particulièrement difficile - de ce fait il a fallu faire une coupe épaisse qui donne l’image imprécise ci- dessus ) - Le système racinaire se met en place mais dés les premiers instants de l’arrivée de la radicelle au contact de la terre - une forêt de poils absorbants se sont développés Tout est en place. La plantule résultat de la germination du grain semé entre mi- octobre et début novembre ,va pouvoir passer l’ hiver et attendre le printemps pour se développer . (Cette année en raison des pluies très importantes la période des semis est perturbée) . Reference https://fr.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%A9_tendre https://www6.inra.fr/ciag/content/download/3757/36011/file/Vol19-5-Barron.pdf Dominique
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Le grain de blé Des trois principales cultures de la campagne voisine -ont déjà été présentées la graine de Maïs, et la graine de Colza . Il est logique de regarder le grain de blé qui est bien connu de tout le monde mais pas toujours en détails. Il y a 2 types de blé cultivés en France : le blé tendre ou froment (Triticum aestivum ) qui est utilisé pour faire la farine ( boulangerie et pâtisserie ) et dont la culture se fait dans la partie nord de la France et le Blé dur ( triticum turgidum ) qui sert à faire la semoule et les pâtes , qui lui est cultivé surtout dans le Sud en raison de sa haute résistance au climat chaud et aride . La production de blé tendre cette année est estimée à 38,2 million de tonnes soit + 12% par rapport à la récolte de 2018 .La production de blé dur , par contre , a baissé de 17,7 % , elle est estimée à 1,5 million de tonnes pour 2019. Le blé a des fleurs nombreuses, petites et peu visibles car achlamydes ( sans corolle et sans calice ). Elles sont groupées en épis situés à l'extrémité des chaumes Après fécondation chaque fleur donnera naissance à un grain. Le grain qui est en réalité un caryopse( c’est-à-dire que le péricarpe, qui est la paroi du fruit , est soudée à la graine ( pour avoir une idée : la noisette à une graine non soudée au péricarpe ) longueur : 7 à 9 mm largeur : 3 à 4 mm épaisseur : 4 à 5 mm poids : 30 à 50 mg Exploration du grain de blé : Aspect externe Cette graine a deux pôles bien distincts : le pôle supérieur non fixé au chaume qui est richement poilu . – la brosse - Image avec éclairage DIC: Et un pôle inferieur fixé au chaume : Aspect interne . Pour cette étude on réalise des coupes selon le plan frontal - et le plan transverse Coupe frontale : Cette coupe permet de préciser deux zones : une zone supérieure qui occupe les 4 cinquièmes du grain et une zone inferieure la zone germinative - ( au centre la partie profonde du sillon médian du grain ) . A – enveloppe B – albumen C – embryon Coupe plan transverse : A – enveloppe. B – albumen - qui est un tissu de réserve destiné à être consommé par l’embryon On verra que cet album est amylacé (riche en amidon) . C – embryon. Sur cette coupe il est facile de constater que le centre germinatif est plus situé du côté du dos de la graine que du côté portant le sillon médian . Organisation du centre germinatif . ( on va se heurter à une difficulté technique avec la prise de colorants qui se fait de manière hétérogène ) j’ ai donc réalisé un éclairage en lumière polarisée analysée par une lame ¼ onde ) après une coloration initiale par Aslim III . A --Coléoptile : c’est un étui fait d’une seule couche cellulaire qui va protéger la gemmule lors de sa croissance et qui va percer la paroi externe : le péricarpe . B –Gemmule : c’est le nom que l’on donne au bourgeon de l’embryon qui va se développer au cours de la germination .et donner la première pousse feuillée cette petite feuille est déjà visible sous le coléoptile. C --Scutellum : c’ est une zone de réserve énergétique qui est en fait un cotylédon primitif . Il va assurer la mise en route de la croissance de la gemmule (le relais sera pris ensuite par le volumineux albumen riche en réserves ). D –Radicule : est la première racine élaborée par un végétal au niveau de son embryon . E – Coleorhize : C’ est un étui qui va protéger la croissance initiale de la radicule et qui va comme le Coleptile percer la paroi externe du grain. E – Albumen . La paroi du grain de blé Il s’ agit du péricarpe. Eclairage episcopique et X 40 ( Je ne peux m’ empêcher de faire la comparaison avec l’ épithélium de notre peau regardé à la loupe . ) . Coupe : Cette paroi est complexe Elle est divisible en 3 parties : ---Enveloppe du fruit ou péricarpe . ---Enveloppe de la graine : ---L épiderme de la nucelle qui contient l ‘albumen et la zone germative . A --Cellules amylacées. B –Couche de cellules à aleurone : L'aleurone (terme venant du grec aleuron, farine) est une protéine présente sous forme de grains dans l'albumen de nombreuses graines. Elle y forme l'assise du tégument (couche à aleurone). Lors de la germination, elle est hydrolysée en acides aminés. Stimulée par les hormones produites par l'embryon, la couche à aleurone synthétise des enzymes qui permettent la dissociation de l'amidon de l'albumen en sucres nécessaires à la croissance des racines et de la gemmule. C -- Epiderme du nucelle - Le nucelle englobe l’ albumen et la zone germinative ). D -- Testa. Péricarpe interne . ----- E -Cellules tubulaires (endocarpe). ------ F- Cellules transversales (mésocarpe) . Péricarpe externe . ------- G -- Cuticule . L’albumen: Ce tissu de réserve destiné a être consommé par l’ embryon peut être de natures différentes suivant les plantes - par exemple chez le palmier dattier l’ albumen est riche en hémicellulose - Le grain de blé a un albumen riche en amidon . L’amidon polarise la lumière - il y a sur le site de très belles photos de la polarisation des grains de l’amidon . http://forum.MikrOscOpia.com/topic/16201-l%C2%B4amidon-de-pommes-de-terre-la-4-i%C3%A8me/?hl=amidon http://forum.MikrOscOpia.com/topic/15395-amidon-de-pomme-de-terre/?hl=amidon http://forum.MikrOscOpia.com/topic/13052-amyloplaste-%E2%80%93-amidon-et-g%C3%A9lification/?hl=amidon Vue de l’ albumen en lumière polarisée : Cette image met en évidence la grande densité de grains d’ amidon Comme le fait la coloration avec le lugol ( X 200 ) . Cet amidon est contenu dans les amyloplastes qui sont un des organites du cytoplasme dont la forme diffère beaucoup suivant les espèces végétales .. Les parois cellulaires sont colorées en bleu , les amyloplastes en jaune . La germination : Le grain de blé , placé en milieu humide , ne met que quelques heures à germer Entre 40 et 72 heures , la radicule a percé le péricarpe .
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Rate – Histologie- Blaireau Pour la seconde fois on retrouve le Blaireau renversé par une voiture . Après l’étude de son pancréas on va s’intéresser à la structure de sa rate. L’autopsie de l’animal rend la cause de sa mort évidente. La rate est un organe extrêmement fragile qui ne supporte pas les chocs directs - si un coup est porté sur cette organe il se rompt. ( danger des coups de pieds au ventre qui peuvent souvent être mortels ). Sur la photo la rupture de la rate est bien évidente : une rate n’a aucune tendance à refermer ses plaies Elle ne se contracte pas ( sauf quelques animaux ) - et de ce fait elle est une cause de saignement qui ne peut être interrompu en dehors d’une intervention chirurgicale rapide .Note blaireau suite au choc de la voiture est donc mort d’un saignement interne responsable d’un collapsus mortel . La rate est un organe plutôt ovalaire et aplati situe dans la région supérieure de l’ abdomen entre l’ estomac et le rein gauche . De teinte rouge foncé ( chez l’ homme la rate pèse 200 g ) Elle possède un hile où arrive l’ artère splénique et d’ où partent les veines et les lymphatiques . Etude histologique de la rate : La capsule : La rate est enveloppée d’une capsule de tissu conjonctif très fine ; La photo montre que ce tissu conjonctif, coloré en bleu par l’ Aniline , ne forme pas un membrane - mais simplement des fragments de renforcement du tissus cellulaires . Cette capsule envoie en profondeur des trabécules trop courtes pour définir des lobules .Donc la charpente conjonctive de la rate est très faible ce qui explique sa fragilité et sa friabilité .cela explique aussi pourquoi une rate ne peut pas être suturée et que toute pathologie de rate conduit à son extraction ( splénectomie ) NB )Elle contient des fibres musculaires bien développées et des fibroblastes dans certaines espèces mais pas dans d’ autres . Ce qui lui permet dans ce cas de se contracter et donc d’envoyer du sang dans le système circulant s’il y a nécessité. Il faut remarquer que par rapport à l’homme la capsule de la rate du Blaireau est particulièrement fine et fragile. Le parenchyme de la rate : Le parenchyme de la rate est divisé en 2 zones : La pulpe blanche.La pulpe rouge. Vue macroscopique d’une coupe Section après passage 4 jours dans le Bouin A – Pulpe blanche B – Pulpe rouge Le distinguo rouge / blanc n’ est plus évident après la coloration au trichrome de Gilles : A --pulpe rouge . B --zone marginale . C --corpuscule de Malpighi . D --manchon péri-vasculaire. La pulpe blanche: A –pulpe rouge. B –zone marginale. C –pulpe blanche (correspondant au corpuscule de Malpighi) . D –artère centrale (et une partie de son manchon péri-vasculaire). La pulpe blanche , autour des artères s’est développée sous forme de manchons . Cette pulpe blanche se regroupe aussi en unités appelées les corpuscules de Malpighi ou nœuds lymphatiques . Cette substance est formée par du tissu lymphoïde . C’est à dire le tissu qui contient les lymphocytes ( une des espèces de globules blancs ) .les lymphocytes ne font qu’un bref passage dans le sang ( NB)on en compte 10 milliards chez l’ homme ) . Ils se concentrent ensuite dans les ganglions lymphatiques - la rate et les zones lymphoïdes des muqueuses. Dans ces organes les lymphocytes sont mis en contact les uns avec les autres et ils interagissent entre eux et avec les antigènes apportés par le sang pour fabriquer les divers produits nécessaires à la défense vis-à-vis de ces antigènes ( virus – bactéries – particules étrangères ) - Les anticorps sont fabriqués par les plasmocytes qui proviennent de la différentiation de certains clones de lymphocytes B (. on appelle . Centre germinatif la zone correspondant à la zone de transformation des lymphocytes en plasmocytes). Les lymphocytes B se trouvent de manière dominante dans les corpuscules de Malpighi .Les lymphocytes T (qui viennent du Thymus) se trouvent dans les manchons periartériels . La Zone marginale. A -- Trait jaune : épaisseur de la zone marginale. B – Vaisseaux La pulpe blanche s’arrête dans la zone marginale qui est la zone ente la pulpe blanche et la pulpe rouge. Cette zone est riche en vaisseaux qui constituent la porte d’entrée des lymphocytes B , des plasmocytes , des lymphocytes T dans la pulpe blanche – Ces vaisseaux proviennent d’ une artère centrale . Cette zone est très riche en macrophages. Les macrophages sont des cellules issues des mêmes cellules souches que les polynucléaires (un des globules blancs du sang circulant) qui sont issus de la moelle osseuse. Le polynucléaire détruit complétement les cellules étrangères : il travaille seul. Le macrophage travaille en équipe avec les lymphocytes B et T. Son rôle est de fragmenter les cellules ou les particules étrangères de façon à rejeter des antigènes facilement captables par les lymphocytes (CD4) et les plasmocytes. Le macrophage : Peut stimuler les lymphocytes en synthétisant des interleukines 1. : Peut calmer les lymphocytes en synthétisant des prostaglandines PGE2. La zone marginale est le lieu de la circulation veineuse de retour. La pulpe rouge La majeure partie de la rate est formée de la pulpe rouge. Cette pulpe est conçue comme une grille de filtrage. A—Cordons de Billroth B – Espace intercellulaire ( zones où se faufile le sang ) Les espaces liquidiens sont limités par des colonnes de tissus : les cordons de Billroth Ces cordons cellulaires ne sont pas homogènes comme les autres tissus .dans ces colonnes on trouve : Des fibres de réticuline entrecroisées.Des fibroblastes.Des macrophages.Des cellules dendritiques.Des lymphocytes.De nombreuses hématies. Les cordons de Billroth , qui sont perméables aux globules, limitent ainsi tout un espace inter cellulaire qui forme les mailes dans lesquelles s’ ouvrent les capillaires .Ces espaces peuvent être bien développés comme chez l’ homme et les autres primates mais aussi le rat – le hérisson : Ce sont les sinus veineux.( qui sont des espaces larges sans forme particulière ) ; Les capillaires. s’ouvrent dans ces espaces libres.Il faut reconnaître que chez notre Blaireau les sinus sont très peu développés ; ce fait le rapproche du chat, de la souris, du cheval , du bœuf. Les espaces intercellulaires sont alors très étroits entre les cordons de Billroth les globules rouges apportés par les capillaires qui s’ouvrent sans ce système , vont être capables ,en se déformant, d’ y passer . A – sinus veineux. B – micro capillaire. C – espace inter -cellulaire. Circulation artérielle : A – artère centrale . B --artère pénicillée. C—capillaires . L’artère splénique entrant dans la rate se divise en une multitude d’artères dites Trabéculaires . Division de celles – ci en artères dites centrales. Division en petites artérioles dans la zone réticulée- les artères pénicillées – une atére centrale peut donner naissance à 50 artères pénicillées.Divisions des artères pénicillées en en 2 à 3 mini capillaires.Ces capillaires s’ouvrent directement dans les espaces réticulés – plus ou moins développés - limités par le cordon de Billroth.- On dit que la circulation est ouverte puisqu’ elle débouche dans un réseau très développé d’espaces intercellulaires - qui représentent le début du systéme veineux .A noter que quelques capillaires se jettent dans de petites veines ( les veinules ) ce qui est le comportement normal pour un capillaire ; ce type de système est peu représenté dans la rate (on dit que la circulation est fermée puisqu’elle repart directement vers le cœur droit ) . Circulation veineuse Les espaces intercellulaires sont drainés dans des petites veines à la paroi initialement perméable ou par les petites citernes : les sinus veineux : les veines de la pulpe qui se jettent dans des veines plus grosses les veines trabéculaires qui vont se réunir pour former la veine splénique qui va sortir de la rate pour se rendre dans la veine Porte .Cette très grosse veine se termine dans le foie . Pourquoi cette structure étrange : Dans ce type de circulation tout va lentement - les débits s’effondrent. Ce qui a pour avantage de réaliser une chimie complexe. Les cordons de Billroth augmentent de manière considérable les zones de contact donc les surfaces de travail. La rate filtre les cellules lésées et vieillies. Les bactéries - les virus. Les globules rouges vieillis et non déformables ( qui de ce fait ne peuvent pas passer l’ étroitesse du filtre contrairement aux globules rouges jeunes qui le peuvent car ils sont déformables de manière très importante ) . La rate peut aussi nettoyer les globules rouges. Des débris nucléaires – corps de Levy.De précipité d’ hémoglobine - corps de Heinz.De grains de fer.D’organismes intra cellulaires (comme Bartonella ( responsables de la maladie des griffes du chat) - Plasmodium ( responsable du Paludisme ). Dans la rate se forment les anticorps. Les macrophages préparent les antigènes.Les cellules immunocompétentes (les lymphocytes de la rate) produisent les anticorps humoraux (cela explique que l’ablation de la rate favorise les infections surtout le pneumocoque (d’ où l’importance de la vaccination). La rate est aussi une zone de stockage des plaquettes ( qui proviennent de la fragmentation d’une grande cellule : le mégacaryocyte ) - dans certaines espèces animales la rate se contracte en cas d’ hémorragie pour libérer les plaquettes dont le rôle est d’ obstruer les artérioles ouverts par une plaie ) . La rate peut être enlevée sans problème (En dehors d’une fragilité augmentée aux infections) La rate peut être atteinte par de nombreuses maladies -Une des traductions cliniques est une augmentation de volume de cet organe ; la splénomégalie. Ref Histologie Jean – pierre Dadoune éditeur Flammarion. Précis d’histologie Welsch éditeur Lavoisier Dominique
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Validité des coupes
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Izmi Gigavista dans Préparations microscopiques des échantillons
Bonsoir Solito de Solis Le liquide interstitiel est connu depuis longtemps et la technique de préparation des coupes l’ élimine . Il n’en reste pas moins que l’ étude de la structure des tissus avec ou sans liquide est toujours pertinente -Les coupes ne sont certainement par le reflet de la vérité biologique mais la réalité que ces coupes nous dévoilent nous a permis de nombreuses avancées dans le domaine de la connaissance et qu’elles sont quotidiennement une aide pour poser un diagnostic . On ne peut que se réjouir des nouvelles techniques qui vont nous faire découvrir ce milieu interstitiel si difficile d’accès. Vous nous dites que cette avancée remet en question la validité des lames .Tout dépend de ce que vous cherchez ; leur validité pour la pratique courante reste toujours aussi grande . On aura recours à la nouvelle technique comme un moyen complémentaire de préciser une recherche. Bien Cordialement Dominique -
Microtome à main
Dominique. a répondu à un(e) sujet de jynxtrop dans Préparations microscopiques des échantillons
La moelle de sureau est outdated :) En fait elle n' est pas assez dense et ne permet pas la qualité des coupes que donne le polystyrène expansé forte densité. Amicalement Dominique -
Microtome à main
Dominique. a répondu à un(e) sujet de jynxtrop dans Préparations microscopiques des échantillons
Oui le microtome à cylindre sous son aspect trop simple donne souvent les meilleurs résultats. Par contre il faut obéir au protocole: Technique de coupe Avoir du polystyrène expansé forte densité (bleu ou crème). Avec un emporte-pièce découper un moule un peu plus grand que le cylindre. L’adapter au cylindre en le massant et en le mettant en place en forçant un peu de façon à lui donner sa forme. Le retirer. Le fendre en 2. Y placer l’échantillon. Tourner la visse le plus faiblement possible juste pour que le tranchant de la lame puisse s y accrocher. Faire une coupe à la lame de rasoir. En choisissant la plus rigide possible. Amicalement Dominique d -
Microtome à main
Dominique. a répondu à un(e) sujet de jynxtrop dans Préparations microscopiques des échantillons
Bonjour Il existe un modèle très simple dont la précision est opérateur dépendant . mais qui donne de bons résultats après un petit entrainement. http://www.entomo-silex.com/accessoires-microscopie/107-microtome-a-main.html Amicalement Dominique -
Maïs Charbon Ustilago maydis Au cours d’une promenade au milieu de la campagne du Pays d’ Ouche ( Eure - 27 ) , mon attention a été attirée par un parcelle cultivée en Maïs ; Cette parcelle longe un bois. Les plantes sont vigoureuses de plus de 2 mètres , chaque tige présente 2 parfois 3 épis ; mais un épi sur 30 environ est porteur d’ une monstruosité à son extrémité . La partie malade de l’épi est couverte d’un enchevêtrement de structures enduites d’une poudre noire extrêmement abondante. L’examen montre que la tuméfaction est formée par l’agglomération de grains très profondément déformés. Du grain il ne reste que l’ enveloppe externe - La taille du grain transformé peut atteindre 6 cm - L’ intérieur est rempli de la poudre noire qui se répand sur les glumes de l’ épi et sur les feuilles . Aspect des grains atteints : L’ examen au microscope de la poudre noire : Nous sommes en présence de Spores . - Diamètre moyen 7 µm. La coupe d’ un grain de mais modestement atteint ( A de la 3 éme photo ) permet d’ isoler des structures fungiques : (Coloration Wacker –Aslim 1). Cette coupe permet la mise en évidence d’hyphes( A) - et de conidiophores ( B ). Les hyphes envahissent le parenchyme médullaire du grain de maÏs ( l’ albumen ) . La désorganisation cellulaire est considérable - et les cellules sont vidées de leurs réserves ; restent quelques amyloplastes . Si on compare avec la coupe d’un grain de maïs non atteint : Panorama de 22 photos au X 40. L’architecture est très régulière - homogène. Chaque cellule est bourrée d’amyloplastes . La farine obtenue par broyage des grains contient de 68 à 72 % d’amidon. Culture dans boite de Pétri. Mise en culture des spores sur milieu de Szcapek enrichi avec de la farine de maïs. Ensemencement avec les spores noires (Teliospore à 2 N chromosomes). La croissance est visible dans les 36 premières heures. Les boites de Pétri sont placées dans une étuve à 22 degrés. La croissance est très lente in-vitro. Prélèvements directement sur la culture. Le croissance est filamenteuse (Hyphes) à partir du teliospore : Mais il existe une autre image dans ce milieu de culture qui montre des chaines de formations unicellulaires -Ces formations sont des Basiodiospores produites par la germination de la Teliospore ( Ref 4) (Ref 5 ) .Chez les Basidiomycotina les spores se différencient extérieurement à l’extrémité de la baside sur un filament fertile . En effet le cycle de ce fongus est complexe et se réalise en deux temps : Issues des grains de maïs les Teliospores vont être emportées par le vent ou la pluie et tomber sur le sol ou sur les feuilles et les tiges du Maïs , puis passer l’ hiver sur les débris végétaux qui restent après la récolte . ( Leur résistance est considérable et ces spores peuvent survivre plusieurs années quelques soient les conditions ) .Ces Teliospores germent et vont donner naissance à des Basidiospores .En période de sècheresse le vent souffle sur le sol et emporte ces spores vers les jeunes pieds de Maïs - Ces basidiospores vont rechercher une porte d’entrée - soit une plaie - soit les soies ( les stigmates ) de l’épie surtout quand les pollens sont en retard et que le bout des stigmates reste nu . Ces Basidiospores vont développer des hyphes qui vont eux même développer des conidiophores sur lesquels se développent les nouvelles conidies ( ou spores - de type Teliospores ) .Si l’ atteinte est précoce dans l’ année ces téliospores peuvent devenir contaminants. à leur tour sur la même plante ou sur les plantes du voisinage . Conclusion Cette maladie appelée par les cultivateur le charbon du MaÏs ou charbon commun est liée au développement d’un champignon Ustilago Maydis ou Ustilago Zeae .Cette maladie est connue depuis l’ introduction du maïs en France .Sa première description remonte au 18 éme siècle . Règne Fungi Division Basidiomycota Classe Ustilaginomycetes Ordre Ustilaginales Famille Ustilaginaceae Genre Ustilago Aucun traitement fongicide n'est efficace contre ce champignon. les moyens de lutte recommandés sont l'utilisation de cultivars résistants et des pratiques culturales appropriées. la destruction par le feu des plants infectés ; en effet, les spores se propagent dans le sol et hivernent jusqu'à la saison de culture suivante. la rotation des cultures en intercalant des plantes insensibles à cette maladie comme le soja ou des céréales. NB ) Il existe un autre charbon sur le maïs qui atteint les inflorescences- ( l’ organe mâle ) Cette pathologie est apparue en 1980 dans la région Centre – Ouest et Sud - Ouest .Elle est due à un autre champignon Sphacelothera rerliana - avec une perte de rendement – Ustilago Maydis est un champignon très présent dans l’ environnement .Il pénètre le maïs soit par les soies de l’ épi soit à la suite de blessures par des attaques de Parasites - ou à la suite de traitements phytosanitaire ( herbicides ) ,Le stress hydrique est une autre cause Cette moisissure n’est pas toxique - Mais si elle est en grande quantité l’ ensilage de maïs présente une couleur brune et les animaux ont tendance à la bouder . ( par ailleurs une grande quantité de spores est détruite en raison du caractère acide des ensilages ) Pour l’homme le charbon du maïs est consommé au Mexique, sa production se fait à l'aide de variétés très sensibles à ce champignon permettant des récoltes importantes. Weakypedia nous enseigne : (Réf 1) ---- que récolté avant maturité, le cuitlacoche ou huitlacoche (en espagnol : /kwi.tlaˈko.t͡ʃe/ ou /gwi.tlaˈko.t͡ʃe/, en nahuatl : /wi.t͡ɬa.ko.t͡ɕe/) est un ingrédient classique de la haute gastronomie mexicaine. Il s'emploie dans les tacos, quesadillas et soupes ; considéré au Mexique comme mets de choix c'est un produit de luxe, il porte parfois en France les noms fantaisistes de « truffe mexicaine », « champignon du maïs » ou « caviar aztèque »4.Le huitlacoche possède une teneur en glucides supérieure aux autres champignons, ce qui lui confère sa saveur sucrée .Le champignon est généralement cuisiné au beurre ou à l'huile et agrémenté avec de l'oignon, du piment et d'epazote (fausse ambroisie). Le charbon du maïs contient beaucoup de protéines que le maïs n'a pas. Il a notamment de la lysine, acide aminé essentiel. Biologie moléculaire (Réf 2) Ce champignon a la capacité de synthétiser très rapidement (quelques minutes) un ensemble de protéines Inhibitrices qui vont interférer avec les enzymes de la plante et réduire l’activité de son système immunitaireModificatrices du mécanisme de transcription des gènes de la plante hôte ce qui va conduire aux importantes modifications architecturales enregistrées -par exemple sur la forme du grain de maïs.Il a été montré que la plante atteinte perçoit très vite la présence de l’ attaque mais se trouve rapidement limitée pour s’ y opposer . Le génome d’ Ustilago Maydis a été étudié - Il contient 2,5 millions de bases et possèdent 6902 locus correspondant à l’encodage de protéines ( Ref 3 ) . Allergie Comme de nombreux champignons qui sporulent en grande quantité Ustilago Maydis peut être responsable d’ allergies . Ref 1 - https://fr.wikipedia.org/wiki/Charbon_du_ma%C3%AFs 2 - https://link.springer.com/article/10.1007/s00438-006-0152-6 3- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17080091 4- https://www.pioneer.com/home/site/us/agronomy/library/common-smut-in-corn/ 5- http://biodidac.bio.uottawa.ca/thumbnails/filedet.htm/File_name/basi009b/File_type/gif Dominique . ***************************************** Le maïs comme toutes les plantes peut être atteint pas un grand nombre de maladies fungiques En raison de son importance économique les études ont été poussées : Heminthosporiose fusiforme due à Exserokilum turcinum Rouille due à Puccinia Sorghi Kabatiellose due à Colletotrichum graminicola ) Charbon des inflorescences du à Sphacelotheia rerliana Charbon commun du à Ustilago maydis Fusariose des épis due à Fusarium granuncarun Nécrose des racines due à Pythium anhenomanes Mildiou du à Sclerophthora macrospora
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Bonjour Pierre et Pablito Tout à fait d' accord avec Tryphon - La dernière photo est très intéressante . Amicalement Dominique
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Bonsoir Pierre et Pablito Toujours aussi merveilleux et impressionnant . Amicalement Dominique
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Le rein - histologie élémentaire Pour ce court travail j’ ai utilisé le rein de veau , matériel facile à trouver et dont la structure fonctionnelle , le néphron , est le même que chez l’ homme . Les coupes vont donc nous permettre de nous familiariser avec la structure histologique de cet organe. Aspect macroscopique. Le rein des bovins fait en moyenne 19 cm de long sur 8 cm d’ épaisseur - Son aspect extérieur est divisé en lobes par des sillons ( entre 13 et 14 lobes ) A noter que chez les petits ruminants les reins n’ ont pas de sillons comme chez l´homme . Fragment d’une coupe longitudinale d’un rein de veau. 3 zones sont bien distinctes : La partie externe : la corticale qui est couverte d’un tissu résistant : la capsule . La partie moyenne : la médullaire , divisée en deux zones , est constituée des pyramides de Malpighi surmontées par les pyramides de Ferrein ; d’ aspect grossièrement triangulaire ces pyramides se terminent par les papilles qui se jettent dans les calices .Entre les pyramides se place le tissu cortical . (Qui forme les Colonnes de Bertin dans le rein de l’homme (schéma)). La partie interne correspond au Hile qui contient , les gros calices , réunions des calices mineurs venant de chaque papille .Ces gros calices se jettent dans le bassinet qui conduit les urines vers la vessie par l´intermédiaire de l’ uretère .Le Hile contient aussi les veines et les artères rénales et leurs divisions - L’ ensemble est noyé dans la graisse rénale . (A noter que mon échantillon avait été amputé de son bassinet et de son uretère par le boucher) . Aspect microscopique : Les premiers histologistes qui ont pratiqué une coupe de rein se sont trouvés devant les images qui vont suivre , Il leur faudra plus de 150 ans pour comprendre la structure et le fonctionnement de cet organe .La vraie compréhension sera surtout apportée par les études des physiologistes et par la microscopie électronique . 3 colorations ont été utilisées : --Hématoxyline de Harrys / Eosine --Trichrome de Masson --Trichrome de Gomory Images: Coloration Hématoxyline / éosine Coloration Trichrome de Gomory. Sur ces images plusieurs structures sont identifiables : --De grosses vésicules, plus ou moins arrondies, qui seront appelées les Corpuscules de Malpighi (A). --Un ensemble compact de petites formations arrondies d’ aspect tubulaire en coupe axiale ( B ) et en coupe longitudinale ( C) . --Des éléments nettement vasculaires (D)). --Des zones riches en globules rouges (E). Reprenons chacun de ces éléments Les corpuscules de Malpighi : (A) Ce corpuscule a la forme d’une vésicule de 175 à 200 µm de diamètre. Coloration Trichrome de Masson . Cette formation est limitée en périphérie par une capsule la capsule de Bowman .Cette capsule est formée d’un feuillet pariétal (1) par un épithélium pavimenteux simple qui s’ est réfléchi pour donner un feuillet viscéral(2) Entre ces deux feuillets se situe une cavité : la chambre glomérulaire (3) .Au centre se situe une touffe de petits capillaires sanguins dans lesquels circulent les globules rouges (4). Le feuillet viscéral est marqué par la présence d’un nombre très important de grosses cellules qui recouvrent les parois des capillaires : les Podocytes (5) de la photo ci-dessus: 1-Podocytes 2-Paroi capillaire 3-Globules rouges . En microscopie optique ces podocytes sont restés mystérieux jusqu’ à l’ arrivée du microscope électronique et du MEB .Ces appareils ont mis en évidence cette particularité des podocytes à développer un nombre considérable de petites expansions ou pédicelles qui cloisonnent la chambre glomérulaire en autant d’ espaces appelés fentes de filtration . Les pédicelles sont réunies entre elles par une membrane de 6 nm qui ferme ainsi la fente de filtration. Image en MEB: d Le peloton vasculaire du corpuscule de Malpighi est formé par une artère afférente d’un diamètre autour de 50 µm qui pénètre par le pôle vasculaire et se divise en 4 à 6 branches de 25 à 30 µm de diamètre. Les capillaires restent groupés par 3ou 4. Ces capillaires sont munis de pores de 50 à 100 nm de diamètre .Après passage dans les capillaires le sang est drainé par une veine efférente. La filtration du sang se fait donc à travers les fentes de filtration - l ‘urine primaire est recueillie dans la chambre glomérulaire et évacuée vers le pôle urinaire du corpuscule de Malpighi pour rejoindre le tube contourné proximal. ( Malgré la réalisation de nombreuses coupes je n’ ai pas réussi à avoir une coupe indiscutable du départ du pôle urinaire ( la taille est plus petite que le pôle vasculaire) - je vous renvoie à ce schéma et à un site qui présente une très belle coupe du lieu ): http://webapps.fundp.ac.be/umdb/histohuma/histohuma/index.php?go=img&chap=76&pos=11&dsc=1 Les tubes collecteurs. Pendant longtemps la structure du néphron ( c’est à dire l’ ensemble glomérule et tube collecteur) est restée indéchiffrable en raison de parcours fluctuants et sinueux de la succession des tubes collecteurs . Désormais le schéma suivant est établi : La majorité des glomérules se situe dans la corticale (d’où son aspect granuleux à la vue) ; les tubes collecteurs se rassemblent pour se diriger vers la papille .La zone de la pyramide de Malpighi est donc formée de tous les tubes collecteurs qui convergent. (l’aspect rayé si on regarde l’échantillon). Organisation : Le tube contourné distale dans son parcours se rapproche et touche le glomérule dans la zone notée sur le schéma macula densa. Dans cette zone on trouve (1) la macula densa qui est une zone de modification des cellules du tube contourné distal (2) juste en arrière (3) se situe les cellules du lacis .Cette zone est le lieu de synthèse de la rénine –angiotensine qui a un rôle majeur dans la régulation de la tension artérielle . Le tissu interstitiel Le tissu interstitiel ( intertitium ) occupe l’ espace entre les tubules et les canaux collecteurs .Il est plus important au niveau de la médullaire que du cortex et comprend un tissu conjonctif ( coloré en vert par le Gomory -photo 5 ) et des fibroblastes .Les cellules peritubulaires synthétisent l´érythropoïétine essentielle à la formation des globules rouges mais aussi des prostaglandines , de la bradykinine et d’autres facteurs qui concernent la régulation de la circulation sanguine . La vascularisation du rein Au cours de l’ examen des coupes on rencontre un nombre important de sections d’artérioles et de veinules noyées au milieu des sections de tubules sans organisation immédiatement compréhensible . L´organisation vasculaire du rein est, comme pour l’organisation des tubules, restée très longtemps mystérieuse - mais avec les années s’est dégagé un consensus pour proposer le schéma suivant : La sang arrive par l’artère rénale issue de l’aorte et s’évacue par la veine rénale qui se jette dans la veine cave. Dans le parenchyme rénale cette artère se divise de très nombreuses fois pour arriver en final à la formation autour du néphron d’un réseau capillaire péri tubulaire qui porte le sang vers les glomérules où il sera épuré .Mais une certaine quantité de sang passera par des dérivations qui court-circuitent le réseau capillaire glomérulaire. Ces shunts , les Vasa recta , ne fonctionnent pas dans un rein normal mais prennent de la fonction dans des circonstances pathologiques. La physiologie du rein La fonction rénal est très complexe et sort de ce sujet qui se veut simplement une présentation de cet organe .La production des urines envoyées dans la vessie est un long processus de filtration - sécrétion - réabsorption dont le but final est , par une adaptation constante de ses fonctions, d ´apporter une réponse aux perturbations de la vie : -- maintenir un équilibre hydrique (équilibration entrées / sorties de l´eau) - -maintenir un équilibre électrolytique (surtout sodium : Na et potassium : K) - éliminer les toxines produites par les différents organes ( en particulier l’ azote sous la forme d’ urée , d´acide urique ,) Mais aussi les toxines apportées de l’ extérieur . -- participer à la régulation de nombreuses fonctions : -- régulation de la tension artérielle (synthèse de rénine-angiotensine). -- fabrication des globules rouges (érythropoïèse) (synthèse de l’érythropoïétine.- -- régulation du métabolisme du calcium (synthèse du calcitriol). Ref : Histologie de Jean Pierre Dadoune ed Flammarion . Précis d’histologie de Welsh ed Lavoisier 1). Cahiers intégrés de médecine ed Masson . http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1131. Dominique. avec l’aide de Cosinus dans la préparation technique des échantillons.
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A noter la faiblesse des connections entre les ommatidies et le lobe optique. Il y a 8 cellules autour du rhabdome qui est la prolongation du cristallin dans le tube de l’ommatidie comme chez l’abeille. B - Le Deuterocerebrum son rôle est de traiter les informations venant des antennes, des palpes labiales et de la paroi du corps. 2 coupes du lobe antennaire : C - Le Tritocerebrum ( ou lobe Stomato gastrique ) est de taille très modeste au-dessus du ganglion sous –oesophagien . Il a surtout pour rôle de contrôler la prise alimentaire . D - Le corps pédonculé ( Mushroom bodies ) situé dans le Protocerbrum représente 20 % du cerveau - Il est surtout développé chez les insectes sociaux ( chez la fourmi il représente 50% du volume du cerveau ) . 3 zones sont distinguées : le pédoncule, épais et court, et deux structures en forme de tasse : le calice latéral et le calice médian. Ces calices sont eux-mêmes divisés en 3 régions : les lèvres , le col et l’ anneau basal . Cette zone reçoit des informations provenant du lobula et du lobe antennaire - elles sont composées de 1000 à 100 000 cellules spécialisées appelées Cellule de Kenyon .. Ces cellules ont leur corps cellulaire situé dans les calices et se projettent ensuite dans les différentes couches des lobes verticaux inclus dans le pédoncule . Cette zone a un rôle important dans la mémoire : Il transfère la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. E - Le corps central reçoit des informations des corps pédonculés et des divers organes des sens .Il a pour rôle de déclencher ou d’arrêter ou de modifier ( en cas de danger par exemple ) des programmes établis dans le ganglion thoracique .Il gère donc une partie des comportements . G - La zone appelée Pars intercerebralis est un ensemble de cellules incluant des neuro- sécréteurs (présence de grosses vacuoles dans les cellules) comme l’ octopamine. Quelques remarques sur les images que l’on vient de voir Par rapport à l’ abeille ce qui frappe est la différence de taille de deux lobes optiques - ceux du frelon apparaissent extrêmement minces , de plus la densité des connections aux centre cérébraux des deux yeux composés est très modeste ( par rapport à l’abeille ses capacités visuelles sont -elles les mêmes ? ) La taille des corps pédonculés est aussi très importante par rapport au même organe chez l’ abeille ( existe-t-il un lien avec son rôle de prédateur ? ) Il a été décrit un lien entre taille des corps pédonculés, la capacité de mémoire et la complexité des comportements .( Le frelon est à la fois un chasseur d’insectes et un cueilleur de fruits mûrs –La complexité de son nid est aussi supérieure à celui des abeilles ) Chez les hyménoptères le cerveau n’est pas comme chez nous au-dessus des voies digestives et aériennes. Le système nerveux central en fait entoure les voies digestives supérieures comme le montre fort bien la coupe suivante : Les ganglions Nerveux Chez les insectes les divers fonctions ne sont pas toutes centralisées au cerveau , les ganglions périphériques gèrent un grand nombre de fonctions . La sexualité et le mouvement sont contrôlés par les ganglions ventraux du thorax et de l’abdomen. La corde nerveuse ventrale relie les ganglions les uns aux autres . A Cerveau. B Ganglion sous- oesophagien. C Corde nerveuse. D Ganglion thoracique. E Œsophage. F Muscles des ailes. Cette corde nerveuse ( l’ équivalent de notre moelle épinière ) prend son origine dans le ganglion sous-oesophagien ( Le prolongement des cellules nerveuses : les axones vont former un paquet de fibres droit et gauche unis dans la corde nerveuse ventrale ( C) . Le premier relais est le ganglion thoracique ( D ) qui est formé par une paire de ganglions secondaires plus ou moins étroitement unis -( la division est bien perceptible sur la photo du ganglion ) . Ces ganglions sont aussi porteurs de cellules glandulaires sécrétrices de protéines neuro –endocriniennes. C’est dans ce ganglion thoracique que sont contrôlés les mouvements des pattes et des ailes , ces ganglions traiteraient aussi des information comme la force du vent afin de s’y adapter ; dans cette fonction il existe aussi un contrôle central par le Corps central ( comme vu plus haut ) . Le nombre de ganglions est très variable suivant les insectes. Les fibres nerveuses : Les fibres nerveuses des insectes sont en partie protégées par une couche de myéline comme chez les mammifères ce qui assure une vitesse de conduction de l’influx électrique bien supérieur à ce que peut faire une fibre non myélinisée - Pour les insectes on parle de fibre tuniquée (les couches de myélines sont présentes mais il y a un espace entre les diverses couches ce qui les rend moins efficaces ) pour plus d’information sur ce sujet de neurologie. http://www5.pbrc.hawaii.edu/~danh/InvertebrateMyelin/ ]. L’ article en référence ( B ) contient aussi beaucoup d’ éléments sur la capacité qu’ ont les insectes pour apprendre un grand nombre de notions comme le mouvement du soleil - les éléments de l’ environnement pour pouvoir mémoriser des trajets et trouver des zones de cueillette pour les abeilles ou de chasse pour les frelons ( on retrouve même la nécessité de période de repos pour améliorer l’ apprentissage - environ toutes les 20 minutes comme chez les humains -et l’importance des périodes de sommeil pour former la mémoire de longue durée . Il est impressionnant de constater le volume de publications et de travaux en cours actuellement sur le cerveau des insectes avec les moyens les plus sophistiqués . References A -- http://casas-lab.irbi.univ-tours.fr/Circadian%20rhythms%20in%20insects.pdf B -- http://cronodon.com/BioTech/insect_nervous_systems.html C -- http://thesesups.ups-tlse.fr/2097/1/2013TOU30071.pdf Dominique .